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jeudi 20 février 2014

Compétitivité : Rétablir la vérité et contre-attaquer (Yves Dimicoli)

La logique financière des grands groupes :

En 2011, les groupes du CAC 40 ont réalisé pour 74 milliards € de bénéfices nets, et  ils ont versé près de 51% de ces bénéfices en dividendes, à l'image de Sanofi, qui s’apprête à détruire 1 000 emplois, qui a réalisé, l’an dernier, un bénéfice net de 5,7 milliards € (+ 4 %) et en a distribué 44 % en dividendes.

En cassant et  précarisant l'emploi, en  limitant les investissements, les efforts de recherche et de formation en France et en Europe, ces grands groupes  ont accumulé, en 2011, une trésorerie de 267 milliards € qui sert à spéculer, soit l'équivalent de la totalité des ressources nettes de l'État ! Très internationalisés, ils continuent massivement à délocaliser: En 2009, selon l'INSEE, 52% de l’ensemble des filiales et des effectifs des groupes français internationalisés étaient situés hors de France où ils réalisaient la moitié de leur chiffre d’affaires. En 2010, les investissements directs à l'étranger ont totalisé 58 milliards d'euros et sont passés à 65 milliards d'euros en 2011.

Les multinationales ont bénéficié d'une très grande part des 172 milliards € annuels de niches fiscales et sociales accordées aux entreprises. Ces avantages ont été donnés sans contrepartie en termes d'emploi, de formation, de salaires. Le total cumulé des exonérations de charges patronales dépasse largement les 200 milliards € depuis 1993.

Cette logique casse l'emploi, creuse les déficits et démantèle le tissu des PME-PMI. Alors que, sous le quinquennat Sarkozy, les groupes ont vu leur taux d'imposition effectif sur leurs bénéfices réduit à 8 %, les PME ont vu leur taux majoré de l'ordre de 20 %.

Les grands groupes français imposent des conditions de plus en plus criminelles aux PME-PMI qui  ont subi de plein fouet le resserrement du crédit bancaire, malgré les énormes aides accordées aux banques.

Quel exemple allemand ?

Le Medef n'hésite pas à répéter, encore et toujours, qu'il y aurait en France un « excès de coût du travail » qui expliquerait nos difficultés à l'exportation, donc notre commerce extérieur très déficitaire (70 milliards d'euros en 2011) et, en conséquence, nos pertes d'emplois, dans l'industrie particulièrement. Il mène constamment campagne pour la baisse des « charges sociales », en fait les cotisations sociales patronales. Il continue de considérer comme le diable l'éventualité d'une augmentation générale des salaires à partir de celle du SMIC, aussi faible soit-elle.

Ces pourfendeurs du « modèle social » français, qui serait la cause fondamentale de l'inefficacité de notre système productif, mettent alors sans cesse en avant le « modèle allemand » dont ils vantent l'efficacité supérieure en prétendant qu'elle aurait été acquise grâce au « courageux » tournant de la politique social-libérale du chancelier G. Schroeder de baisse du coût du travail et de flexibilisation précaire du travail et de l'emploi.
Il faut rétablir la vérité !

jeudi 16 mai 2013

Encore une preuve que le libéralisme provoque la ruine de notre pays...

Article venant de Médiapart. Il peut être mis en parallèle avec le graphique que j'ai utilisé dans ce précédant article

LES CHIFFRES DE LA DEBACLE SARKOZIENNE SONT ARRIVES! 

Nous avons désormais tous les chiffres!
ET ILS PARLENT D’EUX-MÊMES…
Non pas qu’ils soient incontestables, ils dépendent des paramètres choisis…
Mais, cependant, ils valent mieux qu'un long discours.

ANALYSONS CES CHIFFRES…

Dette de l'État stricto sensu (source AFT (Agence France Trésor) ou "encours de la dette négociable" :
En 2007 = 921 milliards.
En 2012 = 1 386 milliards.
Soit une augmentation  de 465 milliards sous le règne de Sarkozy - (hors organismes sociaux et collectivités territoriales).

Dette de la France au sens de Maastricht (source INSEE, chiffres au 3ème trimestre 2012) comprenant toutes les dettes : État + organismes sociaux et collectivités territoriales.
En 2007 = 1 221,1 milliards.
En 2012 = 1 818,1 milliards.

Augmentation : 597 milliards sous le règne de Sarkozy - (au 30 septembre 2012).
Croissance économique (source Eurostat) :
En 2007 = + 2,3%.
En 2012 = 0,0%.

Récession sous le règne de Sarkozy !
Comparaison : taux de l'Allemagne en 2007 = + 3,3% ; en 2012 = + 0,7%. (mais avec le soutien des affairistes britanniques, américains, etc…)

Balance commerciale (source Eurostat) :
En 2007 = − 51,988 milliards
En 2012 = − 81,447 milliards.

Détérioration : 55% sous le règne de Sarkozy -.
Comparaison, balance de l'Allemagne
En 2007 = + 194,259.
En 2012 = + 185,004.
(mais avec le soutien des affairistes britanniques, américains, etc…)

jeudi 26 avril 2012

Après le 1er tour : quelques constats...

Aperçu général. 

 Le corps électoral a augmenté de 6,71% entre 2007 et 2012, en passant de 699 684 électeurs en 2007 à 746 616 électeurs en 2012.

L’abstention augmente en passant de 98 760 électeurs en 2007 (soit 14,11% du corps électoral) à 133 194 personnes en 2012 (soit 17,84%), soit une augmentation de 25% en termes d’électeurs qui s’abstiennent (+ 3,73%).

Les Blancs et nuls augmentent aussi : de 7513 personnes votant blanc ou nul en 2007 (soit 1,25% des suffrages), elles passent à 10 477 en 2012 (soit 1,71%).

Les suffrages exprimés baissent en pourcentage en rapport avec le corps électoral (passant de 84,81% en 2007 à 80,76% en 2012) mais augmentent en termes de voix : on passe de 593 411 suffrages exprimés en 2007 pour 602 945 suffrages exprimés en 2012 (+ 1,61%).

12 candidats en 2007 pour 10 candidats en 2012


mardi 13 mars 2012

Sako nous ressort Enrico mais c'est un chouia plus compliqué...


Enrico Marcias dans les meeting de Sarkozy, c'est comme un colon pied noir en voiture américaine dans les films d'Alexandre Arcady sur l'Algérie du temps de la colonie : ça vient au moins une fois !

Et comme cela m'énerve que certains prétendent parler ou représenter les intérêts de gens honnêtes que je connais bien puis qu'il s'agit de proches (j'ai une grande famille !). Les Le Pen et Sarkozy peuvent aller se peler... Il me monte une colère assez carabinée de voir se type de personnes parler d'eux comme ils le font.

La réflexion étant meilleure que la colère, je reproduis  ici un article de Roger Hillel venant du site de l'ANPNPA (Association nationale des Pieds Noirs progressistes et de leurs amis).

A propos du vote pied noir,
La concomitance, dimanche 29 janvier, entre l’inauguration du centre de documentation des Français d’Algérie et le meeting de Marine le Pen a donné cours à un raccourci selon lequel les pieds-noirs voteraient massivement pour le Front National. Autant, cela peut s ’appliquer au vote des adhérents du cercle algérianiste, cette association de pieds-noirs nostalgiques de l’Algérie française, autant, il serait faux de l’extrapoler à toute la communauté pied-noir.