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vendredi 15 juin 2018
jeudi 13 novembre 2014
Faire connaissance avec le TAFTA (traité transatlantique pour le libre échange)...
Réécouter l'émission le téléphone sonne sur la question.
La question d'actu du groupe communiste-FDG à l'Assemblée nationale :
dimanche 29 juin 2014
lundi 3 mars 2014
ENTREPRISE : une nouvelle fiscalité vite !
François Hollande veut un Pacte de responsabilité pour soutenir la compétitivité des entreprises. Son objet : diminuer le «coût du travail» et baisser la fiscalité des entreprises. Ses moyens : supprimer la cotisation employeur famille à la sécurité sociale (37 Mds €), réduire la dépense publique et sociale (53 Mds €) et opérer un nouveau transfert de la charge fiscale des entreprises sur les ménages. C’est l’objectif des « Assises de la fiscalité des entreprises » lancées par le Premier ministre, «pour redonner des marges aux entreprises afin qu’elles créent des emplois ».
Le gouvernement reprend à son compte une politique d’allègements fiscaux et sociaux des entreprises qui dure depuis 30 ans…
1. La baisse du « coût du travail » par la réduction des cotisations sociales patronales a été inaugurée en 1991 et n’a cessé depuis de s’intensifier en ciblant les bas salaires. Le cumul 1992-2013 de ces exonérations de cotisations patronales se monte à 376,3 milliards d’euros. L’équivalent du budget de l’État !
2. Engagé dès 1986, le rabotage de la taxe professionnelle (TP) a abouti en 2010 à sa suppression. Le montant cumulé des abandons par l’État de recettes fiscales de cette taxe représente sur la période 1986-2013 un cadeau aux entreprises de 250 Mds € !
3. L’impôt sur les sociétés (IS) a connu la même évolution. De 50% en 1984 son taux est passé à 33% en 1999. Et son assiette a été truffée de niches fiscales, au bénéfice des grands groupes. Les entreprises du CAC40 acquittent ainsi en moyenne un IS au taux réel de 8%, alors que les PME l’acquit tent à environ 27% ; un exemple : Total, top du CAC40, paie 0 euro d'IS en France ! Le produit net de l’IS, qui était de 45,2 Mds € en 2006, sera de 36,2 Mds € en 2014. Moins que l'impôt sur le revenu !
2. Engagé dès 1986, le rabotage de la taxe professionnelle (TP) a abouti en 2010 à sa suppression. Le montant cumulé des abandons par l’État de recettes fiscales de cette taxe représente sur la période 1986-2013 un cadeau aux entreprises de 250 Mds € !
3. L’impôt sur les sociétés (IS) a connu la même évolution. De 50% en 1984 son taux est passé à 33% en 1999. Et son assiette a été truffée de niches fiscales, au bénéfice des grands groupes. Les entreprises du CAC40 acquittent ainsi en moyenne un IS au taux réel de 8%, alors que les PME l’acquit tent à environ 27% ; un exemple : Total, top du CAC40, paie 0 euro d'IS en France ! Le produit net de l’IS, qui était de 45,2 Mds € en 2006, sera de 36,2 Mds € en 2014. Moins que l'impôt sur le revenu !
Une baisse de la contribution sociale et fiscale des entreprises que le Medef et le gouvernement veulent amplifier. Mais qu’il faudra de nouveau compenser par une hausse de la fiscalité nationale et locale sur les ménages ou/et par la suppression de services publics !
Baisses des contributions fiscales et sociales des entreprises : un effet ravageur !
L’investissement productif des entreprises n’a cessé de se réduire. Il est aujour d’hui de 194 Mds €. Loin derrière l’Allemagne et très loin de ce qu’il faudrait pour relancer l’activité.
