mercredi 30 novembre 2011

Crise en Europe : déclaration de la direction du PGE - European Left.

Peuples d'Europe, unissons-nous ! 

La zone euro et l’UE sont aujourd’hui confrontées à la situation la plus critique qu’elles aient connu depuis leur fondation. La zone euro est remise en cause, mais l’ensemble de la structure institutionnelle de l’UE aussi. Le processus d’unification européenne a été transformé en une arme idéologique et politique au service du capital, dans le conflit qui l’oppose aux travailleurs. Dans ces conditions, le “sauvetage” de l’euro se fait au détriment de la majorité des peuples en Europe.


Ce qui vient de se produire en Italie démontre que nous avions raison de dire que la Grèce était le lieu d’expérimentation des politiques qui attendent l’ensemble de l’Europe. Cette expérience a été un échec et il est clair que tant que la Grèce subira cette tragédie sociale, “l’équilibre budgétaire” ne sera jamais réalisé. La crise s’étend désormais à toute la zone euro et au-delà. Cette expérience d’ultra-austérité, le démantèlement de l’Etat providence et l’appauvrissement du peuple doivent être stoppés.

Dans cette crise structurelle, dans cette crise du système capitaliste, les conceptions égoïstes sont vouées à l’échec. Pourtant si nous n’arrivons pas à contrer l’offensive autoritaire qui se développe en Europe, la porte est ouverte à une nouvelle hégémonie des approches nationalistes et xénophobes.

RECHERCHE ET UNIVERSITÉ DE QUALITÉ : en finir avec les “opérations d’excellence”

Un préalable : tout gouvernement de gauche demain doit abolir la LRU et revenir sur les « labellisations d’excellence » qui sont, en vérité, non de simples « labels », mais visent à remodeler profondément la recherche française, à la rendre compatible avec la concurrence « libre et non faussée » lancée par le processus de Bologne et la stratégie de Lisbonne. La connaissance est incompatible avec le marché capitaliste.

Une idée centrale : la qualité, quête permanente inhérente à toute activité humaine, préside à l’exercice des métiers de la recherche ; elle est également indissociable avec le processus de l’enseignement, c’est-à-dire de la formation des jeunes, de la diffusion du savoir, mission confiée à l’université et qui s’articule avec son rôle comme lieu de recherche. La qualité s’oppose à la notion « d’excellence », dans son acception actuelle connotée et concurrentielle.

Une constatation : nous ne sous-estimons pas les besoins réels tant en coopération inter – et intra – disciplinaires, en articulation entre recherche fondamentale et appliquée, en développement de grands équipements dont la recherche a besoin dans tous les domaines. Mais nous pensons qu’au lieu d’un Grand emprunt, qui fait dépendre ces besoins des intérêts de placements, donc d’un financement aléatoire, la gauche doit donner à la recherche et à l’université les moyens stables nécessaires, y compris en postes. L’enseignement supérieur et la recherche publique sont des services publics qui doivent le demeurer.

1. Labex

Conçus pour déstructurer les équipes et casser les synergies existantes considérées comme insuffisamment dynamiques ou non « innovantes », les Labex ont incité aux regroupements ad hoc d’individus autour de projets répondant à des cadres thématiques supposés porteurs, censés donner des résultats dans une période temporelle déterminée. Ils ont fait fi des projets déjà existants, du travail engagé dans la durée parfois depuis longtemps.
Leur lancement a donné des illusions de financement conséquent, mais l’argent accordé, d’après les indications du ministère concernant ceux de la première vague, est soumis à plusieurs conditions, dont la plus importante est le non-cumul avec un financement Idex. Un acompte de 10% pour les 100 « élus » et le reste, en moyenne 10 millions d’€, sera perçu « annuellement jusqu’en 2020 », avec incitation de compléter par des sommes obtenues auprès des collectivités locales ou du privé.

Selon les disciplines et les endroits, les Labex ont été diversement utilisés : souvent, ils ont constitué le premier pas vers les projets Idex, donc sont devenus des enjeux de pouvoir pour des « notables » universitaires ; ou bien ils ont été considérés comme des moyens de financement, en l’absence de crédits récurrents qui sont en diminution constante et compromettent parfois équipes et disciplines ; ou enfin, notamment en SHS, ils ont mis au jour, grâce à un « habillage scientifique » (ou pseudo-scientifique) intéressant, de réels besoins de travail transversal et de communication entre différentes entreprises scientifiques. Or, pour mener ces projets, nul besoin de passer par un chantage.

Suppression des Labex signifie retour au laboratoire comme structure de base de la recherche. Aujourd’hui, ces unités de base sont dans leur grande majorité des UMR, dont il convient d’encourager et de souligner le caractère mixte, en rétablissant ainsi le lien entre EPST et universités. Cela suppose aussi de revenir sur l’accord entre la CpU et les organismes. La CPU n’a aucune représentativité ni aucun mandat comparables aux institutions des organismes. De plus, le PCF souhaite aller vers la dé-présidentialisation de l’ensemble de nos institutions.

mardi 29 novembre 2011

La France doit exiger la libération immédiate de Salah Hamouri

Le PCF demande instamment aux autorités françaises d’intervenir avec la plus grande fermeté auprès du gouvernement israélien afin d’obtenir la libération immédiate du citoyen franco-palestinien Salah Hamouri.

