Nous sommes réunis pour une session exceptionnelle du Conseil
national, convoqué au lendemain même des élections législatives. Cette
réunion, nous l’avions prévue au sortir de la longue séquence électorale
qui a rythmé la vie politique du pays. Elle sera brève, comme vous le
savez, et doit être efficace. Mon introduction sera donc centrée sur ce
que nous avons à décider.
Pourquoi cette réunion ? Pour des raisons politiques et
démocratiques. Nous devons sans tarder prendre la mesure de la nouvelle
situation politique et des responsabilités qui sont les nôtres. Nous
avons des décisions importantes et immédiates à prendre sur notre
positionnement dans la nouvelle majorité, sur la participation
gouvernementale et sur les nouvelles initiatives politiques que nous
devons impulser. Nous voulons les prendre en consultant les communistes.
C’est pour cela que nous entamons ce matin un processus qui se conclura
mercredi après-midi par le vote de notre Conférence nationale le 20
juin à la Mutualité. Avant cela, les décisions du CN seront suivies
d’assemblées générales et de votes dans toute la France.
Pourquoi ces premières décisions ne peuvent tarder ?
Tout simplement parce que des questions politiques nous sont
immédiatement posées. Un deuxième gouvernement Ayrault va être formé au
cours de la semaine.Nous avons un choix à faire, maintenant qu’est connu
l’ensemble du paysage politique. Nous avons contribué aux victoires de
la gauche et nous sommes un parti qui a vocation à gouverner. Nous
avions annoncé ce choix et il est attendu dans le pays. Nous devons nous
en expliquer.
Au-delà de cette question, c’est notre positionnement
dans la nouvelle majorité qui doit être tout de suite explicité. Les
événements vont se précipiter : Sommet européen les 28 et 29 juin,
discours de politique générale devant le Parlement les 3 et 4 juillet
prochains puis session parlementaire tout juillet, conférence sociale à
la mi-juillet, programmation budgétaire 2013-2016... sans parler du
débat qui fait déjà rage dans le pays et que Le Monde résumait il y a
quelques jours par ce titre « Et maintenant, quelle rigueur prépare la
gauche ? » Nous ne pouvons pas rester spectateurs d’événements
politiques qui vont s’accélérer. Nos prises de position doivent être
lisibles, nos décisions d’action rapides.
Mon introduction est donc en quelque sorte un exposé des
motifs des décisions que nous suggérons de soumettre aux communistes.
Ces décisions seront résumées dans un court texte qui servira de
bulletin de vote pour les communistes.
J’insiste sur l’objet de ces décisions. Nous n’allons
pas en trois jours tirer le bilan détaillé de quasiment une année de
campagne, ni trancher à la va-vite toutes les questions nouvelles qui se
posent à nous. Notre conseil national ébauchera cette réflexion, mais
son objet est vraiment de formuler des propositions de décisions
immédiatement nécessaires pour permettre aux communistes de s’exprimer
clairement.
Au delà, nos analyses devront s’approfondir, nos
discussions se poursuivre. Nous avons besoin d’un important travail
d’analyses sur les caractéristiques de la nouvelle situation politique ;
les évolutions de la crise ; la nature des rapports de forces
politiques issus du premier semestre 2012 ; les conséquences durables de
la présidentialisation ; les leçons et les acquis de toutes les
campagnes menées ; les enseignements et inflexions qu’il convient d’en
tirer pour continuer à conduire vers de nouveaux progrès la démarche
engagée avec le Front de gauche. Ce travail collectif nous mènera
jusqu’au prochain congrès statutaire. Je vous propose que le Conseil
national convoque d’ores et déjà ce congrès pour les 1er, 2, 3 février
ou les 8, 9, 10 février 2013. Un nouveau Conseil national pourrait en
fixer l’ordre du jour précis et en lancer le processus de préparation à
la rentrée de septembre.
J’en viens aux questions immédiates et je commence par soumettre
quelques premières réflexions sur les conditions dans lesquelles nous
allons désormais agir.
1- Au terme de deux batailles électorales que vient de
vivre le pays, le choix des électrices et des électeurs est clair :
tourner la page de la politique de Nicolas Sarkozy. Après dix ans de
droite, et une présidence sarkozyste brutale et cynique au service
exclusif des puissances d’argent, le peuple de France s’est libéré d’un
pouvoir qui l’a méprisé et agressé pendant cinq ans. Avec l’élection de
François Hollande à l’Élysée et d’une majorité de gauche à l’Assemblée
nationale, c’est bien une nouvelle période politique qui commence.
