mercredi 27 mars 2013

De quoi la nost-Algérie Française est-elle le nom ???

Je partage et j'approuve cette tribune !

Fin de la guerre d'Algérie : Je suis pour le 19 mars !




Communiqué de presse de l'ANPNPA

Les membres de l’Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis appellent à célébrer la journée du 19 Mars, en commémoration de la fin de la guerre d ’Algérie.

Le 19 mars est la date anniversaire du cessez - le - feu , e
n application des accords d’Evian dont la signature le 18 mars 1962 mettait fin à sept ans d’affrontement et ouvrait la voie à des rapports nouveaux d’entente et de coopération entre la France et une Algérie indépendante et souveraine.

Ils rappellent que si des violations du cessez le feu ont bien été le fait des nationalistes algériens, ce sont principalement les actions terroristes menées par l’OAS après le 19 Mars, politique absurde et sanglante de terre brûlée décidée par le Général Salan qui ont instrumentalisé, conditionné et finalement poussé au départ une majorité de pieds-noirs, convaincus qu’une cohabitation sereine ne serait plus possible après un tel déchaînement de violences.

Ils dénoncent la position de certains élus et Maires qui au mépris de la loi, enfin adoptée, décident de boycotter cette journée du souvenir.

jeudi 21 mars 2013

Sur la manifestation de Ouargla, un article qui montre bien tous les aspects de fond traversant le mouvement social en Algérie.

Cet article est tiré du magazine "Algérie confluences". Sur l'échiquier politique, il se situe très à gauche. Tous les aspects y sont contenus : situation sociale, aménagement du territoire, tension entre nord et sud, qui permettent à mon humble avis d'appréhender la situation politique algérienne.
                                                                                                  

A OUARGLA LES JEUNES CHÔMEURS ONT FAIT PREUVE DE CIVISME ET DE PATRIOTISME

 L’unité nationale, la ligne rouge !

Jeudi, à Ouargla, les jeunes chômeurs, menés par leur charismatique et populaire Tahar Belabbès, ont d’abord montré qu’ils avaient de la suite dans les idées, de l’énergie et du souffle. De l’abnégation et de la persévérance aussi. Du sang froid également. Et suffisamment pour ne pas répondre directement aux multiples accusations d’être des jouets dociles aux mains de marionnettistes étrangers.

ILS ÉTAIENT VINGT ET CENT, ils étaient des milliers, voire plus, peut-être moins. Mais, qu’importe finalement le nombre ! Qu’importe le flacon de la manif, pourvu qu’on ait l’ivresse du succès. Et, à Ouargla, la marche des jeunes chômeurs, dite du “million”, par référence aux rassemblements gigantesques de la Place Ettahrir au Caire, fut une réussite évidente. C’est un succès, parce que la manifestation a pu avoir lieu. Encore plus probant du fait même du caractère pacifique du rassemblement.

En effet, il n’y a pas eu d’affrontements avec les forces de police qui se tenaient à distance respectable et l’atmosphère du rassemblement s’en est trouvée alors plus détendue. Du coup, les jeunes chômeurs ont pu dérouler leurs banderoles, clamer leurs slogans et exprimer leurs revendications sociaux-professionnelles.
Dans le calme et dans une ambiance bon enfant. Un bon point donc pour les autorités qui n’ont pas cédé cette fois-ci à leur obsession sécuritaire et au syndrome du gourdin.
Et bravo aux jeunes chômeurs dont beaucoup de diplômés, qui ont fait preuve, à l’occasion, d’un sens élevé du civisme et du patriotisme. Et qui ont fait aussi, indirectement, la démonstration forte de leur sens de la politique. Jeudi, à Ouargla, les jeunes chômeurs, menés par leur charismatique et populaire Tahar Belabbès, ont d’abord montré qu’ils avaient de la suite dans les idées, de l’énergie et du souffle. De l’abnégation et de la persévérance aussi. Du sang froid également.

Une analyse d'un communiste italien sur leur échec aux élections.

Que nous enseignent les élections en Italie et les raisons de la défaite


Article de Domenico Moro, économiste et militant du Parti des communistes italiens (PdCI)




C'est la deuxième fois que nous allons au tapis et pour la seconde fois il faudra tenter de se relever. Comme en boxe, seul celui qui est vraiment déterminé réussit à le faire. Toutefois, se relever pour continuer à encaisser des coups de poing comme un boxeur sonné serait absurde. Quand on va au tapis, on ne se relève pas tout de suite, on attend le décompte de l'arbitre, en profitant de chaque seconde pour reprendre son souffle et sa lucidité. Voilà, reprendre son souffle, pour nous, signifie raisonner à tête reposée et chercher de comprendre le pourquoi et le comment cela a pu se produire une nouvelle fois.


Personne n'a la vérité en poche. Cependant, nous cherchons de voir si il est possible d'identifier des faits précis dont nous pourrions partir. En premier lieu, que nous prouvent ces élections? Selon moi, elles nous prouvent trois choses. Premièrement, la faillite du bi-partisme. Deuxièmement, le gouvernement Monti et la majorité qui le soutenait ont été rejetées. Troisièmement, l'Europe même – ou plutôt l'européisme des marchés financiers – a été rejetée.


