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samedi 4 juillet 2020

L'histoire de l'esclavage comme histoire originaire du capitalisme... Une très belle série d'ARTE.

Une bonne réalisation, un sujet passionnant, des angles d'analyses qui nous sortent des analyses des faux historiens et des chroniqueurs négationnistes qui peuplent les plateaux télés.
Un vrai travail d'information et de vulgarisation.


dimanche 22 juin 2014

Qui paye le sauvetage des banques... Une enquête sur ARTE.

Quand les banques américaines fournissaient des devises aux nazis...

Fabrizio Calvi et Steeve Baumann se sont plongés dans 250 000 pages de dossiers déclassifiés de la CIA, du FBI et des services secrets de l’armée américaine, le tout recouvrant une période allant de la fin des années 30 jusqu’au début des années 80. Les services secrets auraient ainsi entretenu des rapports avec les nazis.
Les Américains ont-ils laissé faire l’inimaginable sans réagir ? Quels ont été les enjeux politiques et humains de cette entreprise sans nom ? Des témoignages de spécialistes et d’anciens responsables viennent étoffer les recherches d’un documentaire explosif sur cette sombre partie de l’Histoire américaine.
Bref, une nouvelle démonstration de la vérité de certains historiens comme Annie Lacroix-Riz

jeudi 24 avril 2014

L’industrie au cœur du projet communiste - Revue Le Projet - avril 2014.

Le PCF s'apprête à tenir sa convention nationale sur l'industrie après celle qu'il avait consacré à l'automne à son projet européen.
Entretien avec Alain Obadia, responsable national « Production, industrie et service » et président de la Fondation Gabriel-Péri, sur la réflexion des communistes à propos du déclin industriel de la France et de la perspective de transformation du modèle productif dont ils sont porteurs.


Les plans de licenciements dans l’industrie s’enchaînent, les pouvoirs publics ne peuvent-ils donc rien ?
 
2013 a été une année noire pour les suppressions d’emplois et les fermetures de sites. Plus de 1 000 plans « sociaux » ! L’industrie a payé un lourd tribut : plus de 40 000 suppressions de postes directes sans compter les emplois « induits » ainsi que les dégâts provoqués sur le tissu local. Et comment ne pas souligner la faiblesse des investissements sur notre sol qui constitue une part essentielle de la désindustrialisation !
Au-delà des effets de manches d’Arnaud Montebourg, force est de constater que le gouvernement reste d’une passivité consternante. Le pouvoir s’est explicitement aligné sur le crédo patronal autour du triptyque baisse des « char­ges » / compétitivité/ création d’emplois. La probabilité est nulle que cette approche qui a conduit à l’échec depuis des années se transforme soudain en solution efficace.
En réalité, les pouvoirs publics pourraient, s’ils en avaient la volonté politique, se donner les moyens d’intervenir. Interdire les licenciements dans les entreprises qui réalisent des profits (licenciements boursiers), à tout le moins obliger les groupes souhaitant fermer un site dans ces conditions à trouver un repreneur (et pas seulement à le chercher !), établir un  droit de véto suspensif des élus du personnel en cas de fermeture ou de délocalisation et l’obligation d’examiner les propositions des salariés, instaurer le droit de reprise de l’activité par les salariés en coopérative s’ils le souhaitent ; voilà quelques instruments dont la concrétisation serait possible à court terme et qui permettraient de peser positivement sur la situation.

jeudi 9 janvier 2014

Une révolution fiscale pour un changement de cap !


Ep.22 - Révolution fiscale par CN-PCF

Pour une politique de progrès social. 

Dans le cadre du projet de loi de finances 2014, les député-e-s du Front de gauche ont déposé une série d’amendements pour combattre la politique libérale et austéritaire menée par le gouvernement au détriment des ménages, des retraités et des services publics. 

Les adeptes de la méthode Coué aperçoivent la reprise économique « au coin de la rue ». Nous aimerions que cela soit vrai, mais la réalité est tout autre. La crise du capitalisme financier perdure et s’amplifie. Les Français la ressentent de plein fouet et sont aujourd’hui dans une grande désespérance.

Comment nier la hausse de la pauvreté ? Elle concerne 8,8 millions de nos concitoyens, soit un million de plus qu’il y a dix ans. Voilà la régression sociale à laquelle conduisent les politiques ,libérales !

Comment nier la poursuite de la hausse du chômage ? Avec près de 11 % de chômeurs, nous sommes revenus à la situation de 1997. Je crains que le Gouvernement n’attende l’inversion de la courbe du chômage comme on attend Godot, faute d’avoir impulsé une politique de relance. Comment nier qu’il n’y a jamais eu autant de destructions de sociétés ? 

Avec une hausse de 7,5 %, les liquidations judiciaires connaissent un rythme pas même atteint en 2009, au plus fort de la crise. Les plans sociaux s’accumulent, facilités par l’accord national interprofessionnel. Ce marasme économique, voilà l’héritage d’années d’ultralibéralisme promues par la droite de cet hémicycle. Nous payons encore le prix de cette politique au service des plus riches.

 Lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2013, nous attendions du nouveau gouvernement qu’il réponde à la volonté de changement exprimée dans les urnes, qu’il engage la lutte contre la finance, cet ennemi de l’économie réelle. Cette attente avait été déçue. Elle est aujourd’hui totalement ignorée.
Monsieur le ministre, le Gouvernement s’engage à son tour dans la course folle à la compétitivité et à la baisse des salaires qui ne fait que des perdants, Allemagne comprise. Avec ce projet de loi de finances, votre majorité tourne définitivement le dos au projet social-démocrate pour embrasser l’idéologie libérale et « austéritaire » : réduction des services publics, baisse des salaires, injustice fiscale. Pourtant, partout en Europe, cette politique mène à l’impasse. La dette publique européenne est passée de 88 % du PIB l’an passé à plus de 92 %. C’est un échec cuisant qui montre qu’on fera baisser la dette non pas en comprimant les dépenses, mais en relançant l’activité.
 
Ce projet de loi de finances peut se résumer à un choix que nous contestons avec la plus grande fermeté : faire payer par les ménages les cadeaux fiscaux accordés aux grandes entreprises. Alors que le CAC 40 se soustrait à l’impôt sur les sociétés, supporté en réalité par les PME, vous entendez augmenter encore les exonérations des grands groupes qui délocalisent la main-d’oeuvre et les profits, grâce au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, dont la très faible efficacité pour créer de l’emploi est unanimement dénoncée, y compris par la Cour des comptes.

mardi 21 août 2012

Tout est Politique : Comment l'Histoire de la crise de l'entre deux guerres nous renseigne sur ce que nous vivons.

Ou comment les forces réactionnaires savent recyclé des concepts qui nous ont conduit à la dictature...
Cette vidéo d'Annie Lacroix-Riz est une conférence faite à Montpellier en avril 2012 sur le thème "Crise sytémique et baisse des salaires : stratégie du choc dans les pays du "centre" dans les années 30"... Édifiant !


LA STRATEGIE DU CHOC. by worldhistoria

STRATEGIE DU CHOC : LA GUERRE DES MOTS. par worldhistoria

jeudi 19 janvier 2012

Quelques réflexions sur l’histoire de la bourgeoisie occidentale.

Que peut nous apprendre encore, aujourd’hui, cette incursion dans le passé médiéval des pays de l’Europe occidentale ? Certainement à réfléchir sur la complexité d’une histoire qui aboutit au XIXe siècle à la domination du capitalisme, y compris dans ses formes les plus récentes de mainmise financière sur les sociétés du XXIe siècle.

Précisons d’abord que du XIIIe à la fin du XVe siècle, soit la seconde moitié du Moyen Âge, l’Europe envisagée se veut la Chrétienté catholique, unissant des pays certes frères, mais qui se battaient autant contre l’Infidèle musulman qu’entre eux. Que signifie passé médiéval ? En Italie et en Allemagne divisées politiquement, comme dans les royaumes de France, d’Angleterre ou ceux d’Espagne, le monde ici-bas était organisé selon une hiérarchie déclarée intangible car voulue par Dieu. Il y avait ceux qui priaient, le clergé, ceux qui combattaient les nobles et ceux qui travaillaient, tous les autres.


Le premier ordre avait pour fonction d’aider les hommes à faire leur salut, le deuxième de les défendre par les armes et le troisième par son labeur permettait aux deux premiers d’exercer leur fonction. Si chacun restait à sa place et accomplissait ses tâches, tout allait pour le mieux. Il faut remarquer que cette organisation idéale supposait que chaque ordre était solidaire des deux autres et qui si l’un venait à manquer à ses devoirs il était d’autant plus coupable qu’il était considéré comme supérieur. C’est ce qui, en France anima les révoltes urbaines et populaires fondées sur les reproches adressés au deuxième ordre qui avait failli à sa tâche de défense du royaume vaincu deux fois à Crécy en 1346 puis à Poitiers en 1356. Rappeler la logique de cette idéologie très forte est nécessaire, cependant, concrètement, les sociétés s’intégraient mal dans ce schéma qu’il a fallu adapter au fur et à mesure. Une des difficultés majeures qui se révélaient était la place, parmi le troisième ordre de ceux qui commerçaient, gagnaient de l’argent, en prêtaient ou s’en servaient pour faire travailler les artisans et ouvriers dans les villes qui s’étaient développées dans tout l’Occident. Cette élite urbaine était-elle rabaissée dans la masse des travailleurs ou fallait-il lui faire une place dans le petit monde de ceux qui gouvernent ? La bourgeoisie moderne a pris ses racines dans ce milieu neuf, urbain et marchand, mais plein de contradictions.