Lorsque nous parlons de « l’appropriation de la science par les citoyens », il est indispensable de préciser ce que nous entendons par « science », et comment s’opère cette « appropriation ». Car, si pour nous la recherche scientifique n’est pas une activité qui se mène loin de la société, confinée dans un milieu de « spécialistes » qui se distinguerait de celui des « profanes », nous ne pouvons ignorer le fait que, aux yeux du grand public, la « science » a une signification partielle, voire partiale, se résume souvent uniquement à des applications jugées utiles à la vie des gens, se soumet à des opinions médiatiques qui détournent souvent de la réflexion tant sur la notion de science elle-même que de son rôle et de sa place en démocratie.
C’est pourquoi, afin de réfléchir sur les liens entre la recherche scientifique et les citoyens, il convient d’examiner comment se forme ce que l’on appelle communément « l’opinion », notamment via les médias qui sont le plus souvent dans les mains des grands groupes capitalistes en vue de la diffusion de l’idéologie dominante.
Il convient également de rétablir le sens du terme « science », qui, de par son étymologie, s’étend à tous les domaines de la connaissance, contient donc toutes les disciplines sans distinction utilitariste, sans critère de rentabilité, sans exclusion et sans confusion entre science et technologie. C’est cette conception de science non parcellisée qui a présidé à la création du CNRS et en a guidé la mission.
mardi 20 décembre 2011
lundi 12 décembre 2011
Recherche industrielle : la position du PCF.
Clarification : il est souvent fait référence au diptyque « recherche publique/recherche privée », en assimilant la seconde à la recherche industrielle. La confusion n’est pas seulement terminologique et ne provient pas seulement de la droite (cf. le récent programme du PS pour la recherche et l’université dont nous publions l’étude critique). Cette dichotomie est pour nous aussi artificielle que l’opposition entre recherche fondamentale/recherche appliquée, comme si la production des connaissances, leur diffusion et leurs applications étaient séparées par des barrières infranchissables et ne faisaient pas partie du même processus, ne répondaient pas aux mêmes exigences.
C’est pourquoi nous choisissons de parler ici de recherche industrielle en général, ce qui répond à l’exigence d’une recherche indissociable avec la politique industrielle aux niveaux régional et national. Il ne s’agit pas seulement d’une terminologie, mais d’une logique différente : nous pensons qu’une telle recherche, et une telle politique qui fait défaut aujourd’hui, doivent s’appuyer en premier lieu sur un pôle industriel public et avoir pour but la coopération entre
les laboratoires de recherche et les entreprises qui développent les résultats de cette recherche.
Finalité : il est de bon ton, non seulement à droite, de parler d’entreprises (et de recherche en leur sein) en termes de compétitivité et donc de concurrence. Dans le récent programme du PS, on parle même d’atouts face « aux pays émergents », en insérant ainsi la recherche et la politique industrielles dans le contexte capitaliste de la guerre économique.
Cependant, pour constater combien il est nécessaire de changer radicalement cette façon de voir les choses, il suffit d’observer attentivement le point où en est arrivé aujourd’hui le capitalisme, dont les crises se succèdent sans possibilité de « régulation » malgré les prétendus efforts de « rassurer » des « marchés » agités, efforts qui ne sont en fait que des gesticulations. Pour nous, la recherche industrielle a pour but une innovation qui profite à la société, aux hommes, à l’environnement, au progrès de la connaissance, une innovation qui découle de la créativité des équipes de recherche et ne vise pas la génération et l’augmentation des profits.
C’est pourquoi nous choisissons de parler ici de recherche industrielle en général, ce qui répond à l’exigence d’une recherche indissociable avec la politique industrielle aux niveaux régional et national. Il ne s’agit pas seulement d’une terminologie, mais d’une logique différente : nous pensons qu’une telle recherche, et une telle politique qui fait défaut aujourd’hui, doivent s’appuyer en premier lieu sur un pôle industriel public et avoir pour but la coopération entre
les laboratoires de recherche et les entreprises qui développent les résultats de cette recherche.
Finalité : il est de bon ton, non seulement à droite, de parler d’entreprises (et de recherche en leur sein) en termes de compétitivité et donc de concurrence. Dans le récent programme du PS, on parle même d’atouts face « aux pays émergents », en insérant ainsi la recherche et la politique industrielles dans le contexte capitaliste de la guerre économique.
Cependant, pour constater combien il est nécessaire de changer radicalement cette façon de voir les choses, il suffit d’observer attentivement le point où en est arrivé aujourd’hui le capitalisme, dont les crises se succèdent sans possibilité de « régulation » malgré les prétendus efforts de « rassurer » des « marchés » agités, efforts qui ne sont en fait que des gesticulations. Pour nous, la recherche industrielle a pour but une innovation qui profite à la société, aux hommes, à l’environnement, au progrès de la connaissance, une innovation qui découle de la créativité des équipes de recherche et ne vise pas la génération et l’augmentation des profits.
lundi 5 décembre 2011
Avec les communistes, pour relever les défis de la situation.
Ceci est l'introduction d'une réunion des rénovateurs du PCF qui a eu lieu le 24 novembre dernier.
La crise domine et va dominer la situation, tant sur le plan économique que politique.
Le système capitaliste est secoué par la crise la plus grave qu'il ait connu. Une crise qui est le résultat de la domination des marchés financiers qui imposent leurs exigences aux États, jusqu'au choix des gouvernements comme en Grèce et en Italie; mais qui pèse aussi sur les régions et toutes les institutions. La logique d'austérité drastique imposée au nom de la réduction des déficits, et qui fait l'objet d'un large consensus entre patronat, droite et extrême-droite, et partis socialistes conduit à un freinage de la croissance et un redémarrage du chômage; elle fait monter un risque sérieux de récession dans toute la zone euro, ce qui impliquerait notamment une nouvelle explosion des licenciements et du chômage.