Le chômage et la précarité explosent. Les 5,2 millions chômeurs de la fin 2013 sont la preuve que ces allègements, en 20 ans, ont aggravé la courbe du chômage. Pire, désormais les entreprises françaises détruisent plus d’emplois qu’elles n’en créent. Et quand c’est le cas, c’est principalement des emplois précaires : 65,3% des déclarations d’embauches en 2013 ont été des CDD de moins d’un mois, moins de 15% ont concerné des CDI !
En revanche, cette réduction des recettes fiscales et sociales pèse lourdement sur les budgets publics et sociaux. Les déficits se creusent et l'endettement augmente ! Faute de ressources, collectivités locales et État assurent de moins en moins bien leurs missions, la qualité des services publics se dégrade. Et la Sécurité sociale prend moins bien en charge les assurés sociaux.
jeudi 20 février 2014
Compétitivité : Rétablir la vérité et contre-attaquer (Yves Dimicoli)
La logique financière des grands groupes :
En 2011, les groupes du CAC 40 ont réalisé pour 74 milliards € de
bénéfices nets, et ils ont versé près de 51% de ces bénéfices en
dividendes, à l'image de Sanofi, qui s’apprête à détruire 1 000 emplois,
qui a réalisé, l’an dernier, un bénéfice net de 5,7 milliards € (+ 4 %)
et en a distribué 44 % en dividendes.
En cassant et précarisant l'emploi, en limitant les
investissements, les efforts de recherche et de formation en France et
en Europe, ces grands groupes ont accumulé, en 2011, une trésorerie de
267 milliards € qui sert à spéculer, soit l'équivalent de la totalité
des ressources nettes de l'État ! Très internationalisés, ils continuent
massivement à délocaliser: En 2009, selon l'INSEE, 52% de l’ensemble
des filiales et des effectifs des groupes français internationalisés
étaient situés hors de France où ils réalisaient la moitié de leur
chiffre d’affaires. En 2010, les investissements directs à l'étranger
ont totalisé 58 milliards d'euros et sont passés à 65 milliards d'euros
en 2011.
Les multinationales ont bénéficié d'une très grande part des 172
milliards € annuels de niches fiscales et sociales accordées aux
entreprises. Ces avantages ont été donnés sans contrepartie en termes
d'emploi, de formation, de salaires. Le total cumulé des exonérations de
charges patronales dépasse largement les 200 milliards € depuis 1993.
Cette logique casse l'emploi, creuse les déficits et démantèle le
tissu des PME-PMI. Alors que, sous le quinquennat Sarkozy, les groupes
ont vu leur taux d'imposition effectif sur leurs bénéfices réduit à 8 %,
les PME ont vu leur taux majoré de l'ordre de 20 %.
Les grands groupes français imposent des conditions de plus en plus
criminelles aux PME-PMI qui ont subi de plein fouet le resserrement du
crédit bancaire, malgré les énormes aides accordées aux banques.
Quel exemple allemand ?
Le Medef n'hésite pas à répéter, encore et toujours, qu'il y aurait en France un « excès de coût du travail »
qui expliquerait nos difficultés à l'exportation, donc notre commerce
extérieur très déficitaire (70 milliards d'euros en 2011) et, en
conséquence, nos pertes d'emplois, dans l'industrie particulièrement. Il
mène constamment campagne pour la baisse des « charges sociales »,
en fait les cotisations sociales patronales. Il continue de considérer
comme le diable l'éventualité d'une augmentation générale des salaires à
partir de celle du SMIC, aussi faible soit-elle.
Ces pourfendeurs du « modèle social » français, qui serait la cause
fondamentale de l'inefficacité de notre système productif, mettent alors
sans cesse en avant le « modèle allemand » dont ils vantent
l'efficacité supérieure en prétendant qu'elle aurait été acquise grâce
au « courageux » tournant de la politique social-libérale du chancelier
G. Schroeder de baisse du coût du travail et de flexibilisation précaire
du travail et de l'emploi.
