Le « produire français » de Nicolas Sarkozy visitant les skis Rossignol, au sujet desquels on évitera
tout jeu de mots facile sur le chant
des oiseaux, serait, selon l’expression
de Claire Chazal sur TF1(début janvier NDR) , « repris par d’autres candidats ».
Singulier maniement des temps
qui amène le téléspectateur à penser que ceux qui ont évoqué le sujet avant le chef de l’État ne font que reprendre son propos. On pourrait du reste rappeler
à ce sujet que « Produisons français » fut, dès le début
des années quatre-vingt, un axe majeur des propositions du PCF, objet pour cette raison de procès à répétition
en chauvinisme, xénophobie, obsessions patriotardes
et condamné définitivement en tant qu’analphabète
de la mondialisation. À cette même époque, du reste,
des entreprises comme Rossignol et bien d’autres
étaient vantées pour leur présence sur le marché mondial, leur capacité d’adaptation et la pertinence de leurs délocalisations.
lundi 30 janvier 2012
Meeting du Front de gauche à Montpellier, le 8 février à partir de 18h30.
la liste des lieux de départ des cars dans le département sont disponibles sur le site de la FD PCF.
samedi 28 janvier 2012
jeudi 26 janvier 2012
Une semaine chargée à Montpellier...
Libellés :
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mardi 24 janvier 2012
Identité nationale et Front National : deux belles interventions devant le LEM (Lieux d'Echange sur le Mouvement des idées)
Le LEM est une structures du PCF créé pour permettre l'organisation de rencontre sur des sujets d'actualités. Je mets en ligne deux interventions : la première est celle d'Antoine Casanova sur les enjeux du débat sur l'identité nationale, la seconde a été faite lors de l'audition de Jean-Yves Camus sur le Front National.
A. Casanova - Les enjeux du débat sur l'identité... par LEMpcf
A. Casanova - Les enjeux du débat sur l'identité... par LEMpcf
lundi 23 janvier 2012
jeudi 19 janvier 2012
Quelques réflexions sur l’histoire de la bourgeoisie occidentale.
Que peut nous apprendre encore, aujourd’hui, cette incursion dans le passé médiéval des pays de l’Europe occidentale ? Certainement à réfléchir sur la complexité d’une histoire qui aboutit au XIXe siècle à la domination du capitalisme, y compris dans ses formes les plus récentes de mainmise financière sur les sociétés du XXIe siècle.
Précisons d’abord que du XIIIe à la fin du XVe siècle, soit la seconde moitié du Moyen Âge, l’Europe envisagée se veut la Chrétienté catholique, unissant des pays certes frères, mais qui se battaient autant contre l’Infidèle musulman qu’entre eux. Que signifie passé médiéval ? En Italie et en Allemagne divisées politiquement, comme dans les royaumes de France, d’Angleterre ou ceux d’Espagne, le monde ici-bas était organisé selon une hiérarchie déclarée intangible car voulue par Dieu. Il y avait ceux qui priaient, le clergé, ceux qui combattaient les nobles et ceux qui travaillaient, tous les autres.
Le premier ordre avait pour fonction d’aider les hommes à faire leur salut, le deuxième de les défendre par les armes et le troisième par son labeur permettait aux deux premiers d’exercer leur fonction. Si chacun restait à sa place et accomplissait ses tâches, tout allait pour le mieux. Il faut remarquer que cette organisation idéale supposait que chaque ordre était solidaire des deux autres et qui si l’un venait à manquer à ses devoirs il était d’autant plus coupable qu’il était considéré comme supérieur. C’est ce qui, en France anima les révoltes urbaines et populaires fondées sur les reproches adressés au deuxième ordre qui avait failli à sa tâche de défense du royaume vaincu deux fois à Crécy en 1346 puis à Poitiers en 1356. Rappeler la logique de cette idéologie très forte est nécessaire, cependant, concrètement, les sociétés s’intégraient mal dans ce schéma qu’il a fallu adapter au fur et à mesure. Une des difficultés majeures qui se révélaient était la place, parmi le troisième ordre de ceux qui commerçaient, gagnaient de l’argent, en prêtaient ou s’en servaient pour faire travailler les artisans et ouvriers dans les villes qui s’étaient développées dans tout l’Occident. Cette élite urbaine était-elle rabaissée dans la masse des travailleurs ou fallait-il lui faire une place dans le petit monde de ceux qui gouvernent ? La bourgeoisie moderne a pris ses racines dans ce milieu neuf, urbain et marchand, mais plein de contradictions.