Mais aussi le risque d'une montée d'antagonismes sociaux ou inter régionaux, y compris des dangers pour la paix.
Et celui que la situation soit mise à profit pour imposer une fuite en avant fédéraliste, avec des risques de régression de la démocratie face à la résistance des peuples.
Ces 44 familles coutent plus chère à la France que la petite délinquance.
Personnellement, les évadés fiscaux ne sont que des délinquants internationaux dont la vertu n'est reconnue que par le code des impôts...
Voici l'infographie publiée par la Tribune
Voici l'infographie publiée par la Tribune
Elections législatives en Russie : le Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF) reste le premier parti d'opposition mais progresse en voix et en sièges.
Je reprends un extrait du site de Nicolas Maury. La photo et l'infographie viennent du site de l'agence Ria Novosti.
Le Parti Communiste est le principal bénéficiaire de la baisse de Russie unie, obtenant 19,15% (92 sièges). Il y a une progression sensible des communistes (11,7 en 2007) et ils gagnent 39 sièges. Le Président du Comité Central du Parti Communiste, Guennadi Ziouganov, a fait état de fraude massive dans plusieurs régions. "Je viens de parler à mes collègues en Sibérie et en Extrême-Orient, et la situation est très préoccupante".
Russie juste obtient 13,2% et 64 sièges (+26 sièges) et passe devant l'extrême droite du Parti libéral-démocrate de Russie (11,7%, 56 sièges +16 sièges).
En France le KPRF a obtenu 353 voix (21,7%) arrivant second derrière le parti libéral Iabloko, 19,7% des voix à Londres, 28,45% au Soudan.
jeudi 1 décembre 2011
Annie Lacroix-Riz : conférence sur les choix de la défaite à Sommière dans le Gard.
Je trouve que ses travaux sont très intéressants et me donne beaucoup de clés pour comprendre la situation actuelle quant à la trahison des élites.
La stratégie de la défaite. par worldhistoria
La stratégie de la défaite. par worldhistoria
mercredi 30 novembre 2011
Crise en Europe : déclaration de la direction du PGE - European Left.
Peuples d'Europe, unissons-nous !
La zone euro et l’UE sont aujourd’hui confrontées à la situation la plus critique qu’elles aient connu depuis leur fondation. La zone euro est remise en cause, mais l’ensemble de la structure institutionnelle de l’UE aussi. Le processus d’unification européenne a été transformé en une arme idéologique et politique au service du capital, dans le conflit qui l’oppose aux travailleurs. Dans ces conditions, le “sauvetage” de l’euro se fait au détriment de la majorité des peuples en Europe.
Ce qui vient de se produire en Italie démontre que nous avions raison de dire que la Grèce était le lieu d’expérimentation des politiques qui attendent l’ensemble de l’Europe. Cette expérience a été un échec et il est clair que tant que la Grèce subira cette tragédie sociale, “l’équilibre budgétaire” ne sera jamais réalisé. La crise s’étend désormais à toute la zone euro et au-delà. Cette expérience d’ultra-austérité, le démantèlement de l’Etat providence et l’appauvrissement du peuple doivent être stoppés.
Dans cette crise structurelle, dans cette crise du système capitaliste, les conceptions égoïstes sont vouées à l’échec. Pourtant si nous n’arrivons pas à contrer l’offensive autoritaire qui se développe en Europe, la porte est ouverte à une nouvelle hégémonie des approches nationalistes et xénophobes.
RECHERCHE ET UNIVERSITÉ DE QUALITÉ : en finir avec les “opérations d’excellence”
Un préalable : tout gouvernement de gauche demain doit abolir la LRU et revenir sur les « labellisations d’excellence » qui sont, en vérité, non de simples « labels », mais visent à remodeler profondément la recherche française, à la rendre compatible avec la concurrence « libre et non faussée » lancée par le processus de Bologne et la stratégie de Lisbonne. La connaissance est incompatible avec le marché capitaliste.
Une idée centrale : la qualité, quête permanente inhérente à toute activité humaine, préside à l’exercice des métiers de la recherche ; elle est également indissociable avec le processus de l’enseignement, c’est-à-dire de la formation des jeunes, de la diffusion du savoir, mission confiée à l’université et qui s’articule avec son rôle comme lieu de recherche. La qualité s’oppose à la notion « d’excellence », dans son acception actuelle connotée et concurrentielle.
Une constatation : nous ne sous-estimons pas les besoins réels tant en coopération inter – et intra – disciplinaires, en articulation entre recherche fondamentale et appliquée, en développement de grands équipements dont la recherche a besoin dans tous les domaines. Mais nous pensons qu’au lieu d’un Grand emprunt, qui fait dépendre ces besoins des intérêts de placements, donc d’un financement aléatoire, la gauche doit donner à la recherche et à l’université les moyens stables nécessaires, y compris en postes. L’enseignement supérieur et la recherche publique sont des services publics qui doivent le demeurer.
1. Labex
Conçus pour déstructurer les équipes et casser les synergies existantes considérées comme insuffisamment dynamiques ou non « innovantes », les Labex ont incité aux regroupements ad hoc d’individus autour de projets répondant à des cadres thématiques supposés porteurs, censés donner des résultats dans une période temporelle déterminée. Ils ont fait fi des projets déjà existants, du travail engagé dans la durée parfois depuis longtemps.