Celles et ceux qui ont voulu ces victoires ont repris espoir et
souhaitent maintenant qu’elles répondent à leurs attentes, que leurs
vies changent, que le pays se donne les moyens de sortir de la crise.
C’est à partir de ces attentes que doit être pensée notre engagement à
venir.
Et cela d’’autant que les campagnes mobilisatrices
menées par le Front de gauche ont fortement contribué à ces victoires.
Sans elles, la droite serait toujours aux manettes, et l’extrême-droite
plus forte encore. Nous en sommes fiers. Il était indispensable de
mettre un terme à un pouvoir qui, allié au MEDEF, s’en prenait
systématiquement au monde du travail, à ses droits, aux libertés
démocratiques. Il fallait casser le duo Sarkozy-Merkel pour tenter
d’ouvrir une brèche dans les traités européens qui instaurent
l’austérité à perpétuité. Il était urgent de relancer la possibilité
d’un débat sur d’autres issues à la crise que les choix actuels ou les
replis xénophobes qui nous y enfoncent inexorablement. Les points
marqués sont donc essentiels. Mais, nous le savons, la bataille du
changement recommence dès maintenant, sans attendre.
2- Cette bataille va continuer de se mener dans un
climat d’urgence et d’instabilité politique. Les urgences sociales, mais
aussi financières ou industrielles sont là. Loin de les résoudre, les
recettes en cours les aggravent. Chômage, bas salaires, pauvreté,
désindustrialisation, recul des services publics... La réussite est
impossible si les politiques mises en œuvre se contentent d’aménager les
trajectoires dominantes. D’autant que la crise s’exacerbe dans toute
l’Europe, en Grèce, en Espagne, et la France sera confrontée à des
arbitrages de fond dès la session parlementaire de juillet. Or, il n’y a
aucune pause dans l’offensive de la finance qui s’en prend de plus en
plus ouvertement à la souveraineté des États, et plaide désormais, sous
couvert de fédéralisme, pour une gouvernance bancaire et monétaire
définitivement soustraite aux Etats. Ce bras de fer va s’intensifier.
Cette contradiction est manifeste dans le programme présidentiel de
François Hollande. qui est pour l’ heure la seule feuille de route du
gouvernement et de la majorité socialiste à l’Assemblée nationale. La
sortie de crise impose d’affronter les logiques en vigueur, les
contraintes imposées par les marchés, les logiques européennes
actuelles, sous peine de passer à côté des attentes populaires et de
créer de nouvelles désillusions qui ouvriraient la voie au retour d’une
droite dure voire extrême. La volonté du PS de disposer de la majorité
absolue pour se passer de la confrontation d’idées et de solutions à
gauche, notamment avec le Front de gauche, n’est pas non plus un très
bon signe.
Il faut ajouter que les forces de gauche devront en plus
affronter des forces de droite et d’extrême-droite qui, malgré la
défaite, restent mobilisées, rêvent de revanche, et vont rivaliser pour
prendre la tête de l’opposition au gouvernement, contrer toute solution
de progrès, défendre les privilèges accordés durant cinq ans aux forces
de l’argent. La bataille de recomposition de la droite, qui est en cours
sous l’impulsion du Front national et de secteurs de la droite ralliés
aux thèses populistes et xénophobes, est un des dangers qui menace.
C’est à rassembler, mobiliser, mettre en mouvement les forces
susceptibles de faire bouger cette situation que nous voulons consacrer
nos forces. Pour nous les rapports de force ne sont pas figés.
3- Si nous voyons les difficultés, nous voyons aussi les
précieux atouts accumulés par les campagnes du Front de gauche. Elles
ont permis la diffusion, l’appropriation, l’enrichissement des
propositions du programme « L’humain d’abord » ; une dynamique
citoyenne et populaire inédite, dont la marche pour la VIème République à
la Bastille et les nombreux meetings tenus ont été les symboles, mais
qui s’est manifesté sous de multiples formes sur tout le territoire
national ; l’engagement dans cette démarche, le retour ou l’entrée en
politique de très nombreux jeunes, de syndicalistes, de forces sociales,
intellectuelles et culturelles diverses. Il faut aussi souligner
l’enthousiasme avec lequel les communistes ont mené ces batailles,
l’élan qu’elles ont suscité pour leur propre engagement, le renforcement
du Parti communiste qu’elles ont permis avec plus de 6.000 adhésions
nouvelles depuis septembre 2011.
