jeudi 26 avril 2012

Sarkozy vu par la Télé Suisse Romane

Après le 1er tour : quelques constats...

Aperçu général. 

 Le corps électoral a augmenté de 6,71% entre 2007 et 2012, en passant de 699 684 électeurs en 2007 à 746 616 électeurs en 2012.

L’abstention augmente en passant de 98 760 électeurs en 2007 (soit 14,11% du corps électoral) à 133 194 personnes en 2012 (soit 17,84%), soit une augmentation de 25% en termes d’électeurs qui s’abstiennent (+ 3,73%).

Les Blancs et nuls augmentent aussi : de 7513 personnes votant blanc ou nul en 2007 (soit 1,25% des suffrages), elles passent à 10 477 en 2012 (soit 1,71%).

Les suffrages exprimés baissent en pourcentage en rapport avec le corps électoral (passant de 84,81% en 2007 à 80,76% en 2012) mais augmentent en termes de voix : on passe de 593 411 suffrages exprimés en 2007 pour 602 945 suffrages exprimés en 2012 (+ 1,61%).

12 candidats en 2007 pour 10 candidats en 2012


jeudi 19 avril 2012

Meeting de Sète : les interventions des camarades européens, d'Olivier Dartigolles et de Sébastien Andral.


Meeting de Sète - Intervention de Danai... par PCF34

Libération : Porte-voix de Marine le Pen?

Quelle atroce impression nous laisse ce matin la lecture de
Libération, le quotidien autrefois de gauche. A 3 jours du scrutin,
rendez-vous crucial pour notre pays, le journal de la rue Béranger met
à sa Une, la candidate du FN en titrant « La menace ».

Coûte que coûte, au mépris de la plus élémentaire déontologie, il faut
faire peur à l'électorat de gauche. Faire silence sur ce qui fait
pourtant l'événement de la presse mondiale qui couvre l'élection
française : l'irruption du Front de gauche désormais en capacité de
dépasser l'extrême droite placée, il y a quelques mois à plus de 20 %.

jeudi 5 avril 2012

La gauche en débat à Montpellier sur l’Enseignement supérieur et la Recherche : rage, inquiétudes, espoirs.

A l’initiative des Amis de l’Huma, se sont retrouvés à Montpellier ce lundi 2 avril des représentants nationaux des formations de gauche : Bertrand Monthubert (PS), Marc Lipinski (EELV), Olivier Gebuhrer (Front de gauche - PCF), Jean Malifaud (NPA). 6 mois après une rencontre analogue à Toulouse, l’occasion était belle de faire le point sur cinq questions :
1) V. Pécresse a affirmé constamment que la Loi  dite de « Rénovation des universités », "personne n'y touchera " ; mais  la présidente de l’Université Paul-Valéry, les représentants élus des personnels du CNRS, demandent des ruptures franches avec la politique actuelle d'Enseignement supérieur et de Recherche ; où en est à ce sujet la réflexion de vos formations ?
2) Comment voyez vous la suite immédiate d'une victoire de la gauche sur les questions de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ?
3) Comment situez vous ces questions par rapport aux enjeux européens ? 
4) Les étudiants et l'accès aux études supérieures.
5) Recherche publique et recherche privée : le cas de Montpellier, avec le centre de recherche de Sanofi-Aventis.
Premier à intervenir, B. Monthubert a opposé certaines tièdes déclarations de dirigeants du PS (on n’oublie pas que le président socialiste de la Région Languedoc-Roussillon avait morigéné les présidents des universités locales pour n’avoir pas satisfait à la demande ministérielle de fusion et de course à l’excellence), aux récentes prises de positions de son candidat, annonçant qu’il fallait revenir sur cette loi. Anne Fraïsse, présidente de l’université Paul-Valéry, dont la liste vient d’être triomphalement réélue en s’opposant à cette fusion, a pris la parole pour rappeler ses vives apostrophes au candidat socialiste (voir L’Humanité du 14 février), et confirmé l’essentiel des ses inquiétudes.