Le constat :
L'euro a été conçu au service de la domination des marchés financiers et pour rivaliser avec les USA dans l'attraction des capitaux mondiaux, moyennant un taux d'intérêt offert supérieur en permanence à celui de la devise américaine.
Avec l'euro, les dirigeants européens cherchent à disputer aux USA le privilège exorbitant dont ils disposent avec le dollar, qui est, de fait, la monnaie commune (1).
L’Euro utilisé pour favoriser les marchés financiers
La zone euro, avec une BCE "indépendante", cherche à favoriser les marchés financiers. Ainsi au nom de la lutte contre l’inflation, elle rationne la création monétaire susceptible de soutenir l’emploi, la formation et les salaires. Simultanément, avec le pacte de stabilité, les dépenses publiques sont freinées dans le but de tenir les déficits publics sous la barre de 3% du PIB.
L'euro a facilité un fort endettement des États membres, à commencer par ceux d'Europe du sud, en retard de développement. Cet argent a servi à la spéculation, immobilière notamment, et a favorisé l'exportation de capitaux et les délocalisations. D'où une croissance réelle insuffisante, pauvre en emplois, qui s'est effondrée avec l'explosion de la bulle spéculative.
mercredi 21 septembre 2011
Dette publique et crise financière : Quel est le coût des cadeaux accordés aux riches et aux entreprises ?
Le constat
Après avoir contraint les États à se soumettre aux marchés financiers, après avoir généré l’endettement massif des agents économiques, les politiques libérales se sont attachées à réduire au maximum le poids de l'impôt et des prélèvements obligatoires (1) sur les plus riches et les entreprises. Une situation que résume avec force le milliardaire Warren Buffet "Alors que les classes pauvres et les classes moyennes se battent pour nous en Afghanistan, alors que la plupart des Américains luttent pour boucler leurs fins de mois, nous, les mégariches, continuons de bénéficier d'exemptions fiscales extraordinaires" (2). Cette politique fait perdre des milliards aux finances publiques.
Après avoir contraint les États à se soumettre aux marchés financiers, après avoir généré l’endettement massif des agents économiques, les politiques libérales se sont attachées à réduire au maximum le poids de l'impôt et des prélèvements obligatoires (1) sur les plus riches et les entreprises. Une situation que résume avec force le milliardaire Warren Buffet "Alors que les classes pauvres et les classes moyennes se battent pour nous en Afghanistan, alors que la plupart des Américains luttent pour boucler leurs fins de mois, nous, les mégariches, continuons de bénéficier d'exemptions fiscales extraordinaires" (2). Cette politique fait perdre des milliards aux finances publiques.
mardi 20 septembre 2011
vendredi 9 septembre 2011
Dette publique et crise financière : C’est quoi la soumission aux marchés financiers ?
Aujourd'hui les États sont dans l'obligation de donner des gages de "bonne gestion capitalistes" et d'avoir "une bonne note" auprès des agences de notation pour pouvoir se financer à un taux "décent" auprès des marchés financiers. Une obligation de se tourner vers ces derniers alors même que les banques peuvent se refinancer, aujourd’hui, auprès de la BCE à moins de 1% et fixer ensuite des taux exorbitants aux États. Plus de 4% pour la France qui bénéficie pourtant d’un AAA auprès des agences de notation, plus de 6% pour l’Italie, plus de 14% pour la Grèce (1).
Soumettre les États aux marchés financiers: un choix politique.
Cette obligation est la résultante d'une volonté politique. En France c'est la loi du 3 janvier 1973 qui a enclenché ce processus, conforté et renforcé par le traité de Maastricht de 1992 et la loi du 4 août 1993.
Dette publique et crise financière : D'où vient la dette publique ?
Le constat :
De 14% du PIB en 1974, elle passe à 21,2% en 1978, 36% en 1983, pour bondir à 60% en 1998. Les années 2000, après une courte période de latence due à une nette reprise de la croissance dans les pays développés, donnent lieu à un véritable emballement: 63,3% du PIB en 2003, 79% en 2009, puis 82,3% en 2010, soit 1591,2 milliards d'euros.
En France, la dette augmente depuis plus de trente ans. C'est à partir de la fin des années 1970 et du début des années 1980, avec le recours de plus en plus systématique aux marchés financiers que le dette publique française1 s'envole.
De 14% du PIB en 1974, elle passe à 21,2% en 1978, 36% en 1983, pour bondir à 60% en 1998. Les années 2000, après une courte période de latence due à une nette reprise de la croissance dans les pays développés, donnent lieu à un véritable emballement: 63,3% du PIB en 2003, 79% en 2009, puis 82,3% en 2010, soit 1591,2 milliards d'euros.
La seule dette de l'État, qui était de 44 milliards d'euros en 1978, a été multipliée par 25 depuis, pour atteindre 1101 milliards d'euros fin 2009. Avec 50 milliards d'euro, la charge d'intérêts de la dette est devenue le troisième poste de dépense du budget.
mardi 6 septembre 2011
UN PROJET PS SOUS CONTRAINTE EUROPÉENNE.
Le projet du Parti socialiste est en retrait par rapport à celui de 2007, et aussi par rapport au projet qui avait été adressé aux militants un mois avant. Une évolution entre le texte pour les militants et le texte définitif qui s’explique par les empreintes de DSK et de François Hollande. Il semble guider par la volonté d’en proposer le moins possible avec une tendance à s’incliner devant tout ce qui domine.
Ce qui frappe d’emblée dans la présentation de ce projet, c’est l’énorme contrainte pesant sur les incertitudes sur les moyens financiers et sur la croissance faisant osciller ce programme entre la démagogie du discours social et le caractère limité et contradictoire des objectifs affichés comme des moyens de leur mise en œuvre, si loin des envolées contre le capitalisme et sur le besoin d’une nouvelle civilisation.