A l’élection présidentielle, la percée du candidat
commun du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, avec près de quatre
millions de voix et 11% des exprimés, a été un événement. Ce résultat
est apprécié comme tel par l’immense majorité des communistes, ainsi que
tous les acquis de nos campagnes qui les conduit à considérer que c’est
dans la poursuite et l’amplification de la démarche du Front de gauche
qu’est l’avenir.
4. Aux élections législatives, avec 7% et 1,8 million de
voix, le Front de gauche a confirmé une progression qui l’installe
comme la seconde force politique à gauche, certes en deçà des espoirs
suscités par notre campagne présidentielle. Ce résultat fait débat,
surtout à cause de la perte de députés, et il est en effet paradoxal. En
hausse de 2,34% et 550.000 voix sur 2007, avec des scores en progrès
dans 90% des circonscriptions, il ouvre de nombreuses perspectives de
développement. Mais avec plus de voix et de pourcentages, nous perdons
des députés, même en réalisant dans les circonscriptions sortantes des
scores de plus de 30%, en progrès dans quasiment tous les cas.
Cette situation appelle une réflexion approfondie.
Plusieurs explications sont citées. Notre résultat législatif est à
l’évidence minoré sous l’effet de la présidentialisation. Elle
s’installe dans les consciences et structure le débat politique plus
fortement encore à chaque échéance. Elle favorise l’abstention aux
législatives, à commencer par notre électorat le plus jeune et le plus
populaire, dénature la portée de ce scrutin, encourage le parti du
président et le bipartisme.
La majorité législative de la gauche est ainsi déformée
au profit du Parti socialiste par rapport à la réalité de la majorité
politique de gauche dans le pays. Le PS totalise 65% des voix de la
gauche à l’élection présidentielle, près de 70% avec ses alliés aux
législatives et 90% des députés de gauche. Le Front de gauche totalise
25% des voix de gauche à la présidentielle, 15% aux législatives et 5%
des députés de gauche.
Malgré cette injustice criante nous aurons un groupe à
l’Assemblée nationale, confirmant notre place parmi les rares formations
politiques qui en disposent dans les deux assemblées parlementaires.
Avec notre influence dans le pays, et nos deux groupes, nous sommes une
force incontournable à gauche !
D’autres explications sont avancées : avons-nous manqué
de campagne nationale, et manqué de lisibilité dans notre positionnement
national., laissant ainsi plus d’espace à la présidentialisation du
vote en faveur du PS. Il faut pousser cette analyse sans tabou, sans non
plus occulter les acquis indéniables de cette campagne.
C’est en tout cas avec la volonté d’évaluer à chaque étape la mise en œuvre de notre démarche de Front de gauche, pour corriger si nécessaire, qu’il faut continuer à travailler et à progresser. Voilà les quelques remarques. J ’en viens aux décisions qu’il nous faut prendre.
Je vous propose que le Conseil national en soumette
trois aux communistes sur notre posture dans la nouvelle majorité de
gauche et nos initiatives d’action, sur le gouvernement et sur l’avenir
du Front de gauche. Vous savez sous les yeux le texte de ces
propositions.
1. Je veux dire que le cœur de la première proposition
est clairement celui d’une force d’action et de pression positive pour
pousser le changement en avant. Oui, nous voulons tout faire pour que
les victoires remportées par la gauche répondent aux espoirs qu’elles
ont suscitées. Et parce que nous pensons qu’en l’état le projet de
François Hollande n’est pas en mesure d’y parvenir, notre objectif est
l’intervention populaire pour obtenir les inflexions majeures
indispensables, les changements nécessaires le plus vite possible.
Il ne peut être atteint qu’en étant résolument tournés vers la
mobilisation et la construction citoyenne, en construisant les
rassemblements politiques, les majorités d’idées et d’action nécessaires
jusqu’à rendre incontournables l’adoption de ces mesures au Parlement
et par le gouvernement.
Cet état d’esprit est celui qui fonde depuis le début notre conception du Front de gauche.
