C'est surtout le témoignage de la grand-mère qui me touche quand elle raconte sa vie dans une ferme à cette époque. Sans vouloir enjolivé les choses et masquer les réalités sociales et politiques de la période coloniale qui ont été souvent effroyables (d'ailleurs le documentaire en montre une bonne réalité), j'y retrouve une forme de "complicité", de respect (à vrai dire, je ne trouve pas le mot exact) d'un européen qui à grandit et appris la langue (j'adorais l'entendre parler l'arabe dialectal algérien) des gens qui travaillait sur la ferme, comme me l'a raconté mon grand-père (et que j'ai pu constaté car il est resté très proche de son contre maître jusqu'à la disparition de ce dernier en France (et c'est peu être une des seuls fois que je l'ai vu avec les larmes à l’œil) et dont un chibani m'en a apporté témoignage la première fois que je suis allé en Algérie en 1983).
Ensuite, même si mon grand-père ne partageait pas les idées de ce professeur j'ai la sensation que ce que peut ressentir la petite fille du professeur Vié le Sage (il enseignait à Oran au Lycée Lamoricière (Tient ! il faudra que je pose la question à Jacques s'il l'a eu comme professeur) est assez proche que ce peuvent ressentir les descendants de pieds noirs comme moi (Pour une bonne compréhension : voir cette autre retour d'un descendant de pieds-noirs de Tiaret) quand ils retournent là-bas.
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