Il y a un double conditionnement contradictoire de ce projet :
- Le pacte euro plus – ses choix européens (traité de Lisbonne), l'obsession du « désendettement » publique.
- Le besoin vis-à-vis des électeurs socialistes de se démarquer à gauche sur le social et le national. (Volontarisme d’État, protestation sur le marché mondial, protection nationale).
lundi 5 septembre 2011
L’Union européenne à la croisée des chemins.
Article publié dans la Lettre des Relations Internationales du PCF de juillet 2011.
L’iniquité des plans d’austérité et de régression sociale en Europe appelle la construction d’alternatives progressistes, de convergences démocratiques entre les deux rives de la Méditerranée.
Ultimatums, chantage, passage en force, répression, rien n’aura été épargné au peuple grec massivement mobilisé contre le plan de désendettement et la nouvelle cure d’austérité que lui impose l’UE et le FMI ; ceux-ci vont se traduire par un racket sans précédent sur les biens publics de ce pays et de nouveaux sacrifices intolérables infligés à un peuple déjà durement frappé par la crise.
Le hold–up contre la démocratie, avalisé par le gouvernement de Papandreou, ne serait pourtant qu’une première étape (1). Ainsi, au nom de la réduction des déficits publics et de l’explosion de la dette souveraine des états, dont le capital est largement responsable, les gouvernements de l’UE, sous la houlette franco-allemande, tentent d’instaurer, avec le « Pacte pour l’euro plus », une « gouvernance économique », qui se traduit par une perte de souveraineté considérable des états membres sur leur politique économique, notamment
budgétaire ; par un renforcement drastique du pacte de stabilité avec des sanctions y compris préventives pour les pays qui n’en respecteraient pas les critères et un nouveau transfert massif de la richesse produite du travail vers le capital.
« La crise grecque a eu du bon ». Il n’y aurait d’autre alternative, pour les pays de l’euro dont la France, que celle « du sang et des larmes » (2).
L’iniquité des plans d’austérité et de régression sociale en Europe appelle la construction d’alternatives progressistes, de convergences démocratiques entre les deux rives de la Méditerranée.
Ultimatums, chantage, passage en force, répression, rien n’aura été épargné au peuple grec massivement mobilisé contre le plan de désendettement et la nouvelle cure d’austérité que lui impose l’UE et le FMI ; ceux-ci vont se traduire par un racket sans précédent sur les biens publics de ce pays et de nouveaux sacrifices intolérables infligés à un peuple déjà durement frappé par la crise.
Le hold–up contre la démocratie, avalisé par le gouvernement de Papandreou, ne serait pourtant qu’une première étape (1). Ainsi, au nom de la réduction des déficits publics et de l’explosion de la dette souveraine des états, dont le capital est largement responsable, les gouvernements de l’UE, sous la houlette franco-allemande, tentent d’instaurer, avec le « Pacte pour l’euro plus », une « gouvernance économique », qui se traduit par une perte de souveraineté considérable des états membres sur leur politique économique, notamment
budgétaire ; par un renforcement drastique du pacte de stabilité avec des sanctions y compris préventives pour les pays qui n’en respecteraient pas les critères et un nouveau transfert massif de la richesse produite du travail vers le capital.
« La crise grecque a eu du bon ». Il n’y aurait d’autre alternative, pour les pays de l’euro dont la France, que celle « du sang et des larmes » (2).
Les communistes algériens (PADS) appellent à la constitution d'un front populaire antiimpérialiste face aux conséquences dangereuses de la victoire militaire des puissances impérialistes en Libye.
Face aux conséquences dangereuses dans la région de la victoire militaire des puissances impérialistes en Libye : Front populaire anti-impérialiste patriotique démocratique progressiste pour faire échouer les plans impérialistes !
Les puissances impérialistes ont fini par abattre le régime libyen après 5 mois de bombardements barbares à l'aide des engins de mort les plus sophistiqués. 20 000 raids aériens et tirs de missiles meurtriers ont été effectués contre la Libye! L'OTAN, encore une fois a révélé sa véritable nature: une organisation militaire de brigandage créée, maintenue et renforcée pour piller le monde et dominer les peuples, écraser les tentatives de renversement du capitalisme, conserver et étendre par la force la plus brutale les zones d'influence vitales à l'expansion des intérêts des oligarchies financières et militaro-industrielles qui gouvernent les pays capitalistes. Tout l'arsenal militaire réuni des USA, de la France et de la Grande-Bretagne a été mobilisé pour détruire le potentiel de défense libyen, les infrastructures économiques vitales, priver d'eau, d'électricité, de vivres et de médicaments les populations favorables au régime. Assoiffer, affamer les populations, paralyser le fonctionnement des hôpitaux ou carrément les détruire, tuer sans risque à partir du ciel des milliers de civils, pousser à un nouvel exode centaines de milliers d'Africains venus gagner leur vie en Libye après avoir fui leurs pays d'origine appauvris par le pillage impérialiste, français en particulier: c'est cela le véritable crime contre l'humanité qui a été commis par les puissances impérialistes en Libye! L'encadrement politique de l’État et de la société opposé à l'agression a été décimé par les attaques ininterrompues des drones US et des hélicoptères envoyés par Sarkozy, guidés sur place par des centaines d'agents spéciaux britanniques assistés de traîtres à la Libye.
dimanche 4 septembre 2011
samedi 3 septembre 2011
Bienvenu sur mon nouveau blog....
Eh oui... l'aventure des blogs de la gauche populaire antilibérale est finie... donc je me lance sur blog spot !
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