Les données et les chiffres ne se prêtent pas à des interprétations différentes. Les forces qui ont soutenu le gouvernement Monti ont subi des saignées, parfois mortelles. Le retour même de Berlusconi, bien réel, est toutefois fort relatif. Comme parti, le PDL (Parti des libertés) passe de 13,6 millions de voix en 2008 à 7,3 millions en 2013, perdant près de la moitié des suffrages. Comme coalition, Berlusconi perd la bagatelle de 7,1 millions de voix, passant de 46,8 à 29,1%. Le PD perd moins mais subi une saignée incroyable passant de 12 à 8,6 millions de voix, et comme coalition elle perd 3,6 millions de voix, passant de 37,6% à 29,5%. Le résultat, bien en-dessous des attentes, du centre de Monti, jusqu'à avant-hier sauveur de la patrie, et la disparition de la scène politique de Casini [chef de la Démocratie chrétienne refondée] et de Fini [ex-leader du parti néo-fasciste Alliance nationale] complètent le tableau du rejet de la grande coalition qui a soutenu le gouvernement Monti et a mis en place les politiques européennes. L'équilibre entre les deux vieux pôles, surtout l'émergence du pôle de Grillo et, dans une moindre mesure, la consolidation d'un centre à 10%, sonne le glas du bipartisme en tant que tel. Mais il y a un autre élément fondamental lié à la fin du bipartisme, à l'effondrement des partis traditionnels et dont il faut tenir compte, et qui est passé en revanche inaperçu. Il s'agit de la progression de l'abstention, une tendance historique désormais consolidée que l'extraordinaire affirmation sur la scène politique de Grillo n'a pas réussi à inverser. La participation – sans compter les bulletins blancs ou nuls – est passée de 83,6% en 2006, 80,5% en 2008 et à 75,2% en 2013. En valeur absolue, les abstentionnistes sont passés de 77 à 9,2 puis à 11,7 millions en 2013. 2,5 millions d'abstentionnistes supplémentaires sur les deux dernières élections.

mercredi 13 mars 2013

La gauche européenne rejette le cadre financier pluriannuel du Conseil européen.



Le projet d’accord du Conseil européen sur le futur cadre financier pluriannuel de l’Union européenne pour les sept années à venir (2014 – 2017) est inacceptable. 

Cet accord ouvre la voie à sept années d’austérité et de ralentissement économique en Europe et renie la notion de solidarité européenne.

Contrairement aux déclarations officielles, les chefs d’Etat et de gouvernement proposent des coupes dans des domaines tels que le Fonds Social Européen, qui concernent principalement les vies des citoyens européens en temps de crises.

Nous remarquons avec consternation que les chefs d’Etat européens ont choisi de frapper fort sur les citoyens les plus démunis : le budget dédié à l’aide alimentaire qui était d’environ 3,5 milliards d’euros pour la période 2007-2013 sera drastiquement réduit. Il ne sera que de 2,5 milliards d’euros pour les années 2014-2020 ; en sachant qu’il couvrira alors 28 et non plus 27 Etats. La solidarité est une fois de plus sacrifiée sur l’autel de l’austérité budgétaire alors que le nombre de personnes vivant en-deçà du seuil de pauvreté dans l’Union européenne est passé de 18 à 25 millions entre 2008 et 2012.  C’est un dommage qui ne peut qu’alimenter le rejet croissant de l’Union Européenne par ses peuples.

Les violentes coupes budgétaires prévues pour la politique de cohésion et la politique agricole commune, respectivement amputées de 8% et de 16%, sont la conséquence directe de cet abandon. En délaissant ces politiques, qui constituent les politiques redistributives par excellence de l’Union Européenne, la décision est prise d’oublier une fois pour toutes le projet d’une Union basée sur la solidarité.

Nous sommes totalement opposés à la direction qu’ont prise les politiques européennes. Nous rejetons sans réserve les coupes budgétaires généralisées qui pénalisent tous les citoyens européens mais d’abord et avant tout la jeunesse, les agriculteurs, les pêcheurs, les chercheurs, les universités, les collectivités locales, les projets environnementaux.

Les aides d’Etat à l’agriculture, la pêche, l’industrie, et bientôt aux collectivités territoriales sont réglementées et, dans la plupart des cas, interdites par les dispositions des Traités établissant les règles du marché intérieur. La réorientation vers l’agriculture paysanne, plus respectueuse de l’environnement et des agriculteurs est totalement absente. La PAC continuera de bénéficier aux plus grandes exploitations et à celles qui polluent le plus. Sans les programmes européens financés à la hauteur des besoins et des enjeux, tout ce qui concerne la vie quotidienne des citoyens européens sera gravement atteint s’il n’y a pas de possibilité d’octroyer une aide budgétaire nationale supplémentaire.

jeudi 7 mars 2013

La démocratie est un combat et la liberté ne s'use lors qu' on ne s'en sert pas...

