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mardi 21 mai 2013

La réindustrialisation du XXIème siècle : frabs-labs, imprimante 3D et partage des savoirs.

Qui a dit que les longs weekends ruinent l'économie ??? Pas moi car hier, en écoutant  sur France-Inter l'émission "Service public" sur les imprimantes 3D et les frabs-labs j'ai pris conscience que la réflexion politique au sein de mon parti, le PCF, est quand même sacrément en avance (voir le texte de mon camarade Yann Le Pollotec) et en plus, cela m'a pas réconcilier avec tous les experts  médiatiques qui travaillent contre l'excellence de la recherche Française...

Voici le texte (datant de novembre 2011) soumis au dernier congrès du PCF par mon camarade. Vous pouvez trouver un complément du même auteur dans la revue théorique du PCF " La revue du Projet" d'avril 2013.

Connectons nous à toutes celles et ceux qui veulent partager les savoirs et les savoir-faire : Ils et elles ont comme nous l’ambition de changer le monde..


Notre Parti développe à l’échelle macro une vision pertinente du monde et des propositions qui, pour une part, recueillent déjà l’assentiment d’une majorité de la société française, d’après les enquêtes d’opinion. Mais dès que nous passons à l’échelle micro, à l’échelle du quotidien et de la « transformation sociale pratique », nous avons du mal à chevaucher les contradictions inhérentes à cette échelle.

En restant limités, trop souvent, à des postures de principe, certes justes, mais désincarnées et sans prise sur le monde réel, nous donnons malgré nous l’impression de renvoyer la visée communiste à une espérance millénariste. Or nos concitoyens vivent ici et maintenant avec leurs souffrances, leurs besoins immédiats en emploi, logement, salaire, retraite, études des enfants, accès aux soins… et leurs propres contradictions…Ils sont de plus conscients de n’avoir qu’une vie.

Si nous voulons devenir une force politique incontournable dans la France du XXIe siècle, il faut établir une connexion forte entre notre vision humaniste du monde, nos propositions politiques à l’échelle macro et la vie concrète de chacun à l’échelle micro. Établir cette connexion passe évidement par l’intervention des communistes dans les luttes, dans le développement du mouvement populaire et sa dimension de « démocratie participative », mais cela ne suffira pas si nous ne sommes pas capables de nous appuyer sur le nouveau qui est en train de naître des contradictions et des convulsions de la crise du système de domination capitaliste.

Ainsi, comme communistes nous sommes porteurs de l’espérance d’une société où l’être humain s’émancipe des aliénations engendrées par le travail salarié, la division du travail, et le consumérisme. Une société où le producteur ne soit plus dépossédé de la richesse qu’il produit. Mais lorsqu’il s’agit de passer aux travaux pratiques nous en restons trop souvent au stade de la dénonciation des ravages du capitalisme et de sa variante productiviste. En rester à la dénonciation encourage, à notre corps défendant, l’idée que changer la société est impossible et que, seule la recherche individuelle ou via des réseaux communautaires, d’une place dans la société telle qu’elle est, reste possible. Nous demeurons trop focalisés ce qu’il y a de mort dans notre société et pas assez sur le vif, pas assez sur ce qui émerge de radicalement nouveau.