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vendredi 26 avril 2013

Le chiffre magique de 3% des experts faussaires ... n'est qu'un leurre !

Son inventeur : un fonctionnaire des finances du nom de Guy Abeille.
Voici l'article du Parisien qui explique sa naissance.

3% de déficit : «Le chiffre est né sur un coin de table»

Monsieur « 3% », c'est lui. Pull en cachemire bleu et petites lunettes, Guy Abeille est l'inventeur d'un concept martelé par tous les gouvernements de droite comme de gauche depuis trois décennies : « Le déficit public ne doit pas dépasser les 3% de la richesse nationale (PIB). » Une règle du 3% qui justifie toutes les hausses d'impôts et toutes les réformes depuis trente ans.
 

Alors, lorsque l'on croise cet économiste dans un café de la rive gauche on s'attend à ce que cet ancien haut fonctionnaire de la direction du Budget sorte d'étranges graphiques. Mais, surprise, il lâche : « On a imaginé ce chiffre de 3% en moins d'une heure, il est né sur un coin de table, sans aucune réflexion théorique. »

On peine à le croire, alors il raconte : « C'était un soir de mai 1981. Pierre Bilger, le directeur du Budget de l'époque, nous a convoqués avec Roland de Villepin (NDLR : cousin de Dominique). Il nous a dit : Mitterrand veut qu'on lui fournisse rapidement une règle facile, qui sonne économiste et puisse être opposée aux ministres qui défilaient dans son bureau pour lui réclamer de l'argent. »

mercredi 13 mars 2013

La gauche européenne rejette le cadre financier pluriannuel du Conseil européen.



Le projet d’accord du Conseil européen sur le futur cadre financier pluriannuel de l’Union européenne pour les sept années à venir (2014 – 2017) est inacceptable. 

Cet accord ouvre la voie à sept années d’austérité et de ralentissement économique en Europe et renie la notion de solidarité européenne.

Contrairement aux déclarations officielles, les chefs d’Etat et de gouvernement proposent des coupes dans des domaines tels que le Fonds Social Européen, qui concernent principalement les vies des citoyens européens en temps de crises.

Nous remarquons avec consternation que les chefs d’Etat européens ont choisi de frapper fort sur les citoyens les plus démunis : le budget dédié à l’aide alimentaire qui était d’environ 3,5 milliards d’euros pour la période 2007-2013 sera drastiquement réduit. Il ne sera que de 2,5 milliards d’euros pour les années 2014-2020 ; en sachant qu’il couvrira alors 28 et non plus 27 Etats. La solidarité est une fois de plus sacrifiée sur l’autel de l’austérité budgétaire alors que le nombre de personnes vivant en-deçà du seuil de pauvreté dans l’Union européenne est passé de 18 à 25 millions entre 2008 et 2012.  C’est un dommage qui ne peut qu’alimenter le rejet croissant de l’Union Européenne par ses peuples.

Les violentes coupes budgétaires prévues pour la politique de cohésion et la politique agricole commune, respectivement amputées de 8% et de 16%, sont la conséquence directe de cet abandon. En délaissant ces politiques, qui constituent les politiques redistributives par excellence de l’Union Européenne, la décision est prise d’oublier une fois pour toutes le projet d’une Union basée sur la solidarité.

Nous sommes totalement opposés à la direction qu’ont prise les politiques européennes. Nous rejetons sans réserve les coupes budgétaires généralisées qui pénalisent tous les citoyens européens mais d’abord et avant tout la jeunesse, les agriculteurs, les pêcheurs, les chercheurs, les universités, les collectivités locales, les projets environnementaux.

Les aides d’Etat à l’agriculture, la pêche, l’industrie, et bientôt aux collectivités territoriales sont réglementées et, dans la plupart des cas, interdites par les dispositions des Traités établissant les règles du marché intérieur. La réorientation vers l’agriculture paysanne, plus respectueuse de l’environnement et des agriculteurs est totalement absente. La PAC continuera de bénéficier aux plus grandes exploitations et à celles qui polluent le plus. Sans les programmes européens financés à la hauteur des besoins et des enjeux, tout ce qui concerne la vie quotidienne des citoyens européens sera gravement atteint s’il n’y a pas de possibilité d’octroyer une aide budgétaire nationale supplémentaire.

lundi 22 octobre 2012

Création d'une banque publique : la Commission européenne bloque l’initiative citoyenne

En juillet dernier, 7 personnalités européennes*, dont Pierre Laurent, ont déposé une proposition d’initiative citoyenne européenne pour la création d’une banque publique européenne exclusivement destinée au financement de services publics et d’investissements industriels garantissant un haut niveau de droit pour les salariés et une ambition de transition écologique. La Commission européenne a bloqué la procédure deux mois plus tard…

Une campagne de proximité pour un haut niveau de proposition politique.

Lors de son dernier congrès, en décembre 2010, le Parti de la gauche européenne (PGE), mesurant l’importance de la crise et les risques populistes et xénophobes a considéré qu’il était de sa responsabilité de formuler des propositions concrètes de sortie de crise et de refondation de l’UE. Il a décidé de promouvoir l’idée d’une « Banque publique européenne axée sur le développement social, écologique et solidaire » à travers la procédure d’Initiative citoyenne européenne (ICE).

Les évolutions de la crise financière et bancaire, ainsi que les conséquences des politiques d’austérité sur les peuples, ont chaque jour renforcé la nécessité de se confronter à la finance. Face à l’austérité permanente et à la confiscation des souverainetés populaires, dont le Traité budgétaire est un des fers de lance, notre proposition était – et est toujours – de relancer l’investissement public dans des projets sociaux et industriels et de favoriser l’intervention des citoyens dans le débat sur la construction européenne.

Derrière l’idée d’une banque publique européenne, il y a une grande ambition de refondation de l’UE. Cette idée remet directement en cause le rôle et les missions de la Banque centrale européenne, qui aujourd’hui prête aux banques privées – parfois à des taux très bas – et refuse d’utiliser ce pouvoir de création monétaire au service de l’emploi, du développement des services publics, de la transition écologique. De par sa mission de financer le développement social, écologique et solidaire, son fonctionnement démocratique faisant intervenir notamment des élus, des acteurs économiques et des représentants syndicaux et son mode de financement par le produit d’une taxe sur les transactions financières, une contribution du budget européen et par des prêts de la Banque centrale européenne, cette banque publique européenne représenterait un outil novateur susceptible d’apporter une réponse concrète et progressiste à la crise.

mardi 17 janvier 2012

Samedi 21 janvier : Marche départementale contre l'austérité, Montpellier, Place de la Comédie à 15h

Initiative du PCF dans le cadre du front de gauche.

Nous appelons toutes celles et ceux qui en ont assez de subir la politique brutale et dévastatrice du gouvernement. Toutes celles et ceux qui, au regard de leur revenu, de leur travail, de leurs études, de leur vie se sentent méprisés à bouger, à se rassembler le
samedi 21 janvier à 15 h 00 place de la comédie Montpellier.
Nous avons face à la crise, différentes analyses et propositions. Nous revendiquons pour vivre mieux différentes mesures.
Nous devons avoir une ambition commune, faire bouger les choses, cela ne plus durer.
Ensemble, nous sommes la solution ! Nous bougerons l’Hérault !