Condamne les plans d’austérité concoctés dans les différents états européens, en particulier s’agissant de notre pays, qui, loin d’assurer une sortie de la crise augure d’une possible récession et d’une aggravation de la vie de millions de nos concitoyens,

Refuse les solutions qui visent à injecter massivement de l’argent public, sans contreparties au nombre desquelles la participation à la gouvernance de l’établissement, dans le sauvetage ou la recapitalisation des établissements bancaires qui ont failli à leur mission première de financement de l’économie et des projets publics d’aménagement du territoire,


Rejette en particulier les solutions avancées pour la banque DEXIA, principal financeur des collectivités pour notre pays : • Sur le dépeçage de cette banque en occultant les responsabilités des dirigeants ; • Sur la prise limitée de pouvoirs des instances publiques pour garantir d’autres pratiques dans les prêts et encours accordés aux collectivités ; • Sur la mise en œuvre d’une entité de « défaisance » des emprunts à risque dont les 90 milliards devront, au final, être payés par les citoyens, ainsi que l’exemple de feu le « Crédit Lyonnais » est encore présent dans les mémoires.

Le Conseil général de l’Hérault souhaite que le financement des collectivités territoriales puisse s’appuyer sur des bases saines et soutient la mise en œuvre d’un pôle financier public dont les missions d’appui au développement des projets d’intérêt général soient clairement affirmées.

Il salue le projet - à l’initiative de l’Association des Maires de France et de plus de 50 collectivités - de création d’une agence de financement des collectivités, qui peut être la première pierre d’un pôle public financier pour le service public, une première pierre en attente d’une réforme plus globale qui nous protège des errements de la gouvernance libérale et de la recherche première du profit.