Leur lancement a donné des illusions de financement conséquent, mais l’argent accordé, d’après les indications du ministère concernant ceux de la première vague, est soumis à plusieurs conditions, dont la plus importante est le non-cumul avec un financement Idex. Un acompte de 10% pour les 100 « élus » et le reste, en moyenne 10 millions d’€, sera perçu « annuellement jusqu’en 2020 », avec incitation de compléter par des sommes obtenues auprès des collectivités locales ou du privé.
Selon les disciplines et les endroits, les Labex ont été diversement utilisés : souvent, ils ont constitué le premier pas vers les projets Idex, donc sont devenus des enjeux de pouvoir pour des « notables » universitaires ; ou bien ils ont été considérés comme des moyens de financement, en l’absence de crédits récurrents qui sont en diminution constante et compromettent parfois équipes et disciplines ; ou enfin, notamment en SHS, ils ont mis au jour, grâce à un « habillage scientifique » (ou pseudo-scientifique) intéressant, de réels besoins de travail transversal et de communication entre différentes entreprises scientifiques. Or, pour mener ces projets, nul besoin de passer par un chantage.
Suppression des Labex signifie retour au laboratoire comme structure de base de la recherche. Aujourd’hui, ces unités de base sont dans leur grande majorité des UMR, dont il convient d’encourager et de souligner le caractère mixte, en rétablissant ainsi le lien entre EPST et universités. Cela suppose aussi de revenir sur l’accord entre la CpU et les organismes. La CPU n’a aucune représentativité ni aucun mandat comparables aux institutions des organismes. De plus, le PCF souhaite aller vers la dé-présidentialisation de l’ensemble de nos institutions.
Une idée centrale : la qualité, quête permanente inhérente à toute activité humaine, préside à l’exercice des métiers de la recherche ; elle est également indissociable avec le processus de l’enseignement, c’est-à-dire de la formation des jeunes, de la diffusion du savoir, mission confiée à l’université et qui s’articule avec son rôle comme lieu de recherche. La qualité s’oppose à la notion « d’excellence », dans son acception actuelle connotée et concurrentielle.
Une constatation : nous ne sous-estimons pas les besoins réels tant en coopération inter – et intra – disciplinaires, en articulation entre recherche fondamentale et appliquée, en développement de grands équipements dont la recherche a besoin dans tous les domaines. Mais nous pensons qu’au lieu d’un Grand emprunt, qui fait dépendre ces besoins des intérêts de placements, donc d’un financement aléatoire, la gauche doit donner à la recherche et à l’université les moyens stables nécessaires, y compris en postes. L’enseignement supérieur et la recherche publique sont des services publics qui doivent le demeurer.
1. Labex
Conçus pour déstructurer les équipes et casser les synergies existantes considérées comme insuffisamment dynamiques ou non « innovantes », les Labex ont incité aux regroupements ad hoc d’individus autour de projets répondant à des cadres thématiques supposés porteurs, censés donner des résultats dans une période temporelle déterminée. Ils ont fait fi des projets déjà existants, du travail engagé dans la durée parfois depuis longtemps.
Leur lancement a donné des illusions de financement conséquent, mais l’argent accordé, d’après les indications du ministère concernant ceux de la première vague, est soumis à plusieurs conditions, dont la plus importante est le non-cumul avec un financement Idex. Un acompte de 10% pour les 100 « élus » et le reste, en moyenne 10 millions d’€, sera perçu « annuellement jusqu’en 2020 », avec incitation de compléter par des sommes obtenues auprès des collectivités locales ou du privé.
Selon les disciplines et les endroits, les Labex ont été diversement utilisés : souvent, ils ont constitué le premier pas vers les projets Idex, donc sont devenus des enjeux de pouvoir pour des « notables » universitaires ; ou bien ils ont été considérés comme des moyens de financement, en l’absence de crédits récurrents qui sont en diminution constante et compromettent parfois équipes et disciplines ; ou enfin, notamment en SHS, ils ont mis au jour, grâce à un « habillage scientifique » (ou pseudo-scientifique) intéressant, de réels besoins de travail transversal et de communication entre différentes entreprises scientifiques. Or, pour mener ces projets, nul besoin de passer par un chantage.
Suppression des Labex signifie retour au laboratoire comme structure de base de la recherche. Aujourd’hui, ces unités de base sont dans leur grande majorité des UMR, dont il convient d’encourager et de souligner le caractère mixte, en rétablissant ainsi le lien entre EPST et universités. Cela suppose aussi de revenir sur l’accord entre la CpU et les organismes. La CPU n’a aucune représentativité ni aucun mandat comparables aux institutions des organismes. De plus, le PCF souhaite aller vers la dé-présidentialisation de l’ensemble de nos institutions.
mardi 29 novembre 2011
La France doit exiger la libération immédiate de Salah Hamouri
Le PCF demande instamment aux autorités françaises d’intervenir avec la plus grande fermeté auprès du gouvernement israélien afin d’obtenir la libération immédiate du citoyen franco-palestinien Salah Hamouri.
Le Président de la République et le gouvernement de notre pays ne peuvent se soustraire à leur responsabilité.
Toute personne possédant la nationalité française a droit à la protection des pouvoirs publics contre tous les arbitraires, contre toutes les répressions, contre toutes les atteintes à leur liberté et à leur dignité.
Salah Hamouri est victime de la seule loi que les autorités israéliennes connaissent : la loi de la force et de l’occupation militaire.
La France ne peut l’accepter.
Elle doit exiger la libération immédiate de Salah Hamouri.
Parti communiste français,
Paris, le 29 novembre 2011.