Il faut rétablir la vérité !
mercredi 27 février 2013
Retour sur l’eurocommmunisme (Par Gérard Streiff - revue du Projet mars 2013)
La notion d'eurocommunisme passa, telle une comète, dans le paysage politique de l'année 1977. À peine venue, déjà disparue. On pourrait lui appliquer cette réflexion de Bossuet : « Entre le temps où je n'étais pas et celui où je ne suis déjà plus, que j'occupe peu de place dans le grand abîme des temps ». Retour sur un concept éphémère, fragile et pourtant prometteur.
Pierre Laurent évoquait récemment la notion d’eurocommunisme lors d’une soirée pour le quinzième anniversaire de la disparition de Georges Marchais (voir encadré). Cette expression est apparue au cours de l’année 1977. Le communisme occidental, après 1968, est travaillé par des interrogations productives. En France, la direction du PCF entreprend une redéfinition de sa doctrine. Des ouvrages, des gestes ponctuent cette réflexion, comme Le défi démocratique en 1973, la condamnation du stalinisme en 1975, le XXIIe congrès en 1976, etc. La dimension européenne de ce travail est forte. Le PCF, dont la place est désormais reconnue au sein du parlement européen (1973), prend mieux en compte la réalité de la communauté européenne. Il cherche à développer la coordination entre partis communistes de l’ouest européen, notamment avec la rencontre de janvier 1974 à Bruxelles.
Dans la foulée, il entame une concertation accrue avec le parti communiste italien. La rencontre de novembre 1975 Georges Marchais / Enrico Berlinguer donne lieu à un communiqué faisant état d’une certaine analyse commune et d’un calendrier d’initiatives de masse, qui vont connaître un grand succès (meeting de la Villette notamment). Cette même réflexion se retrouve peu ou prou dans d’autres partis communistes, en Europe : Espagne, Grande-Bretagne, Belgique, et au-delà Japon, Mexique… Moscou n’apprécie pas cette «!régionalisation », s’agace de la rencontre de Bruxelles puis tente une reprise en main avec la conférence des partis communistes de toute l’Europe à Berlin en (juin) 1976.
Reste que les trois ingrédients de ce qu’on nommera quelques mois plus tard l’eurocommunisme sont en place!: un travail de redéfinition du communisme ; une convergence nouvelle au niveau ouest européen! ; une volonté de différenciation avec l’Est. Le mot apparaît au début de 1977 et il va se matérialiser de façon spectaculaire lors de la rencontre de Madrid (mars1977) des trois partis communistes, le français, l’italien et l’espagnol qui sort de la clandestinité. Cette initiative engendre une explosion d’articles, de commentaires, d’analyses globalement favorables sur le thème de la naissance de l’eurocommunisme. Pour Pierre-Vianson Ponté du Monde, « nul ne conteste l’apparition d’une nouvelle image du communisme en France » et l’historien Jean-Jacques Becker écrira : « On put avoir le sentiment que Georges Marchais avait la tentation de se mettre à son compte, de jouer les Tito à la française ». La notion séduit une large partie de la gauche et des enquêtes d’opinion en montrent la popularité. Un sondage Sofres d’avril 1977 indique qu’une nette majorité de Français (52% contre 19) voit «de grandes différences!» entre le socialisme du PCF et celui des pays de l’Est ; dans une même proportion, (50 contre 18), les sondés estiment que le projet du PCF est plus proche de celui de Mitterrand que de Moscou. Même si, pour l’heure, les Français ne sont pas encore convaincus de la pleine indépendance du PCF (34 contre 36 et 30 sans opinion).
lundi 22 octobre 2012
Création d'une banque publique : la Commission européenne bloque l’initiative citoyenne
En juillet dernier, 7 personnalités européennes*, dont
Pierre Laurent, ont déposé une proposition d’initiative citoyenne
européenne pour la création d’une banque publique européenne
exclusivement destinée au financement de services publics et
d’investissements industriels garantissant un haut niveau de droit pour
les salariés et une ambition de transition écologique. La Commission
européenne a bloqué la procédure deux mois plus tard…
Une campagne de proximité pour un haut niveau de proposition politique.