Il implique aujourd’hui la la mise en mouvement durable des forces que nous avons déjà rassemblées, mises en réseau avec les fronts de luttes, les fronts thématiques, les assemblées citoyennes, et bientôt les ateliers législatifs. Nous aurons à mener les campagnes nationales appropriées. C’est vrai de toutes nos batailles pour la réorientation européenne : nos parlementaires ne ratifieront aucun traité européen perpétuant les politiques d’austérité ; nous demandons la consultation du peuple français par referendum sur le texte des traités qui sortira du sommet européen des 28 et 29 juin ; nous proposons que la France prenne l’initiative d’Etats généraux de la refondation européenne en faisant appel à toutes les forces politiques et sociales disponibles en Europe pour penser des politiques alternatives de sortie de crise ; nous engageons nos forces, avec le Parti de la Gauche européenne, dans l’initiative citoyenne européenne demandant la création d’une banque publique européenne du développement social et écologique, ainsi que dans le processus de Sommet européen alternatif.
pour la mobilisation des moyens financiers nécessaires aux politiques de développement social, industriel et écologique, par une réforme fiscale globale, la mobilisation des richesses détournées vers la financiarisation, la création d’un pôle public bancaire et financier, la bataille de la France pour refonder les statuts et les missions de la BCE. - pour l’augmentation des salaires, et une grande ambition de créations d’emploi, qui commence par l’interdiction des licenciements boursiers, de sécurité d’emploi et de formation
pour la reconquête des services publics à commencer par l’ école, la santé, le logement, la culture
pour la reconstruction de politiques publiques structurantes en matière d’ industrie, de recherche, de planification écologique, d’agriculture, de développement urbain
pour de profondes réformes démocratiques allant vers une VIème République, en faveur des collectivités locales et de la démocratie locale, de l’égalité des droits pour les femmes, des droits et de l’autonomie de la jeunesse, du droit de vote des étrangers, des nouveaux droits des salariés dans les entreprises, d’une démocratisation des institutions et des modes de scrutin.
Cet état d’esprit est celui qui fonde depuis le début notre conception du Front de gauche.
Il implique aujourd’hui la la mise en mouvement durable des forces que nous avons déjà rassemblées, mises en réseau avec les fronts de luttes, les fronts thématiques, les assemblées citoyennes, et bientôt les ateliers législatifs. Nous aurons à mener les campagnes nationales appropriées. C’est vrai de toutes nos batailles pour la réorientation européenne : nos parlementaires ne ratifieront aucun traité européen perpétuant les politiques d’austérité ; nous demandons la consultation du peuple français par referendum sur le texte des traités qui sortira du sommet européen des 28 et 29 juin ; nous proposons que la France prenne l’initiative d’Etats généraux de la refondation européenne en faisant appel à toutes les forces politiques et sociales disponibles en Europe pour penser des politiques alternatives de sortie de crise ; nous engageons nos forces, avec le Parti de la Gauche européenne, dans l’initiative citoyenne européenne demandant la création d’une banque publique européenne du développement social et écologique, ainsi que dans le processus de Sommet européen alternatif.
pour la mobilisation des moyens financiers nécessaires aux politiques de développement social, industriel et écologique, par une réforme fiscale globale, la mobilisation des richesses détournées vers la financiarisation, la création d’un pôle public bancaire et financier, la bataille de la France pour refonder les statuts et les missions de la BCE. - pour l’augmentation des salaires, et une grande ambition de créations d’emploi, qui commence par l’interdiction des licenciements boursiers, de sécurité d’emploi et de formation
pour la reconquête des services publics à commencer par l’ école, la santé, le logement, la culture
pour la reconstruction de politiques publiques structurantes en matière d’ industrie, de recherche, de planification écologique, d’agriculture, de développement urbain
pour de profondes réformes démocratiques allant vers une VIème République, en faveur des collectivités locales et de la démocratie locale, de l’égalité des droits pour les femmes, des droits et de l’autonomie de la jeunesse, du droit de vote des étrangers, des nouveaux droits des salariés dans les entreprises, d’une démocratisation des institutions et des modes de scrutin.
2. Sur le gouvernement, les choses sont claires pour
nous. Nous avons vocation à prendre nos responsabilités pour mettre en
œuvre des politiques de transformation sociale. Nous avons maintes
réaffirmé que la prise en compte de nos propositions était évidemment un
critère essentiel. Ces appels sont restés lettre morte, le Président
répétant à de nombreuses reprises que la seule boussole gouvernementale
serait son programme de premier tour.