Paris, le 29 novembre 2011.
Les propositions du PCF pour la Recherche et l'enseignement supérieur : agir tout de suite !
Les dégâts occasionnés au potentiel de recherche et d’enseignement supérieur par la politique de la droite, trop souvent approuvée par le PS, nécessitent, dès le début de la législature, des mesures d’urgence et de réparation. Pour ce faire, une évaluation collective sera mise immédiatement en place. Elle rassemblera les organisations syndicales de travailleurs scientifiques, y inclus celles des BIATOSS, les Conseils d’Universités et d’IUT, le Comité national du CNRS et plus généralement toute instance démocratique pouvant y contribuer. Des assemblées de personnels se tiendront partout et feront des propositions. Le CNESER, en coopération avec l’Office parlementaire des choix technologiques et scientifiques, sera chargé de la mise en oeuvre de cette évaluation et participera à l’élaboration des propositions destinées à réparer les profondes blessures du potentiel de recherche et d’enseignement supérieur à échéance de deux ans.
Un rapport, aux exigences duquel le gouvernement sera tenu de répondre de façon circonstanciée, sera présenté à l’Assemblée nationale dans les six mois suivant le début de cette Initiative.
Un rapport, aux exigences duquel le gouvernement sera tenu de répondre de façon circonstanciée, sera présenté à l’Assemblée nationale dans les six mois suivant le début de cette Initiative.
Les propositions du PCF pour la Recherche et l'enseignement supérieur : introduction au programme et des éléméntspour nouveaux principes fondateurs.
Ce programme est un tout inachevé. C’est un tout par les orientations qu’il préconise, par les sujets traités qui visent l’ensemble de l’enseignement supérieur et de la recherche. Une partie importante est reflétée dans le Programme populaire partagé du Front de Gauche. Ce document néanmoins vise à davantage d’élucidation et de netteté sur certaines propositions. Il faut ajouter d’ailleurs qu’il n’existe pas de grands désaccords persistants sur ces questions entre les formations du Front de Gauche, mais des accents toniques différents.
En ce qui concerne son caractère inachevé, les raisons sont multiples : d’abord, le PCF n’a pas réponse à tout et n’y prétend pas ; ensuite, ce qui est au moins aussi important, ce programme a vocation à être discuté critiqué et enrichi.
Comment le lire ? Effort a été fait pour présenter chaque fois que possible des mesures immédiates et par ailleurs des orientations maîtresses. Reste une question qui n’est pas la moindre : à n’en pas douter, le Front de Gauche aura, à l’issue de la séquence présidentielle législative de 2012, de nombreux élus et parmi eux majoritairement des élu-e-s communistes ; les conditions d’une majorité présidentielle de gauche seront réunies, mais non celles d’un contrat de gouvernement ; pour ce dernier point en tout cas, le positionnement actuel du PS sur des questions fondamentales rende cette hypothèse peu probable.
En ce qui concerne son caractère inachevé, les raisons sont multiples : d’abord, le PCF n’a pas réponse à tout et n’y prétend pas ; ensuite, ce qui est au moins aussi important, ce programme a vocation à être discuté critiqué et enrichi.
Comment le lire ? Effort a été fait pour présenter chaque fois que possible des mesures immédiates et par ailleurs des orientations maîtresses. Reste une question qui n’est pas la moindre : à n’en pas douter, le Front de Gauche aura, à l’issue de la séquence présidentielle législative de 2012, de nombreux élus et parmi eux majoritairement des élu-e-s communistes ; les conditions d’une majorité présidentielle de gauche seront réunies, mais non celles d’un contrat de gouvernement ; pour ce dernier point en tout cas, le positionnement actuel du PS sur des questions fondamentales rende cette hypothèse peu probable.
Violences faites aux femmes : les observations du Syndicat de la Magistrature lors de l'examen du projet de loi en 2010.
Je publie ici la note du SM à propos du projet de loi sur les violences faites aux femmes.
Lecture toujours instructive pour plusieurs raisons à mon sens tenant tant à la complexité du sujet que la dangerosité qu'entraine la victimisation.
Vous pouvez retrouvez la position du PCF sur son site et le communiqué de presse de Françoise Prunier, élue à Montpellier et déléguée aux droits des femmes.
Observations sur la proposition de loi sur la « répression des violences faites aux femmes »
Poursuivant dans la droite ligne de la loi du 4 avril 2006 « renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre des mineurs », l’Assemblée nationale et le Sénat ont élaboré une proposition de loi « renforçant la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes ».
Si les préoccupations du législateur dans ce domaine sont parfaitement légitimes, tant il est vrai que les situations de violences intra-familiales sont destructrices pour les personnes qui les subissent, l’analyse des dispositions proposées conduisent à deux constats problématiques.
Le premier est tout entier contenu dans l’intitulé de cette proposition de loi portant sur « les violences faites aux femmes ». Même si les violences conjugales sont commises majoritairement par des hommes, cette conception des rapports de couple est manichéenne et ne reflète pas une réalité à la fois plus diverse et plus complexe. De surcroît, ce titre pose une équivalence contestable entre le sexe féminin et le terme de « victime ». Enfermer les femmes dans ce processus de victimisation, les considérer juridiquement comme des incapables majeures n’est pas, à notre sens, la meilleure manière de lutter pour l’égalité entre les sexes.
La seconde critique découle de ce féminisme un peu dévoyé et porte sur les moyens utilisés pour traiter cette question des violences. A trop vouloir protéger les victimes, on en vient à promouvoir des dispositifs dérogatoires, exceptionnels et finalement excessifs, en ce qu’ils portent atteinte de façon démesurée aux droits et libertés de celui qui est d’emblée et sans autre forme de procès considéré comme le conjoint violent.