Lors
de son dernier congrès, en décembre 2010, le Parti de la gauche
européenne (PGE), mesurant l’importance de la crise et les risques
populistes et xénophobes a considéré qu’il était de sa responsabilité de
formuler des propositions concrètes de sortie de crise et de
refondation de l’UE. Il a décidé de promouvoir l’idée d’une « Banque
publique européenne axée sur le développement social, écologique et
solidaire » à travers la procédure d’Initiative citoyenne européenne
(ICE).
Les évolutions de la crise financière et bancaire, ainsi
que les conséquences des politiques d’austérité sur les peuples, ont
chaque jour renforcé la nécessité de se confronter à la finance. Face à
l’austérité permanente et à la confiscation des souverainetés
populaires, dont le Traité budgétaire est un des fers de lance, notre
proposition était – et est toujours – de relancer l’investissement
public dans des projets sociaux et industriels et de favoriser
l’intervention des citoyens dans le débat sur la construction
européenne.
Derrière l’idée d’une banque publique européenne, il y
a une grande ambition de refondation de l’UE. Cette idée remet
directement en cause le rôle et les missions de la Banque centrale
européenne, qui aujourd’hui prête aux banques privées – parfois à des
taux très bas – et refuse d’utiliser ce pouvoir de création monétaire au
service de l’emploi, du développement des services publics, de la
transition écologique. De par sa mission de financer le développement
social, écologique et solidaire, son fonctionnement démocratique faisant
intervenir notamment des élus, des acteurs économiques et des
représentants syndicaux et son mode de financement par le produit d’une
taxe sur les transactions financières, une contribution du budget
européen et par des prêts de la Banque centrale européenne, cette banque
publique européenne représenterait un outil novateur susceptible
d’apporter une réponse concrète et progressiste à la crise.
jeudi 11 octobre 2012
mardi 18 septembre 2012
Campagne pour un référendum : Non à l’austérité permanente ! Refusons le Pacte budgétaire, ouvrons le débat en Europe !
Le président de la République veut faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous l’intitulé de « Pacte budgétaire », tel qu’il a été signé par Nicolas Sarkozy le 25 mars dernier. Pourtant, les faibles mesures « de croissance » annoncées le 29 mai dernier ne constituent en rien la « renégociation » promise par le candidat François Hollande d’un traité qui « ajoute l’austérité à l’austérité ».
Ce Pacte budgétaire aggrave les politiques néolibérales
prônées depuis des années et qui ont mené aux problèmes actuels de la
zone euro. Il représente d’abord une absurdité économique. En imposant
que le « déficit structurel » d’un État soit inférieur à 0,5 %, il va
obliger à des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Il va
priver la puissance publique de moyens indispensables pour mener des
politiques permettant d’engager la transition sociale et écologique. Or
nous avons besoin au contraire de développer et de rénover les services
publics et la protection sociale pour répondre aux nombreux besoins non
satisfaits, réduire les inégalités sociales et réaliser l’égalité entre
les femmes et les hommes. Nous avons besoin d’investissements publics
considérables pour financer la transition énergétique, réduire les
pollutions, assurer la reconversion écologique des modes de production
et de consommation, créer des millions d’emplois. L’obligation
d’équilibre budgétaire permanent sera un frein majeur pour s’attaquer à
la crise sociale et écologique.