Le Président de la République et le gouvernement de notre pays ne peuvent se soustraire à leur responsabilité.
Toute personne possédant la nationalité française a droit à la protection des pouvoirs publics contre tous les arbitraires, contre toutes les répressions, contre toutes les atteintes à leur liberté et à leur dignité.
Salah Hamouri est victime de la seule loi que les autorités israéliennes connaissent : la loi de la force et de l’occupation militaire.
La France ne peut l’accepter.
Elle doit exiger la libération immédiate de Salah Hamouri.

Parti communiste français,
Paris, le 29 novembre 2011.

Les propositions du PCF pour la Recherche et l'enseignement supérieur : agir tout de suite !

Les dégâts occasionnés au potentiel de recherche et d’enseignement supérieur par la politique de la droite, trop souvent approuvée par le PS, nécessitent, dès le début de la législature, des mesures d’urgence et de réparation. Pour ce faire, une évaluation collective sera mise immédiatement en place. Elle rassemblera les organisations syndicales de travailleurs scientifiques, y inclus celles des BIATOSS, les Conseils d’Universités et d’IUT, le Comité national du CNRS et plus généralement toute instance démocratique pouvant y contribuer. Des assemblées de personnels se tiendront partout et feront des propositions. Le CNESER, en coopération avec l’Office parlementaire des choix technologiques et scientifiques, sera chargé de la mise en oeuvre de cette évaluation et participera à l’élaboration des propositions destinées à réparer les profondes blessures du potentiel de recherche et d’enseignement supérieur à échéance de deux ans.

Un rapport, aux exigences duquel le gouvernement sera tenu de répondre de façon circonstanciée, sera présenté à l’Assemblée nationale dans les six mois suivant le début de cette Initiative.

Les propositions du PCF pour la Recherche et l'enseignement supérieur : introduction au programme et des éléméntspour nouveaux principes fondateurs.

Ce programme est un tout inachevé. C’est un tout par les orientations qu’il préconise, par les sujets traités qui visent l’ensemble de l’enseignement supérieur et de la recherche. Une partie importante est reflétée dans le Programme populaire partagé du Front de Gauche. Ce document néanmoins vise à davantage d’élucidation et de netteté sur certaines propositions. Il faut ajouter d’ailleurs qu’il n’existe pas de grands désaccords persistants sur ces questions entre les formations du Front de Gauche, mais des accents toniques différents.

En ce qui concerne son caractère inachevé, les raisons sont multiples : d’abord, le PCF n’a pas réponse à tout et n’y prétend pas ; ensuite, ce qui est au moins aussi important, ce programme a vocation à être discuté critiqué et enrichi.

Comment le lire ? Effort a été fait pour présenter chaque fois que possible des mesures immédiates et par ailleurs des orientations maîtresses. Reste une question qui n’est pas la moindre : à n’en pas douter, le Front de Gauche aura, à l’issue de la séquence présidentielle législative de 2012, de nombreux élus et parmi eux majoritairement des élu-e-s communistes ; les conditions d’une majorité présidentielle de gauche seront réunies, mais non celles d’un contrat de gouvernement ; pour ce dernier point en tout cas, le positionnement actuel du PS sur des questions fondamentales rende cette hypothèse peu probable.

Violences faites aux femmes : les observations du Syndicat de la Magistrature lors de l'examen du projet de loi en 2010.

Je publie ici la note du SM à propos du projet de loi sur les violences faites aux femmes.
Lecture toujours instructive pour plusieurs raisons à mon sens tenant tant à la complexité du sujet que la dangerosité qu'entraine la victimisation.
Vous pouvez retrouvez la position du PCF sur son site et le communiqué de presse de Françoise Prunier, élue à Montpellier et déléguée aux droits des femmes.

Observations sur la proposition de loi sur la « répression des violences faites aux femmes »


Poursuivant dans la droite ligne de la loi du 4 avril 2006 « renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre des mineurs », l’Assemblée nationale et le Sénat ont élaboré une proposition de loi « renforçant la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes ».