Sur les Révolutions colorées...




La stratégie du Choc... Ou comment on peut imposer des décisions quand on organise le désordre...

L'austérité est aussi idéologique ou comment un machin est chargé de nous faire avaler la pilule (ou le suppositoire, c'est selon ! )

Je reproduis ici le texte d'Henri Sterdyniak, qu'il a publié sur le site des économistes atterrés.
Je partage cette opinion qui conduit au nom de la rigueur scientifique de l'économie à ce que les droits soient réduit... Encore une preuve que tout est politique.

 

 

 

Haut Conseil des finances publiques: pour en finir avec la démocratie.

Certes, au printemps 2012, les Français ont démocratiquement élu un président de la république issu du Parti socialiste, puis ont démocratiquement donné à la gauche une majorité au Parlement européen

Cependant, les marchés financiers risquaient de s’inquiéter. Donc, François Hollande a cru bon de les rassurer : certes, la France renégocierait le Traité budgétaire, mais, de toute façon, elle le respecterait : elle limiterait son déficit à 3 % du PIB en 2013, à 2,2 % en 2014 ; elle retournerait à l’équilibre en 2017.

En juin 2012, le gouvernement de gauche ratifie, sans renégociation, le Pacte budgétaire. La France s’engage à retourner à l’équilibre budgétaire structurel selon une trajectoire définie par la Commission ; elle s’engage à corriger automatiquement tout écart à la trajectoire ; elle s’engage à mettre sur pied un Haut Conseil des finances publiques, des experts indépendants chargés de veiller au respect de cet engagement.

Comme tous les pays européens se lancent dans des politiques d’austérité budgétaire (austérité signifiant baisse des dépenses publiques et sociales et non hausse des impôts sur les plus riches, comme les instances européennes le répètent en permanence), la croissance s’effondre dans la zone euro : le PIB a baissé de 0,6 % en 2012 et devrait enregistrer une baisse similaire en 2013. Les pays européens sont pris dans une spirale infernale : chute de la croissance - baisse des recettes fiscales - hausse du déficit -nouvelles mesures de restriction budgétaire - nouvelle baisse de la croissance. Comme ce fou, qui se donne des coups de marteau sur le crâne pour soigner son mal de tête, et qui tape de plus en plus fort, car cela n’a pas encore  marché.

Hugo Chavez : Un documentaire sur le coup d'Etat dont il fut la cible

Et où l'on voit toutes les "bêtises" des chaines d'infos américaines et la vision politique des USA dans ce qu'ils considèrent leur pré carré...


mercredi 6 mars 2013

lundi 4 mars 2013

Au nom de la démocratie sociale 100 députés socialistes, dont deux députés de l'Hérault, veulent tuer la démocratie sociale et le code du travail...

C'est le paradoxe de leur position (tribune publiée dans le JDD)... Cette accord est dangereux tant sur le plan juridique (voir les deux articles reprenant les communiqués de presse du syndicat de la Magistrature et du syndicat des avocats de France) que social. Mais le pire, c'est que c'est un accord signé à la hâte car une nouvelle loi devant entrer en vigueur prochainement fera qu'un accord sera valable que si il est signé par des organisations représentant une majorité de salariés... Ce qui est loin d'être le cas de cet accord...

L'accord signé par des syndicats minoritaires casse une grande partie du code du travail. Le parlement n'est donc pas tenu, bien au contraire, de ratifier cet accord tel qu'il est. Alors que ce gouvernement prétend lutter contre le chômage, en faciliter les modalités ne peut qu’accélérer la montée de celui-ci. Il est donc urgent de se mobiliser pour que le parlement vote une loi d'une tout autre orientation : garantissant les droits des salariés avec les premiers jalons d'une sécurisation de l'emploi et de la formation.
L'expérience le montre, y compris dans ce qui sert de prétendus modèles : la mise en place de la « flexisécurité » dans ces pays s'est traduit par une hausse du taux de chômage de : 3 à 7,8 % au Danemark, 7,9 % en Finlande, 8,1 % en Suède soit une augmentation moyenne de 3 à 8 % Il ne s'agit pas d'un accort « donnant donnant ». Selon la recette du pâté d’alouette : une alouette pour les salariés, un cheval pour le patronat,
c'est le Medef qui sort grand gagnant. Il s'agit d'un Accord National Interprofessionnel dont la principale caractéristique est de rendre beaucoup plus faciles les licenciements et plus difficiles les recours des salariés et de leurs syndicats face aux licenciements. Mais s’y ajoute une dizaine d’attaques théoriques (contre la procédure, contre le contrat individuel), dangereuses ( le CDI intermittent, contre les prud’hommes, la mobilité interne..) ou mesquines (blocage des dommages et intérêts aux prud’hommes, prescription des heurs supplémentaires après 3 ans..) Tout ce qu’il y a dans l’accord va contre les salariés et pour les employeurs.