Dans une Europe où les clients des uns sont les
fournisseurs des autres, cette orientation engagée depuis deux ans amène
aujourd’hui la récession généralisée. Les difficultés de PSA et
d’autres entreprises découlent directement de l’effondrement de la
demande en Europe du Sud. Aujourd’hui le pouvoir d’achat stagne ou
régresse, les entreprises et les collectivités locales réduisent leurs
investissements : dans ce contexte couper dans les dépenses publiques ne
fera qu’aggraver le chômage. Dès 2013, selon une étude du FMI lui-même,
ramener le déficit de la France à l’objectif de 3% du PIB affiché par
le gouvernement créera automatiquement 300 000 chômeurs de plus. La
réduction des recettes fiscales qui en résultera rendra encore plus
difficile la réduction des déficits, que l’austérité était censée
favoriser, « justifiant » ainsi un nouveau tour de vis, etc.
mardi 14 février 2012
Contre la dictature des marchés : Rejeter le nouveau traité européen.
Un groupe de chercheurs rassemblé dans une fondation -l’European Council on Foreign Relations-, basée à Londres, alerte sur les « décrochages européens ». « Les nuages noirs s’accumulent sur l’Europe », écrivent-ils. Ils prédisent même que la crise « risque de faire sentir ses effets en 2012 et les années suivantes ».
De fait, dans plusieurs capitales à travers le monde on s’alarme sur les conséquences du dogme de l’austérité appliqué à l’Union européenne. Celui-là même que les dirigeants de l’Union européenne sous la dictée de Mme Merkel et M. Sarkozy tentent de « constitutionnaliser ». La Grèce qu’ils mettent de fait sous tutelle est leur terrain d’expérimentation. La confédération européenne des syndicats refuse ces projets. Elle refuse aussi le nouveau traité européen. Voilà un bon point d’appui pour les peuples européens.

Ce nouveau traité européen, adopté le lundi 31 janvier par le Conseil européen est d’une extrême gravité. Il doit être ratifié définitivement par ce même Conseil dans quelques semaines, au premier jour de mars. Sans tenir compte de l’opinion des citoyens européens, Merkel et Sarkozy veulent l’imposer au nom d’une prétendue « parole de l’Etat ». Destiné à être intégré au traité de Lisbonne pour aggraver encore ses orientations négatives, il ne fait pourtant l’objet d’aucun décryptage, d’aucune information précise, d’aucun débat dans les grands médias, dont la spécialisation semble être devenue la chasse à la petite phrase, à la valorisation-banalisation de l’extrême -droite, à la dérision abêtissante, à la bipolarisation politicienne, à l’acharnement à déguiser en populiste tout responsable politique de gauche qui ne rentrerait pas dans le cadre de la pensée unique ultralibérale.
Ces mêmes observateurs, partie intégrante du petit microcosme politico-médiatico-sondagier font croire qu’ils attendent avec impatience des programmes présidentiels qu’ils passent à leur scanner programmé avec des idées… de droite. Ainsi, dimanche dernier, lors d’une émission de radio, chaque proposition de Jean-Luc Mélenchon se voyait rétorquer de cette phrase : « … L’Allemagne ne voudra pas ». Qui est l’Allemagne ? Mme Merkel qui vient faire la campagne de son petit télégraphiste Sarkozy en France pour y imposer les mêmes recettes qui font tant de mal à sa population ? Ou n’est-ce-pas le peuple allemand qui souffre des choix ultralibéraux de Mme Merkel ? Tout ce petit monde de “spécialistes” se dit européen et à ce titre a mené campagne pour tous les traités. Mais quelle est donc cette nouvelle conception de la construction européenne qui voudrait que les dirigeants d’un seul pays imposent leurs vues à tous les autres ! A la sainte alliance du Merkozysme, nous opposons l’unité dans l’action des travailleurs allemands et français avec tous ceux de l’Europe. Le programme de M. Sarkozy consiste à terminer le travail qu’il mène depuis cinq ans au service des puissances d’argent. C’est tout le sens de l’exposé de sa dernière émission de télévision. C’est tout le sens du nouveau projet de traité européen. Le fil rouge qui les relie est le texte du Pacte Euro plus, qui est le programme commun de l’ultra droite allemande et française. En réalité, il s’agit du ralliement, de la capitulation sans condition de M. Sarkozy devant les choix antisociaux de Mme Merkel qui font que l’Allemagne détient le record de la précarité et un niveau de pauvreté supérieur à beaucoup d’autres sur notre continent.
jeudi 19 janvier 2012
Quelques réflexions sur l’histoire de la bourgeoisie occidentale.
