Article venant de Médiapart. Il peut être mis en parallèle avec le graphique que j'ai utilisé dans ce précédant article
LES CHIFFRES DE LA DEBACLE SARKOZIENNE SONT ARRIVES!
Nous avons désormais tous les chiffres!ET ILS PARLENT D’EUX-MÊMES…
Non pas qu’ils soient incontestables, ils dépendent des paramètres choisis…
Mais, cependant, ils valent mieux qu'un long discours.
ANALYSONS CES CHIFFRES…
Dette de l'État stricto sensu (source AFT (Agence France Trésor) ou "encours de la dette négociable" :
En 2007 = 921 milliards.
En 2012 = 1 386 milliards.
Soit une augmentation de 465 milliards sous le règne de Sarkozy - (hors organismes sociaux et collectivités territoriales).
Dette de la France au sens de Maastricht (source INSEE, chiffres au 3ème trimestre 2012) comprenant toutes les dettes : État + organismes sociaux et collectivités territoriales.
En 2007 = 1 221,1 milliards.
En 2012 = 1 818,1 milliards.
Augmentation : 597 milliards sous le règne de Sarkozy - (au 30 septembre 2012).
Croissance économique (source Eurostat) :
En 2007 = + 2,3%.
En 2012 = 0,0%.
Récession sous le règne de Sarkozy !
Comparaison : taux de l'Allemagne en 2007 = + 3,3% ; en 2012 = + 0,7%. (mais avec le soutien des affairistes britanniques, américains, etc…)
Balance commerciale (source Eurostat) :
En 2007 = − 51,988 milliards
En 2012 = − 81,447 milliards.
Détérioration : 55% sous le règne de Sarkozy -.
Comparaison, balance de l'Allemagne
En 2007 = + 194,259.
En 2012 = + 185,004.
(mais avec le soutien des affairistes britanniques, américains, etc…)
Taux de chômage (source Eurostat) :
En 2007 = 8,4%.
En 2012 = 10,2%.
Détérioration : 1,8% sous le règne de Sarkozy -
Allemagne. En 2007 = 8,7% En 2012 = 5,5%.
Taux d'emploi (source Eurostat) :
En 2007 = 69,8%.
En 2011 (2012 pas disponible) = 69,2%.
Détérioration : 0,6% sous le règne de Sarkozy.
Allemagne. En 2007 = 72.9% En 2011= 76.3%
Emploi, nombre de postes de travail disparus (source INSEE, "ensemble des secteurs marchands (hors agriculture)") :
En 2007 = 16, 3972 millions.
En 2012 = 15,9605 millions.
Perte de 436 700 postes de travail sous le règne de Sarkozy.
Entre 2007 et 2012 les recettes fiscales ont baissé de 196 milliards donc 5 années de pertes de recettes non compensées.
Comment ?
Trois principales niches fiscales concernant l’impôt sur les sociétés et avantageant les grands groupes :
1 - Le Régimes des sociétés mères et filiales qui nous a coûté 34,9 milliards d’euros pour l’année 2009.
2 - Le Régime d’intégration fiscale qui nous a coûté de 19,5 milliards d’euros pour l’année 2009.
3 - La ni-Niche Copé (taxation à taux réduit des plus-values à long terme provenant de cession de titres de participation) qui nous a coûté8 milliards d’euros en 2009.
Pour ces trois niches fiscales : un manque à gagner de 62,4 milliards d’euros sous le règne de Sarkozy. Une paille !
S’y ajoute le coût des trois niches fiscales ajoutées par Sarkozy (selon la cour des comptes)
1 - Heures supplémentaires qui nous a coûté 4,5 milliards d’euros.
2 - TVA réduite sur la restauration qui nous a coûté 3,5 milliards d’euros.
3 - Passage du bouclier fiscal à 50 % des revenus déclarés qui nous a coûté 0,7 milliards d’euros.
Soit un coût total de 8,7 milliards d’euros pour ces trois niches fiscales sous le règne de Sarkozy. Une paille !
Au total pour les 6 niches fiscales : 71 milliards d’euros.
A comparer avec le plan de rigueur de 8 milliards d’euros !
MAIS…
Il faudrait ajouter à cela :
1 - La baisse de l’impôt sur le revenu due à la diminution du nombre de tranches (de 13 avant 1986 à 5 aujourd’hui),
2 – Le passage de la tranche supérieure de 65 % (avant 1986) à 41% aujourd’hui.
Soit un coût total de 15 milliards d’euros en 2009 sous le règne de Sarkozy..
Il ne faudrait pas oublier :
La baisse du taux de l’impôt sur les sociétés (avant même les niches fiscales) de 50 % à 34,6 % aujourd’hui.
Soit un coût total de 20 milliards d’euros en 2010 (Rapport de la Courdes comptes 2010).
Soit : 71 + 35 = 106 milliards d’euros en une année sous le règne de Sarkozy !
Mais n’oublions pas aussi les niches sociales : 42 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales en 2009 (Rapport du Sénateur de droite Jean-Jacques Jégou au nom de la commission des finances du Sénat – 2010)
Et les intérêts payés aux détenteurs de la dette publique : 48 milliards d’euros en 2009.
Au total : 106 + 42 + 48 = 196 milliards d’euros en 2009
Alors que le déficit public (État, Sécurité sociale, Collectivités territoriales, organismes centraux) s’élevait à 145 milliards d’euros.
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