Précisons d’abord que du XIIIe à la fin du XVe siècle, soit la seconde moitié du Moyen Âge, l’Europe envisagée se veut la Chrétienté catholique, unissant des pays certes frères, mais qui se battaient autant contre l’Infidèle musulman qu’entre eux. Que signifie passé médiéval ? En Italie et en Allemagne divisées politiquement, comme dans les royaumes de France, d’Angleterre ou ceux d’Espagne, le monde ici-bas était organisé selon une hiérarchie déclarée intangible car voulue par Dieu. Il y avait ceux qui priaient, le clergé, ceux qui combattaient les nobles et ceux qui travaillaient, tous les autres.
Le premier ordre avait pour fonction d’aider les hommes à faire leur salut, le deuxième de les défendre par les armes et le troisième par son labeur permettait aux deux premiers d’exercer leur fonction. Si chacun restait à sa place et accomplissait ses tâches, tout allait pour le mieux. Il faut remarquer que cette organisation idéale supposait que chaque ordre était solidaire des deux autres et qui si l’un venait à manquer à ses devoirs il était d’autant plus coupable qu’il était considéré comme supérieur. C’est ce qui, en France anima les révoltes urbaines et populaires fondées sur les reproches adressés au deuxième ordre qui avait failli à sa tâche de défense du royaume vaincu deux fois à Crécy en 1346 puis à Poitiers en 1356. Rappeler la logique de cette idéologie très forte est nécessaire, cependant, concrètement, les sociétés s’intégraient mal dans ce schéma qu’il a fallu adapter au fur et à mesure. Une des difficultés majeures qui se révélaient était la place, parmi le troisième ordre de ceux qui commerçaient, gagnaient de l’argent, en prêtaient ou s’en servaient pour faire travailler les artisans et ouvriers dans les villes qui s’étaient développées dans tout l’Occident. Cette élite urbaine était-elle rabaissée dans la masse des travailleurs ou fallait-il lui faire une place dans le petit monde de ceux qui gouvernent ? La bourgeoisie moderne a pris ses racines dans ce milieu neuf, urbain et marchand, mais plein de contradictions.
Le roman de l’Algérie, article de GÉRARD STREIFF dans la revue du projet du PCF de janvier 2012.
Le sujet « guerre d'Algérie » s'impose, depuis peu, dans la littérature. Le dernier Goncourt en est un bon exemple. Mais longtemps, les lettres françaises se sont tues. Des silences et des mots qui en disent long sur l'imaginaire national.
Deux mille douze sera aussi, un peu, l'année de l'Algérie. On célèbre, après le cinquantenaire de Charonne en février, le demi-siècle de la signature, en mars, des accords d'Évian, prélude à la fin des combats puis à l'indépendance algérienne. De nombreuses publications sortent ou sont annoncées, livres d'histoire, essais, biographies et on lira avec intérêt les nouveaux commentaires de Benjamin Stora. Mais dans le cadre de cet article, on voudrait se limiter au seul domaine de la fiction. On remarque en effet que le sujet « guerre d'Algérie » s'impose, depuis peu, dans la littérature.
Le dernier Goncourt en est un bon exemple. Mais longtemps, les lettres françaises se sont tues. Des silences et des mots qui en disent long sur l'imaginaire national. L’Algérie a longtemps été un sujet tabou, de manière générale et au plan de la littérature en particulier. Certes, durant les « événements », paraissent des œuvres magistrales, le récit de Henri Alleg, La question, par exemple, rapidement censuré. Mais après 1962, le sujet est peu abordé, il est quasiment absent des librairies. Il est fréquent, après un traumatisme, que les bouches se ferment : le psychiatre communiste Bernard Sigg établit un diagnostic pertinent dans son essai, Le silence et la honte, Névroses de la guerre d'Algérie (Editions sociales, 1989). 1968 donne l'impression de passer à autre chose.
Deux mille douze sera aussi, un peu, l'année de l'Algérie. On célèbre, après le cinquantenaire de Charonne en février, le demi-siècle de la signature, en mars, des accords d'Évian, prélude à la fin des combats puis à l'indépendance algérienne. De nombreuses publications sortent ou sont annoncées, livres d'histoire, essais, biographies et on lira avec intérêt les nouveaux commentaires de Benjamin Stora. Mais dans le cadre de cet article, on voudrait se limiter au seul domaine de la fiction. On remarque en effet que le sujet « guerre d'Algérie » s'impose, depuis peu, dans la littérature.