Que peut nous apprendre encore, aujourd’hui, cette incursion dans le passé médiéval des pays de l’Europe occidentale ? Certainement à réfléchir sur la complexité d’une histoire qui aboutit au XIXe siècle à la domination du capitalisme, y compris dans ses formes les plus récentes de mainmise financière sur les sociétés du XXIe siècle.
Précisons d’abord que du XIIIe à la fin du XVe siècle, soit la seconde moitié du Moyen Âge, l’Europe envisagée se veut la Chrétienté catholique, unissant des pays certes frères, mais qui se battaient autant contre l’Infidèle musulman qu’entre eux. Que signifie passé médiéval ? En Italie et en Allemagne divisées politiquement, comme dans les royaumes de France, d’Angleterre ou ceux d’Espagne, le monde ici-bas était organisé selon une hiérarchie déclarée intangible car voulue par Dieu. Il y avait ceux qui priaient, le clergé, ceux qui combattaient les nobles et ceux qui travaillaient, tous les autres.
Le premier ordre avait pour fonction d’aider les hommes à faire leur salut, le deuxième de les défendre par les armes et le troisième par son labeur permettait aux deux premiers d’exercer leur fonction. Si chacun restait à sa place et accomplissait ses tâches, tout allait pour le mieux. Il faut remarquer que cette organisation idéale supposait que chaque ordre était solidaire des deux autres et qui si l’un venait à manquer à ses devoirs il était d’autant plus coupable qu’il était considéré comme supérieur. C’est ce qui, en France anima les révoltes urbaines et populaires fondées sur les reproches adressés au deuxième ordre qui avait failli à sa tâche de défense du royaume vaincu deux fois à Crécy en 1346 puis à Poitiers en 1356. Rappeler la logique de cette idéologie très forte est nécessaire, cependant, concrètement, les sociétés s’intégraient mal dans ce schéma qu’il a fallu adapter au fur et à mesure. Une des difficultés majeures qui se révélaient était la place, parmi le troisième ordre de ceux qui commerçaient, gagnaient de l’argent, en prêtaient ou s’en servaient pour faire travailler les artisans et ouvriers dans les villes qui s’étaient développées dans tout l’Occident. Cette élite urbaine était-elle rabaissée dans la masse des travailleurs ou fallait-il lui faire une place dans le petit monde de ceux qui gouvernent ? La bourgeoisie moderne a pris ses racines dans ce milieu neuf, urbain et marchand, mais plein de contradictions.
Précisons d’abord que du XIIIe à la fin du XVe siècle, soit la seconde moitié du Moyen Âge, l’Europe envisagée se veut la Chrétienté catholique, unissant des pays certes frères, mais qui se battaient autant contre l’Infidèle musulman qu’entre eux. Que signifie passé médiéval ? En Italie et en Allemagne divisées politiquement, comme dans les royaumes de France, d’Angleterre ou ceux d’Espagne, le monde ici-bas était organisé selon une hiérarchie déclarée intangible car voulue par Dieu. Il y avait ceux qui priaient, le clergé, ceux qui combattaient les nobles et ceux qui travaillaient, tous les autres.
