Après
le premier tour des élections municipales, le Conseil départemental du PCF 34 a
fait une analyse des élections municipales et des alliances en cours pour le
deuxième tour.
En
votant pour le 1er tour des élections municipales, des milliers
d’électrices et d’électeurs, soit 65%, viennent de marquer un attachement
profond à leurs communes et à la démocratie de proximité.
Les
taux d’abstentions sont très variables mais ils avoisinent un taux de 35%.
Cette abstention exprime la mal vie et le déficit d’espoir commun
ressenti par les héraultais.
L’insécurité
de la vie et la misère sociale nuisent gravement à la démocratie et à la
citoyenneté dont se sentent dépossédés de nombreux électeurs. L’abstention
exprime aussi une déception toujours plus vive devant l’absence de réponses
politiques aux besoins populaires.
Cette
absence de perspectives à gauche, les renoncements successifs du gouvernement,
profitent malheureusement à la droite qui est en progression, sauf à
Montpellier où l’apparition d’un candidat dissident du PS partage une liste
avec des colistiers clairement marqués à droite et où le Front national double
ses voix.
Le
FN enregistre dans certaines villes et à Béziers particulièrement un score très
important.
C’est
une alerte sérieuse qui nous appelle à une mobilisation de l’ensemble des
forces de gauche.
Au second tour, ce dimanche 30 mars, l’heure est à la mobilisation, au
rassemblement de toute la gauche pour battre la droite et le Front national.
Le
Parti Communiste Français appelle à poursuivre la mobilisation dans les villes
où la gauche était rassemblée dès le 1er tour comme à Frontignan,
Montagnac, Lodève, etc… Le PCF appelle à un large rassemblement à gauche là où
ce n’était pas le cas comme à Sète, Montpellier pour permettre le maximum de
victoires et d’élu-e-s communistes dimanche prochain.
Il
faut donc poursuivre le travail de terrain avec les citoyens et tous les
élu-e-s de gauche pour réaliser le rassemblement de toutes les forces
politiques, sociales et culturelles pour un changement de cap radical à gauche.
Montpellier, le 26 mars 2014.