Lecture toujours instructive pour plusieurs raisons à mon sens tenant tant à la complexité du sujet que la dangerosité qu'entraine la victimisation.
Vous pouvez retrouvez la position du PCF sur son site et le communiqué de presse de Françoise Prunier, élue à Montpellier et déléguée aux droits des femmes.
Observations sur la proposition de loi sur la « répression des violences faites aux femmes »
Poursuivant dans la droite ligne de la loi du 4 avril 2006 « renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre des mineurs », l’Assemblée nationale et le Sénat ont élaboré une proposition de loi « renforçant la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes ».
Si les préoccupations du législateur dans ce domaine sont parfaitement légitimes, tant il est vrai que les situations de violences intra-familiales sont destructrices pour les personnes qui les subissent, l’analyse des dispositions proposées conduisent à deux constats problématiques.
Le premier est tout entier contenu dans l’intitulé de cette proposition de loi portant sur « les violences faites aux femmes ». Même si les violences conjugales sont commises majoritairement par des hommes, cette conception des rapports de couple est manichéenne et ne reflète pas une réalité à la fois plus diverse et plus complexe. De surcroît, ce titre pose une équivalence contestable entre le sexe féminin et le terme de « victime ». Enfermer les femmes dans ce processus de victimisation, les considérer juridiquement comme des incapables majeures n’est pas, à notre sens, la meilleure manière de lutter pour l’égalité entre les sexes.
La seconde critique découle de ce féminisme un peu dévoyé et porte sur les moyens utilisés pour traiter cette question des violences. A trop vouloir protéger les victimes, on en vient à promouvoir des dispositifs dérogatoires, exceptionnels et finalement excessifs, en ce qu’ils portent atteinte de façon démesurée aux droits et libertés de celui qui est d’emblée et sans autre forme de procès considéré comme le conjoint violent.
dimanche 20 novembre 2011
jeudi 10 novembre 2011
Transat Jacques Vabres : les frères Burton (Bureau Vallée) sont troisième au pointage de ce matin !
Vu que ce sont mes cousins et donc en toute objectivité : c'est juste énorme !
Ils ont choisi l'option nord... Pari réussit !
De plus, ils font leur entrée dans la presse : un belle article dans Voiles et Voiliers et dans l’Équipe...
Je pense qu'ils n'ont pas fini de nous étonner...
Pour suivre la course : direction le site de la transat Jacques Vabres
Ils ont choisi l'option nord... Pari réussit !
De plus, ils font leur entrée dans la presse : un belle article dans Voiles et Voiliers et dans l’Équipe...
Je pense qu'ils n'ont pas fini de nous étonner...
Pour suivre la course : direction le site de la transat Jacques Vabres
mardi 8 novembre 2011
Le mouvement fédéraliste européen n'est que le chien de garde des USA !
Article traduit de l'anglais avec le service de google, c'est un article de Ambrose Evans-Pritchard daté de septembre 2000 dans le Daily Telegraph.
Euro-fédéralistes financés par des chefs d'espionnage américains.
Des documents déclassifiés du gouvernement américain montrent que le renseignement américains, a mené une campagne dans les années cinquante et soixante à créer une dynamique pour une Europe unie. Elle a financé et dirigé le mouvement fédéraliste européen.
Les documents confirment les soupçons exprimés à l'époque que l'Amérique a été agressive travaille dans les coulisses pour pousser la Grande-Bretagne dans un Etat européen. Un mémorandum daté du 26 Juillet, 1950, donne des instructions pour une campagne de promotion d'un parlement à part entière européenne. Il est signé par le général William Donovan J, chef du Bureau américain des services stratégiques en temps de guerre, précurseur de la CIA.
Les documents ont été trouvés par Joshua Paul, chercheur à l'Université de Georgetown à Washington. Ils incluent les fichiers libérés par les Archives nationales américaines. Principal outil de Washington pour l'élaboration de l'agenda européen était le Comité américain pour une Europe unie, créée en 1948. Le président a été Donovan, ostensiblement un avocat privé d'ici là.
Euro-fédéralistes financés par des chefs d'espionnage américains.
Des documents déclassifiés du gouvernement américain montrent que le renseignement américains, a mené une campagne dans les années cinquante et soixante à créer une dynamique pour une Europe unie. Elle a financé et dirigé le mouvement fédéraliste européen.
Les documents confirment les soupçons exprimés à l'époque que l'Amérique a été agressive travaille dans les coulisses pour pousser la Grande-Bretagne dans un Etat européen. Un mémorandum daté du 26 Juillet, 1950, donne des instructions pour une campagne de promotion d'un parlement à part entière européenne. Il est signé par le général William Donovan J, chef du Bureau américain des services stratégiques en temps de guerre, précurseur de la CIA.
Les documents ont été trouvés par Joshua Paul, chercheur à l'Université de Georgetown à Washington. Ils incluent les fichiers libérés par les Archives nationales américaines. Principal outil de Washington pour l'élaboration de l'agenda européen était le Comité américain pour une Europe unie, créée en 1948. Le président a été Donovan, ostensiblement un avocat privé d'ici là.
vendredi 4 novembre 2011
Recherche : rapport d'André Chassaigne sur les budgets de la recherche en lien avec le développement durable.
Montpellier est concerné au premier chef car ce budget concerne le CIRAD, le CNRS, et d'autres organismes de recherche. Ce budget concerne aussi l'ADEME.