Le dernier Goncourt en est un bon exemple. Mais longtemps, les lettres françaises se sont tues. Des silences et des mots qui en disent long sur l'imaginaire national. L’Algérie a longtemps été un sujet tabou, de manière générale et au plan de la littérature en particulier. Certes, durant les « événements », paraissent des œuvres magistrales, le récit de Henri Alleg, La question, par exemple, rapidement censuré. Mais après 1962, le sujet est peu abordé, il est quasiment absent des librairies. Il est fréquent, après un traumatisme, que les bouches se ferment : le psychiatre communiste Bernard Sigg établit un diagnostic pertinent dans son essai, Le silence et la honte, Névroses de la guerre d'Algérie (Editions sociales, 1989). 1968 donne l'impression de passer à autre chose.
mardi 17 janvier 2012
Samedi 21 janvier : Marche départementale contre l'austérité, Montpellier, Place de la Comédie à 15h
Initiative du PCF dans le cadre du front de gauche.
Nous appelons toutes celles et ceux qui en ont assez de subir la politique brutale et dévastatrice du gouvernement. Toutes celles et ceux qui, au regard de leur revenu, de leur travail, de leurs études, de leur vie se sentent méprisés à bouger, à se rassembler le
samedi 21 janvier à 15 h 00 place de la comédie Montpellier.
Nous avons face à la crise, différentes analyses et propositions. Nous revendiquons pour vivre mieux différentes mesures.
Nous devons avoir une ambition commune, faire bouger les choses, cela ne plus durer.
Ensemble, nous sommes la solution ! Nous bougerons l’Hérault !
jeudi 12 janvier 2012
mercredi 11 janvier 2012
La protection des mineurs dans notre société : Pierre Joxe sur France Inter.
Bon, il n'est pas coco mais ça fait du bien d'entendre enfin des choses sensées sur les ondes à une heure de grande écoute...
Pierre Joxe par franceinter
Pierre Joxe par franceinter
mardi 10 janvier 2012
mercredi 4 janvier 2012
"« Révolution blanche », drapeaux rouges et forces de l’ombre", article de Jean-Marie Chauvier.
Article trouvé via le site animé par le camarade Daniel Sario.
J'aime cette article car il présente bien toutes les forces politiques qui animent la vie publique russe et qu'il nous présente à nous européens de l'ouest une vision nullement manichéenne de la situation dans ce pays.
«Les» Russes contre Poutine ? Une «révolution blanche» (ou orange) ? Un «printemps russe», à l’image du «printemps arabe», contre un «système verrouillé», voire «la dictature» poutinienne ? L’imminence redoutable du «retour de l’URSS» ? Comme chaque fois qu’il s’agit de ce pays, les tendances à l’exagération et à la caricature paraissent irrépressibles. Les fréquentes erreurs de pronostic des médias devraient pourtant inciter à l’humilité.
Les nouvelles turbulences russes ont un point de départ : les législatives du 4 décembre 2011, attendues comme une simple formalité en vue d’asseoir le succès — assuré et préfabriqué — de M. Vladimir Poutine à la présidentielle de mars 2012, et supposées lui garantir deux mandats successifs jusqu’en 2024. Effrayante perspective pour les opposants. Le scrutin serait donc sans surprise. Selon le Centre Levada, un institut de sondages de tendance libérale, « une immense majorité de Russes se déclarent certains de la victoire de “Russie Unie” le 4 décembre et l’apathie électorale de cette situation est bénéfique à Vladimir Poutine (1) ».
Première source d’étonnement donc : les résultats qui sanctionnent le parti au pouvoir. Manifestement, ce dernier n’est pas trop «absolu»… Par rapport à 2007, Russie unie (ER) recule de 64,30 % à 49,32 %, le Parti communiste (KPRF) remonte de 11,57 % à 19,19 % et son rival de gauche Juste Russie (SR), social-démocrate, passe de 7,74 % à 13,24 %, le parti (d’extrême droite) libéral-démocrate (LDPR) de 8,14 % à 11,67 %, le parti libéral Iabloko de 1,59 % à 3,43 %, un score qui ne lui permet pas d’entrer à la Douma.
Parti Voix % Sièges %
Russie unie 32 379 135 49,32 238 52,9
Parti communiste 12 599 507 19,19 92 20,4
Russie juste 8 695 522 13,24 64 14,2
Parti libéral-démocrate 7 664 570 11,67 56 12,4
Iabloko 2 252 403 3,43 0 0
J'aime cette article car il présente bien toutes les forces politiques qui animent la vie publique russe et qu'il nous présente à nous européens de l'ouest une vision nullement manichéenne de la situation dans ce pays.