Si les préoccupations du législateur dans ce domaine sont parfaitement légitimes, tant il est vrai que les situations de violences intra-familiales sont destructrices pour les personnes qui les subissent, l’analyse des dispositions proposées conduisent à deux constats problématiques.
Le premier est tout entier contenu dans l’intitulé de cette proposition de loi portant sur « les violences faites aux femmes ». Même si les violences conjugales sont commises majoritairement par des hommes, cette conception des rapports de couple est manichéenne et ne reflète pas une réalité à la fois plus diverse et plus complexe. De surcroît, ce titre pose une équivalence contestable entre le sexe féminin et le terme de « victime ». Enfermer les femmes dans ce processus de victimisation, les considérer juridiquement comme des incapables majeures n’est pas, à notre sens, la meilleure manière de lutter pour l’égalité entre les sexes.
La seconde critique découle de ce féminisme un peu dévoyé et porte sur les moyens utilisés pour traiter cette question des violences. A trop vouloir protéger les victimes, on en vient à promouvoir des dispositifs dérogatoires, exceptionnels et finalement excessifs, en ce qu’ils portent atteinte de façon démesurée aux droits et libertés de celui qui est d’emblée et sans autre forme de procès considéré comme le conjoint violent.

jeudi 10 novembre 2011

Transat Jacques Vabres : les frères Burton (Bureau Vallée) sont troisième au pointage de ce matin !

Vu que ce sont mes cousins et donc en toute objectivité : c'est juste énorme !
Ils ont choisi l'option nord... Pari réussit !
De plus, ils font leur entrée dans la presse : un belle article dans Voiles et Voiliers et dans l’Équipe...
Je pense qu'ils n'ont pas fini de nous étonner...

 Pour suivre la course : direction le site de la transat Jacques Vabres

mardi 8 novembre 2011

Le mouvement fédéraliste européen n'est que le chien de garde des USA !

Article traduit de l'anglais avec le service de google, c'est un article de Ambrose Evans-Pritchard daté de septembre 2000 dans le Daily Telegraph.

Euro-fédéralistes financés par des chefs d'espionnage américains.
Des documents déclassifiés du gouvernement américain montrent que le renseignement américains, a mené une campagne dans les années cinquante et soixante à créer une dynamique pour une Europe unie. Elle a financé et dirigé le mouvement fédéraliste européen.
Les documents confirment les soupçons exprimés à l'époque que l'Amérique a été agressive travaille dans les coulisses pour pousser la Grande-Bretagne dans un Etat européen. Un mémorandum daté du 26 Juillet, 1950, donne des instructions pour une campagne de promotion d'un parlement à part entière européenne. Il est signé par le général William Donovan J, chef du Bureau américain des services stratégiques en temps de guerre, précurseur de la CIA.
Les documents ont été trouvés par Joshua Paul, chercheur à l'Université de Georgetown à Washington. Ils incluent les fichiers libérés par les Archives nationales américaines. Principal outil de Washington pour l'élaboration de l'agenda européen était le Comité américain pour une Europe unie, créée en 1948. Le président a été Donovan, ostensiblement un avocat privé d'ici là.

mercredi 2 novembre 2011

Montpellier : manifestation départementale contre l'austérité du 11 octobre en image.


Manifestation départementale contre l'austérité... par PCF34

Francis Wurtz sur la crise en Europe, lors de la fete de l'Huma 2011


Intervention de Francis Wurtz sur la crise en... par PCF34

Attentat à Charlie hebdo : communiqué de presse du PCF.

Attentat/Charlie Hebdo : Un acte immonde et menaçant.

Cette nuit, le siège de la rédaction de Charlie Hebdo a été victime d’un attentat, détruisant le matériel informatique et tout ce qui sert à fabriquer le journal. Cet incendie volontaire a été provoqué alors que le journal s’apprêtait ce matin à sortir sa Une « Charia Hebdo », caricaturant Mahomet.

Le PCF condamne fermement cet acte immonde. Avec cet attentat, c’est non seulement la liberté de la presse qui est menacée mais la démocratie toute entière qui est attaquée. Le débat politique et médiatique ne peut pas se régler à coups de cocktail molotov et ceux qui voudrait nous le faire croire préfèrent se débarrasser des idées, en brûlant les journaux, plutôt que d’en débattre.


Le PCF apporte son soutien aux journalistes, à la rédaction de Charlie Hebdo, ainsi qu’à Charb, directeur de la publication du journal.

Nous nous joignons à la tristesse de toute la rédaction et appelons, à leurs côtés, à se mobiliser et à refuser que de tels actes menaçant la démocratie et la liberté de penser se reproduisent.

L'Afrique reçoit 70 milliards de dollars au titre de l'aide au développement, elle paye 501 millards de dollars au titre de la dette.

Article de Rabah Reghis, publié dans Matin DZ du 1er novembre.

 Secret bancaire : 850 milliards de dollars transférés par les Africains.

Cette somme aurait pu servir à rembourser l’ensemble de la dette extérieure du continent estimée à 250 milliards de dollars.

ax Justice Network est un réseau mondial pour la justice fiscale. Il a été crée en 2002 en réponse aux courants nocifs de la taxation mondialisée qui menaçait la capacité des Etats à imposer les riches, bénéficiaires de la mondialisation. Selon les experts volontaires de cette ONG, les leaders africains ont transféré prés de 850 milliards de dollars vers des banques du Nord. Cette somme aurait pu servir à rembourser l’ensemble de la dette extérieure du continent estimée à 250 milliards de dollars et le reste soit 600 milliards de dollars pour le développement des différents pays qui dépendent actuellement de l’aide occidentale.