Rapport Recherche Développement Durable par andrechassaigne
Rapport Recherche Développement Durable par andrechassaigne
mercredi 2 novembre 2011
Attentat à Charlie hebdo : communiqué de presse du PCF.
Attentat/Charlie Hebdo : Un acte immonde et menaçant.
Cette nuit, le siège de la rédaction de Charlie Hebdo a été victime d’un attentat, détruisant le matériel informatique et tout ce qui sert à fabriquer le journal. Cet incendie volontaire a été provoqué alors que le journal s’apprêtait ce matin à sortir sa Une « Charia Hebdo », caricaturant Mahomet.Le PCF condamne fermement cet acte immonde. Avec cet attentat, c’est non seulement la liberté de la presse qui est menacée mais la démocratie toute entière qui est attaquée. Le débat politique et médiatique ne peut pas se régler à coups de cocktail molotov et ceux qui voudrait nous le faire croire préfèrent se débarrasser des idées, en brûlant les journaux, plutôt que d’en débattre.
Le PCF apporte son soutien aux journalistes, à la rédaction de Charlie Hebdo, ainsi qu’à Charb, directeur de la publication du journal.
Nous nous joignons à la tristesse de toute la rédaction et appelons, à leurs côtés, à se mobiliser et à refuser que de tels actes menaçant la démocratie et la liberté de penser se reproduisent.
L'Afrique reçoit 70 milliards de dollars au titre de l'aide au développement, elle paye 501 millards de dollars au titre de la dette.
Article de Rabah Reghis, publié dans Matin DZ du 1er novembre.
Secret bancaire : 850 milliards de dollars transférés par les Africains.
Cette somme aurait pu servir à rembourser l’ensemble de la dette extérieure du continent estimée à 250 milliards de dollars.ax Justice Network est un réseau mondial pour la justice fiscale. Il a été crée en 2002 en réponse aux courants nocifs de la taxation mondialisée qui menaçait la capacité des Etats à imposer les riches, bénéficiaires de la mondialisation. Selon les experts volontaires de cette ONG, les leaders africains ont transféré prés de 850 milliards de dollars vers des banques du Nord. Cette somme aurait pu servir à rembourser l’ensemble de la dette extérieure du continent estimée à 250 milliards de dollars et le reste soit 600 milliards de dollars pour le développement des différents pays qui dépendent actuellement de l’aide occidentale.
mardi 25 octobre 2011
Robert Charvin était à Montpellier pour une conférence sur le thème "la volonté d'impuissance de l'ONU" : compte rendu de cette conférence par le Mouvement de la Paix.
Dessin de Placide |
Robert Charvin est très critique envers l'ONU qui d'après lui est à l'agonie. Comme la SDN, avant la dernière guerre, cette organisation internationale meurt de n'avoir pas su assumer sa mission de faire respecter le droit et la paix entre les peuples.
En 1945, l'objectif de l'ONU était d'éviter une guerre entre les Etats-Unis et l'Union Soviétique. Le Droit de Veto a été établi afin qu'aucun état ne puisse utiliser l'ONU à son seul profit. En 1945/48, René Cassin –avec qui R. Charvin a travaillé- avait pensé que le principe des "Droits de l'Homme" concernait les peuples colonisés au même titre que les autres, c'est-à-dire les pays occidentaux. Ces derniers ont la haute main sur le Conseil de Sécurité qui est en fait une oligarchie de grandes puissances, au sens politique du terme, car si l'on prend par exemple la Chine, ou l'Inde ce sont des géants économiques, mais des nains politiques.
Dans son chapitre VII, la Charte des Nations-unies déclare que, dans un pays où les atteintes aux "Droits de l'Homme" menacent la paix internationale, s'il n'y a pas de veto, le Conseil de Sécurité peut décider d'une intervention,. Il est clair que des troubles dans un pays du Tiers Monde ne menacent en aucun cas la paix internationale, mais cela permet aux grandes puissances d'intervenir. * C'est ce qui s'est passé aussi bien pour la Côte d'Ivoire que pour la Libye. On n'imagine pas une minute que l'Inde ou la Chine interviennent lors d'évènements tels que ceux qui ont eu lieu en France en 1961 ou bien en faveur des Basques privés d'un état indépendant par le gouvernement espagnol.
"Quel État dans la crise ?" par Anicet Le Pors
A l'heure où la crise financière frappe de tout son poids, ceux qui en sont la cause et les principaux bénéficiaires lancent une grande offensive où la création d'un nouvel État fédéral européen est le cœur de leur lutte.
Cela n'est pas anodin ! Pour nous imposer les conditions qui ont conduit à la situation actuelle, les ultra libéraux ont mené un combat contre l’État... Pour imposer une forme d’État qui la quintessence du conservatisme
Le fédéralisme gagne tous les débats, ceux des primaires comme ceux de l'Association des Départements de France ( voir l'Humanité du 25 octobre 2011). Cette question politique est tout simplement un rappel qu'ne forme politique est aussi le fruit de la lutte des classes.
Je reprends donc le texte d'Anicet Le Pors qui replace bien ces questions dans la situation que nous vivons.
1) Chacun peut constater qu'en 2011 la place, le rôle et la conception même de l'Etat en France ont été profondément bouleversés par rapport à ce qui s'est construit à la Libération; comment apprécies tu et caractérises tu ces évoluions?
Le « retour de l’État » est un thème récurrent depuis l’aggravation de la crise à l’automne 2008. Cette évocation de circonstance correspond à une réalité : Dans tous les pays capitalistes, les États, sous la tutelle des marchés financiers, des autorités financières supranationales et des agences de notation sont intervenus massivement sous des formes spécifiques extrêmement variées. La circonstance conduit inévitablement à s’intéresser à l’État comme instrument de régulation sociale, mais aussi comme siège du pouvoir politique formalisé par un État de droit et une constitution, comme un rapport social. Ainsi, rythmant son histoire moderne, la France a pratiqué une quinzaine de constitutions depuis la Révolution française.