Le premier ordre avait pour fonction d’aider les hommes à faire leur salut, le deuxième de les défendre par les armes et le troisième par son labeur permettait aux deux premiers d’exercer leur fonction. Si chacun restait à sa place et accomplissait ses tâches, tout allait pour le mieux. Il faut remarquer que cette organisation idéale supposait que chaque ordre était solidaire des deux autres et qui si l’un venait à manquer à ses devoirs il était d’autant plus coupable qu’il était considéré comme supérieur. C’est ce qui, en France anima les révoltes urbaines et populaires fondées sur les reproches adressés au deuxième ordre qui avait failli à sa tâche de défense du royaume vaincu deux fois à Crécy en 1346 puis à Poitiers en 1356. Rappeler la logique de cette idéologie très forte est nécessaire, cependant, concrètement, les sociétés s’intégraient mal dans ce schéma qu’il a fallu adapter au fur et à mesure. Une des difficultés majeures qui se révélaient était la place, parmi le troisième ordre de ceux qui commerçaient, gagnaient de l’argent, en prêtaient ou s’en servaient pour faire travailler les artisans et ouvriers dans les villes qui s’étaient développées dans tout l’Occident. Cette élite urbaine était-elle rabaissée dans la masse des travailleurs ou fallait-il lui faire une place dans le petit monde de ceux qui gouvernent ? La bourgeoisie moderne a pris ses racines dans ce milieu neuf, urbain et marchand, mais plein de contradictions.
mercredi 30 novembre 2011
Crise en Europe : déclaration de la direction du PGE - European Left.
Peuples d'Europe, unissons-nous !
La zone euro et l’UE sont aujourd’hui confrontées à la situation la plus critique qu’elles aient connu depuis leur fondation. La zone euro est remise en cause, mais l’ensemble de la structure institutionnelle de l’UE aussi. Le processus d’unification européenne a été transformé en une arme idéologique et politique au service du capital, dans le conflit qui l’oppose aux travailleurs. Dans ces conditions, le “sauvetage” de l’euro se fait au détriment de la majorité des peuples en Europe.
Ce qui vient de se produire en Italie démontre que nous avions raison de dire que la Grèce était le lieu d’expérimentation des politiques qui attendent l’ensemble de l’Europe. Cette expérience a été un échec et il est clair que tant que la Grèce subira cette tragédie sociale, “l’équilibre budgétaire” ne sera jamais réalisé. La crise s’étend désormais à toute la zone euro et au-delà. Cette expérience d’ultra-austérité, le démantèlement de l’Etat providence et l’appauvrissement du peuple doivent être stoppés.
Dans cette crise structurelle, dans cette crise du système capitaliste, les conceptions égoïstes sont vouées à l’échec. Pourtant si nous n’arrivons pas à contrer l’offensive autoritaire qui se développe en Europe, la porte est ouverte à une nouvelle hégémonie des approches nationalistes et xénophobes.
mardi 8 novembre 2011
Le mouvement fédéraliste européen n'est que le chien de garde des USA !
Article traduit de l'anglais avec le service de google, c'est un article de Ambrose Evans-Pritchard daté de septembre 2000 dans le Daily Telegraph.
Euro-fédéralistes financés par des chefs d'espionnage américains.
Des documents déclassifiés du gouvernement américain montrent que le renseignement américains, a mené une campagne dans les années cinquante et soixante à créer une dynamique pour une Europe unie. Elle a financé et dirigé le mouvement fédéraliste européen.
Les documents confirment les soupçons exprimés à l'époque que l'Amérique a été agressive travaille dans les coulisses pour pousser la Grande-Bretagne dans un Etat européen. Un mémorandum daté du 26 Juillet, 1950, donne des instructions pour une campagne de promotion d'un parlement à part entière européenne. Il est signé par le général William Donovan J, chef du Bureau américain des services stratégiques en temps de guerre, précurseur de la CIA.
Les documents ont été trouvés par Joshua Paul, chercheur à l'Université de Georgetown à Washington. Ils incluent les fichiers libérés par les Archives nationales américaines. Principal outil de Washington pour l'élaboration de l'agenda européen était le Comité américain pour une Europe unie, créée en 1948. Le président a été Donovan, ostensiblement un avocat privé d'ici là.
Euro-fédéralistes financés par des chefs d'espionnage américains.
Des documents déclassifiés du gouvernement américain montrent que le renseignement américains, a mené une campagne dans les années cinquante et soixante à créer une dynamique pour une Europe unie. Elle a financé et dirigé le mouvement fédéraliste européen.