«Les» Russes contre Poutine ? Une «révolution blanche» (ou orange) ? Un «printemps russe», à l’image du «printemps arabe», contre un «système verrouillé», voire «la dictature» poutinienne ? L’imminence redoutable du «retour de l’URSS» ? Comme chaque fois qu’il s’agit de ce pays, les tendances à l’exagération et à la caricature paraissent irrépressibles. Les fréquentes erreurs de pronostic des médias devraient pourtant inciter à l’humilité.
Les nouvelles turbulences russes ont un point de départ : les législatives du 4 décembre 2011, attendues comme une simple formalité en vue d’asseoir le succès — assuré et préfabriqué — de M. Vladimir Poutine à la présidentielle de mars 2012, et supposées lui garantir deux mandats successifs jusqu’en 2024. Effrayante perspective pour les opposants. Le scrutin serait donc sans surprise. Selon le Centre Levada, un institut de sondages de tendance libérale, « une immense majorité de Russes se déclarent certains de la victoire de “Russie Unie” le 4 décembre et l’apathie électorale de cette situation est bénéfique à Vladimir Poutine (1) ».
Première source d’étonnement donc : les résultats qui sanctionnent le parti au pouvoir. Manifestement, ce dernier n’est pas trop «absolu»… Par rapport à 2007, Russie unie (ER) recule de 64,30 % à 49,32 %, le Parti communiste (KPRF) remonte de 11,57 % à 19,19 % et son rival de gauche Juste Russie (SR), social-démocrate, passe de 7,74 % à 13,24 %, le parti (d’extrême droite) libéral-démocrate (LDPR) de 8,14 % à 11,67 %, le parti libéral Iabloko de 1,59 % à 3,43 %, un score qui ne lui permet pas d’entrer à la Douma.
Parti Voix % Sièges %
Russie unie 32 379 135 49,32 238 52,9
Parti communiste 12 599 507 19,19 92 20,4
Russie juste 8 695 522 13,24 64 14,2
Parti libéral-démocrate 7 664 570 11,67 56 12,4
Iabloko 2 252 403 3,43 0 0
Deuxième surprise : grâce aux militants des oppositions, à la surveillance de l’organisation non gouvernementale (ONG) Golos — financée par les Etats-Unis à travers USAID et le National Endowment for Democracy (NED) — et aux observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), des «fraudes massives» sont mises en évidence. Aussitôt, la protestation s’exprime dans les rues. Des affrontements ont lieu, et des arrestations — tantôt simples interpellations, tantôt condamnations et emprisonnements de plusieurs jours. Mais la vision d’une Russie « à feu et à sang » a été exagérée dans certains médias occidentaux — le comble étant atteint par la chaîne américaine Fox News, dont un reportage sur les incidents en Russie fut « illustré » par des images d’émeutes… en Grèce (2). Point culminant de cette première vague de contestation : le meeting des 30 000 à 40 000 participants du 10 décembre à Moscou. Réussite relative — vu les 11 à 15 millions d’habitants du grand Moscou et le peu de mobilisation ailleurs en province —, mais réussite inattendue après dix-sept années (depuis 1993) d’apathie politique.
«Du jamais vu», dira-t-on, quoique on en ait déjà pas mal vu : les révoltes de 1992-1993 contre la « thérapie de choc » ponctuées par le bombardement du Parlement le 5 octobre 1993, les grèves et protestations contre les retards de salaires en 1998-1999, les 500 000 protestataires, en 2005, contre la suppression de divers avantages sociaux. Mais c’est vrai : jamais une protestation politique de ce type, de cette ampleur, entraînant une nouvelle génération, n’avait été vue. Les raisons et les objectifs de cette révolte n’en sont pas moins disparates.On peut distinguer trois composantes : une contestation « hors système » radicale, l’opposition institutionnelle surtout communiste et la nouvelle vague, spontanée et pleine d’inconnues, des blogueurs apparemment sans attaches politiques, quoique…
«Du jamais vu», dira-t-on, quoique on en ait déjà pas mal vu : les révoltes de 1992-1993 contre la « thérapie de choc » ponctuées par le bombardement du Parlement le 5 octobre 1993, les grèves et protestations contre les retards de salaires en 1998-1999, les 500 000 protestataires, en 2005, contre la suppression de divers avantages sociaux. Mais c’est vrai : jamais une protestation politique de ce type, de cette ampleur, entraînant une nouvelle génération, n’avait été vue. Les raisons et les objectifs de cette révolte n’en sont pas moins disparates.On peut distinguer trois composantes : une contestation « hors système » radicale, l’opposition institutionnelle surtout communiste et la nouvelle vague, spontanée et pleine d’inconnues, des blogueurs apparemment sans attaches politiques, quoique…
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