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Il n'y a pas que la politique...,
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Union européenne
mercredi 19 octobre 2011
Lutte de classes aux États-Unis : de la politique de classe de l'administration Obama et des gouverneurs républicains à la résistance des travailleurs du Wisconsin et de l'Ohio.
Reprise d'une traduction trouvée sur Solidarité internationale.
Article d'A. Lévy, pour la revue théorique du Parti communiste portugais.
Article d'A. Lévy, pour la revue théorique du Parti communiste portugais.
Lutte de classes aux États-Unis
« Il y a effectivement une lutte de classes, mais c'est ma classe, celle des riches, qui mènent cette guerre, et nous sommes en train de la gagner ». Les mots sont de Warren Buffett, investisseur et philanthrope américain et un des hommes les plus riches au monde, prononcés quelques années avant le déclenchement de la crise actuelle économique et financière.
La vérité est encore devenue plus limpide avec le déroulement de la crise, les banques et les institutions financières ont reçu 700 milliards de $ pour les « sauver » (une partie de cette somme scandaleusement utilisée en bonus versés aux responsables du krach financier), mais les travailleurs et leurs familles ont perdu leurs maisons, rencontrent des difficultés accrues au travail et subissent l'aggravation des inégalités sociales.
Pays des extrêmes
La crise n'a fait toutefois que renforcer des tendances de fond. Au cours des 30 dernières années, les inégalités salariales aux États-Unis ont considérablement augmenté, approchant le niveau atteint avant la Grande dépression. La différence entre les salaires les plus bas et le salaire moyen a fortement augmenté dans les années 1970 et 80, mais le principal moteur des inégalités est l'augmentation démesurée des revenus les plus élevés. Depuis 1979, les 10% les plus riches de la population se sont accaparés les deux-tiers de l'augmentation des revenus globale, et le 1% des salariés les plus riches se sont taillés un copieux 38,7% de ce gâteau. Le rapport du PNUD datant de 2009 sur les inégalités de revenus dans les économies avancées a placé les États-Unis juste derrière Hong-Kong et Singapour dans les pays où le fossé entre les revenus des plus pauvres et des plus riches est le plus grand (suivent Israël et le Portugal).
mardi 18 octobre 2011
Dexia : Motion votée par le Conseil général de l'Hérault à la demande du groupe communiste.
Considérant la situation économique de notre pays et, plus largement, de l’Europe, confrontés à une spéculation massive qui fragilise les différents niveaux de la puissance publique, états et collectivités territoriales,
Considérant les politiques libérales d’abaissement du rôle des instances démocratiquement élues face au « marché » et à la toute puissance des réseaux financiers et des spéculateurs,
Considérant enfin l’incapacité voire la complicité de trop nombreux réseaux bancaires à jouer pleinement leur rôle de moteur de l’économie réelle au service des projets sociaux et économiques assurant la relance économique et la satisfaction des besoins des citoyens,
Le Conseil général de l’Hérault, réuni en assemblée plénière ce lundi 17 octobre 2011,
Considérant les politiques libérales d’abaissement du rôle des instances démocratiquement élues face au « marché » et à la toute puissance des réseaux financiers et des spéculateurs,
Considérant enfin l’incapacité voire la complicité de trop nombreux réseaux bancaires à jouer pleinement leur rôle de moteur de l’économie réelle au service des projets sociaux et économiques assurant la relance économique et la satisfaction des besoins des citoyens,
Le Conseil général de l’Hérault, réuni en assemblée plénière ce lundi 17 octobre 2011,
Condamne les plans d’austérité concoctés dans les différents états européens, en particulier s’agissant de notre pays, qui, loin d’assurer une sortie de la crise augure d’une possible récession et d’une aggravation de la vie de millions de nos concitoyens,
Refuse les solutions qui visent à injecter massivement de l’argent public, sans contreparties au nombre desquelles la participation à la gouvernance de l’établissement, dans le sauvetage ou la recapitalisation des établissements bancaires qui ont failli à leur mission première de financement de l’économie et des projets publics d’aménagement du territoire,
Refuse les solutions qui visent à injecter massivement de l’argent public, sans contreparties au nombre desquelles la participation à la gouvernance de l’établissement, dans le sauvetage ou la recapitalisation des établissements bancaires qui ont failli à leur mission première de financement de l’économie et des projets publics d’aménagement du territoire,
Dexia : les députés communistes votent contre le texte proposé par le gouvernement.
Explication de vote de Jean Claude Sandrier, député du Cher.
Nous voterons contre ce texte pour deux raisons.
Il tente, d’abord, de régler une situation certes grave : la faillite ou quasi-faillite d’une banque – Dexia – sans s’attaquer aux causes profondes de cette faillite et en faisant peser sur le dos du contribuable le règlement d’une situation créée par des critères de gestion privée. S’attaquer aux causes n’est pas possible pour vous parce que ce serait s’attaquer à la mainmise totale des marchés financiers sur l’économie, marchés financiers qui ont comme objectif un rendement des capitaux à court terme le plus élevé possible et qui ne reculent pas, pour y parvenir, devant la spéculation.
Monsieur le ministre, vous dites ne pas comprendre le vote contre, car votre proposition de garantie à Dexia serait, je vous cite, « due aux circonstances ». Avouez que cette explication est particulièrement légère.