Les documents confirment les soupçons exprimés à l'époque que l'Amérique a été agressive travaille dans les coulisses pour pousser la Grande-Bretagne dans un Etat européen. Un mémorandum daté du 26 Juillet, 1950, donne des instructions pour une campagne de promotion d'un parlement à part entière européenne. Il est signé par le général William Donovan J, chef du Bureau américain des services stratégiques en temps de guerre, précurseur de la CIA.
Les documents ont été trouvés par Joshua Paul, chercheur à l'Université de Georgetown à Washington. Ils incluent les fichiers libérés par les Archives nationales américaines. Principal outil de Washington pour l'élaboration de l'agenda européen était le Comité américain pour une Europe unie, créée en 1948. Le président a été Donovan, ostensiblement un avocat privé d'ici là.
lundi 5 septembre 2011
L’Union européenne à la croisée des chemins.
Article publié dans la Lettre des Relations Internationales du PCF de juillet 2011.
L’iniquité des plans d’austérité et de régression sociale en Europe appelle la construction d’alternatives progressistes, de convergences démocratiques entre les deux rives de la Méditerranée.
Ultimatums, chantage, passage en force, répression, rien n’aura été épargné au peuple grec massivement mobilisé contre le plan de désendettement et la nouvelle cure d’austérité que lui impose l’UE et le FMI ; ceux-ci vont se traduire par un racket sans précédent sur les biens publics de ce pays et de nouveaux sacrifices intolérables infligés à un peuple déjà durement frappé par la crise.
Le hold–up contre la démocratie, avalisé par le gouvernement de Papandreou, ne serait pourtant qu’une première étape (1). Ainsi, au nom de la réduction des déficits publics et de l’explosion de la dette souveraine des états, dont le capital est largement responsable, les gouvernements de l’UE, sous la houlette franco-allemande, tentent d’instaurer, avec le « Pacte pour l’euro plus », une « gouvernance économique », qui se traduit par une perte de souveraineté considérable des états membres sur leur politique économique, notamment
budgétaire ; par un renforcement drastique du pacte de stabilité avec des sanctions y compris préventives pour les pays qui n’en respecteraient pas les critères et un nouveau transfert massif de la richesse produite du travail vers le capital.
« La crise grecque a eu du bon ». Il n’y aurait d’autre alternative, pour les pays de l’euro dont la France, que celle « du sang et des larmes » (2).
L’iniquité des plans d’austérité et de régression sociale en Europe appelle la construction d’alternatives progressistes, de convergences démocratiques entre les deux rives de la Méditerranée.
Ultimatums, chantage, passage en force, répression, rien n’aura été épargné au peuple grec massivement mobilisé contre le plan de désendettement et la nouvelle cure d’austérité que lui impose l’UE et le FMI ; ceux-ci vont se traduire par un racket sans précédent sur les biens publics de ce pays et de nouveaux sacrifices intolérables infligés à un peuple déjà durement frappé par la crise.
Le hold–up contre la démocratie, avalisé par le gouvernement de Papandreou, ne serait pourtant qu’une première étape (1). Ainsi, au nom de la réduction des déficits publics et de l’explosion de la dette souveraine des états, dont le capital est largement responsable, les gouvernements de l’UE, sous la houlette franco-allemande, tentent d’instaurer, avec le « Pacte pour l’euro plus », une « gouvernance économique », qui se traduit par une perte de souveraineté considérable des états membres sur leur politique économique, notamment
budgétaire ; par un renforcement drastique du pacte de stabilité avec des sanctions y compris préventives pour les pays qui n’en respecteraient pas les critères et un nouveau transfert massif de la richesse produite du travail vers le capital.
« La crise grecque a eu du bon ». Il n’y aurait d’autre alternative, pour les pays de l’euro dont la France, que celle « du sang et des larmes » (2).
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