mercredi 19 septembre 2012

La France : un pays très à l'écoute...

Je reproduis ici la lettre ouverte du Syndicat de la Magistrature à propos de la plate forme d'écoute du Ministère de la Justice qui commence à faire du bruit dans la presse. C'est un combat qui a été aussi présent lors de la dernière campagne.
Étant de ceux qui pense que face aux dangers qui guettent la République et la  Démocratie, il faut plus de République et de démocratie, je suis assez inquiet par cet aspect de notre État : la France est très en retard pour ses fichiers tenus à jour (c'est à dire vide  des simples témoins, etc... Bref, des fichiers où ne sont répertoriés que ceux qui sont vraiment concernés par les services de police et que la justice conserve un principe fondateur : le droit à l'oubli pour assurer le droit à la reconversion) et pour la sauvegarde de la vie privée tout en permettant aux services de polices de remplir leurs missions.
Or, le changement de gouvernement n'a pas entrainé de facto un changement de politique pénale...

Lettre ouverte à la garde des Sceaux

Sur la future « plate-forme nationale des interceptions judiciaires »

Madame la garde des Sceaux,

La presse, dont « Le canard enchaîné », ainsi que les sites d’information « Rue 89 » et « Owni », se sont récemment fait l’écho d’un projet en cours – et bientôt achevé – dans votre ministère concernant la centralisation des interceptions judiciaires (sms, conversations téléphoniques, données de trafic informatique) au sein d’une plate-forme nationale gérée par la société Thales, et localisée dans ses locaux. Cela mettrait ainsi fin au système actuel composé de plates-formes locales, réparties dans les commissariats et gendarmeries et gérées par quelques sociétés privées.

Si un regroupement n’est pas en soi contestable, l’importance des enjeux en cause, en termes de libertés publiques, de coût, d’incidence sur la pratique professionnelle, nous laisse circonspects sur la façon dont ce projet est mené.

Salah Hamouri à Montpellier : quelques photos de la rencontre publique salle Pitot

mardi 18 septembre 2012

Campagne pour un référendum : Non à l’austérité permanente ! Refusons le Pacte budgétaire, ouvrons le débat en Europe !


Le président de la République veut faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous l’intitulé de « Pacte budgétaire », tel qu’il a été signé par Nicolas Sarkozy le 25 mars dernier. Pourtant, les faibles mesures « de croissance » annoncées le 29 mai dernier ne constituent en rien la « renégociation » promise par le candidat François Hollande d’un traité qui « ajoute l’austérité à l’austérité ».

Ce Pacte budgétaire aggrave les politiques néolibérales prônées depuis des années et qui ont mené aux problèmes actuels de la zone euro. Il représente d’abord une absurdité économique. En imposant que le « déficit structurel » d’un État soit inférieur à 0,5 %, il va obliger à des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Il va priver la puissance publique de moyens indispensables pour mener des politiques permettant d’engager la transition sociale et écologique. Or nous avons besoin au contraire de développer et de rénover les services publics et la protection sociale pour répondre aux nombreux besoins non satisfaits, réduire les inégalités sociales et réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous avons besoin d’investissements publics considérables pour financer la transition énergétique, réduire les pollutions, assurer la reconversion écologique des modes de production et de consommation, créer des millions d’emplois. L’obligation d’équilibre budgétaire permanent sera un frein majeur pour s’attaquer à la crise sociale et écologique.

Dans une Europe où les clients des uns sont les fournisseurs des autres, cette orientation engagée depuis deux ans amène aujourd’hui la récession généralisée. Les difficultés de PSA et d’autres entreprises découlent directement de l’effondrement de la demande en Europe du Sud. Aujourd’hui le pouvoir d’achat stagne ou régresse, les entreprises et les collectivités locales réduisent leurs investissements : dans ce contexte couper dans les dépenses publiques ne fera qu’aggraver le chômage. Dès 2013, selon une étude du FMI lui-même, ramener le déficit de la France à l’objectif de 3% du PIB affiché par le gouvernement créera automatiquement 300 000 chômeurs de plus. La réduction des recettes fiscales qui en résultera rendra encore plus difficile la réduction des déficits, que l’austérité était censée favoriser, « justifiant » ainsi un nouveau tour de vis, etc.

Front de gauche de l'Hérault : conférence de presse de rentrée.

lundi 10 septembre 2012

Un manifique documentaire : Goldman Sachs : la banque qui dirige le monde

Où l'on apprend comment cette bande de salopards a ruiné ses clients et les États, comment certains passent de la banque à conseiller du gouvernement américain, comment Barak Obama est un peu une couille molle... Et comment les plans de sauvetage grecs ne servent qu'à rembourser cette banque.