Or non seulement, nous ne nous reconnaissons pas dans une conception présidentialiste du gouvernement mais de surcroît nous croyons indispensables à la réussite du changement des inflexions à ce projet. C’est pourquoi si nous estimons que les conditions de notre participation au gouvernement Ayrault ne sont pas aujourd’hui réunies, notre objectif est de modifier cette situation. Nous restons disponibles si ces conditions évoluaient. Nous voulons continuer à être utile à atteindre cet objectif ; et pour cette raison nous ne voulons pas renoncer à notre liberté d’ agir pour obtenir les inflexions majeures qui nous paraissent indispensables. Nous entendons être une force active et positive au Parlement.
Or non seulement, nous ne nous reconnaissons pas dans une conception présidentialiste du gouvernement mais de surcroît nous croyons indispensables à la réussite du changement des inflexions à ce projet. C’est pourquoi si nous estimons que les conditions de notre participation au gouvernement Ayrault ne sont pas aujourd’hui réunies, notre objectif est de modifier cette situation. Nous restons disponibles si ces conditions évoluaient. Nous voulons continuer à être utile à atteindre cet objectif ; et pour cette raison nous ne voulons pas renoncer à notre liberté d’ agir pour obtenir les inflexions majeures qui nous paraissent indispensables. Nous entendons être une force active et positive au Parlement.
3. Pour toutes ces raisons, nous estimons plus
indispensable que jamais la poursuite et l’amplification d’une démarche
de Front de gauche tournée toujours davantage vers la mobilisation
citoyenne la plus large possible. Une dynamique prometteuse s’est
enclenchée. Cela suppose de tenir compte dans la mise en œuvre de cette
démarche de tous les enseignements que nous tirerons des campagnes
menées, de leurs acquis et des limites encore rencontrées. Cela suppose
également que la capacité d’initiatives du Parti communiste continue à
se déployer pleinement au service de cette démarche et de notre propre
travail de renforcement et d’élaboration collective. Tout ce travail est
devant nous.
Sans attendre, nous proposons :
d’organiser, avec nos partenaires, les 25 et 26 août à Grenoble un grand rendez-vous d’été du Front de gauche, ouvert à toutes celles et ceux qui se sont investis dans la démarche de ces derniers mois .
de tenir l’université d’été du PCF les 31 août, 1er et 2 septembre aux Karellis en invitant tout particulièrement les jeunes qui nous ont rejoint, les élus et les animateurs du parti à y participer.
de travailler à associer dans la durée toutes celles et ceux qui, non membres d’un des partis du Front de gauche, souhaitent en être des militants à part entière. Le Front de gauche s’affirme comme une construction originale, associant des partis et des militants non encartés. Les assemblées citoyennes, les réseaux de travail thématiques, les fronts de lutte sont déjà des espaces pertinents à développer.
de faire de la Fête de l’Humanité des 14,15,16 septembre une grande fête pour l’avenir du journal, qui a joué ces derniers mois une fois de plus un rôle crucial, et qui fait face à de nouveaux défis avec son déménagement imposé et les lourds dangers qui pèsent sur le pluralisme. D’en faire une grande fête de la jeunesse, de la mobilisation citoyenne, du débat à gauche, avec les communistes et le Front de gauche . La diffusion du bon de soutien est maintenant la priorité de notre activité militante pour tout l’été. Le premier rendez-vous national aura lieu le 27 juin prochain.
d’organiser, avec nos partenaires, les 25 et 26 août à Grenoble un grand rendez-vous d’été du Front de gauche, ouvert à toutes celles et ceux qui se sont investis dans la démarche de ces derniers mois .
de tenir l’université d’été du PCF les 31 août, 1er et 2 septembre aux Karellis en invitant tout particulièrement les jeunes qui nous ont rejoint, les élus et les animateurs du parti à y participer.
de travailler à associer dans la durée toutes celles et ceux qui, non membres d’un des partis du Front de gauche, souhaitent en être des militants à part entière. Le Front de gauche s’affirme comme une construction originale, associant des partis et des militants non encartés. Les assemblées citoyennes, les réseaux de travail thématiques, les fronts de lutte sont déjà des espaces pertinents à développer.
de faire de la Fête de l’Humanité des 14,15,16 septembre une grande fête pour l’avenir du journal, qui a joué ces derniers mois une fois de plus un rôle crucial, et qui fait face à de nouveaux défis avec son déménagement imposé et les lourds dangers qui pèsent sur le pluralisme. D’en faire une grande fête de la jeunesse, de la mobilisation citoyenne, du débat à gauche, avec les communistes et le Front de gauche . La diffusion du bon de soutien est maintenant la priorité de notre activité militante pour tout l’été. Le premier rendez-vous national aura lieu le 27 juin prochain.
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