En effet, il convient de s’interroger – c’est tout de même la moindre des choses – sur ce qui crée les circonstances. Les hommes et les femmes qui font des choix politiques et économiques en sont à l’origine. Ces hommes et ces femmes ont décidé que la croissance du monde était conditionnée par la libéralisation du marché et des marchés financiers en particulier, par la liberté totale de circulation des capitaux et même par une exonération maximum des impôts. Voilà ce sur quoi repose aujourd’hui la théorie économique qui prévaut dans les pays développés, voire d’ailleurs au-delà. Parce que votre projet de loi ne s’attaque pas aux causes et se contente de colmater les dégâts des marchés financiers, non seulement il ne règle pas le problème posé, mais il risque de l’aggraver, ce qui pèsera surtout sur nos concitoyens.
Dette publique et crise financière : Propositions pour une autre utilisation de l'Euro, de la BCE et du crédit.
Ni "eurobligations", ni sortie de l'euro...
Sortir de l'euro ferait redoubler les difficultés et la spéculation, exacerberait les rivalités entre Européens et, au total, consoliderait la domination mondiale du dollar, pourtant elle-même en crise très profonde. Surtout, cela reviendrait à se priver de la force d'une création monétaire commune à l'échelle européenne, donc des conditions de financement qui serait très limitée par rapport à des pays-continent comme les États-Unis ou la Chine.
Les euro-obligations, dont la conception s'inscrit toujours dans le recours aux marchés financiers, présentent deux autres inconvénients. D'une part elles interdisent la possibilité de conduire des politiques différenciées selon les besoins propres de chaque pays. D'autre part, émises au nom de la zone euro, elles imposeraient, pour garder leur notation, aux pays les plus faibles de s'aligner sur les normes des pays qui dominent, Allemagne en tête, poussant ainsi vers une politique budgétaire unique.
Tout au contraire, l'enjeu est de commencer à rompre avec cette logique qui consiste à faire accumuler de nouvelles dettes, pour tenter de régler celles en cours, en empruntant toujours plus sur les marchés financiers.
Sortir de l'euro ferait redoubler les difficultés et la spéculation, exacerberait les rivalités entre Européens et, au total, consoliderait la domination mondiale du dollar, pourtant elle-même en crise très profonde. Surtout, cela reviendrait à se priver de la force d'une création monétaire commune à l'échelle européenne, donc des conditions de financement qui serait très limitée par rapport à des pays-continent comme les États-Unis ou la Chine.
Les euro-obligations, dont la conception s'inscrit toujours dans le recours aux marchés financiers, présentent deux autres inconvénients. D'une part elles interdisent la possibilité de conduire des politiques différenciées selon les besoins propres de chaque pays. D'autre part, émises au nom de la zone euro, elles imposeraient, pour garder leur notation, aux pays les plus faibles de s'aligner sur les normes des pays qui dominent, Allemagne en tête, poussant ainsi vers une politique budgétaire unique.
Tout au contraire, l'enjeu est de commencer à rompre avec cette logique qui consiste à faire accumuler de nouvelles dettes, pour tenter de régler celles en cours, en empruntant toujours plus sur les marchés financiers.
Dette publique et crise financière : Propositions pour une réforme de la fiscalité et des prélèvements obligatoires.
Manifestation à Montpellier, 11 octobre 2011 |
Il faut une réforme de la fiscalité : pour accroitre les recettes des impôts, faire reculer les inégalités, dégager des ressources immédiates pour la protection sociale et encourager les comportements favorables à la croissance de l'emploi et des richesses réelles. En même temps cette réforme doit pénaliser la croissance financière des capitaux, la recherche de l'argent pour l'argent, les délocalisations et, au contraire.
Quatre propositions :
1) Impôt sur les sociétés : Nous voulons le moduler de façon à pénaliser les entreprises qui investissent pour diminuer l'emploi et la masse salariale, préfèrent faire des placements financiers ou cherchent surtout à payer des dividendes. Nous voulons, par contre, encourager les entreprises qui investissent en programmant des créations d'emplois, des mises en formation correctement rémunérés.
2) Impôt territorial sur les entreprises : Nous voulons établir un impôt local sur le capital des entreprises pour en dissuader les gâchis. Il s'agirait d'une "taxe professionnelle" moderne qui serait assise non seulement sur les équipements des entreprises, mais aussi sur les actifs financiers des sociétés et des banques. Cela permettrait aux collectivités territoriales de disposer de quelque 20 milliards d'euros supplémentaires.
3) Impôt sur les grandes fortunes : Nous voulons accroître son rendement, non seulement en augmentant son barème, mais aussi en élargissant sa base; par exemple en faisant contribuer les fortunes professionnelles de façon modulée, selon que les entreprises concernées augmentent ou non l'emploi et la masse salariale, alors qu'aujourd'hui les équipements professionnels sont exonérés de l'ISF.
4) Cotisations sociales patronales : Nous proposons de faire cotiser les revenus financiers des entreprises et des banques au même taux que les salaires.
Dans l'Hérault, les communistes ont désigné leurs candidats dans le cadre du Front de gauche et font des propositions à leurs partenaires.
Communiqué de presse du collège exécutif de la fédération du PCF de l'Hérault.
Dans les sept circonscriptions, le nombre de votants plus de 80% traduit une participation supérieure au vote désignant notre candidat pour les élections présidentielles.
On doit noter cependant des inégalités, faiblesse de la participation à Montpellier.
Par leur vote, les Communistes ont confirmé les choix proposés par le Conseil Départemental. Les Camarades désignés doivent sans tarder avec l’ensemble des Communistes, constituer de larges comités de circonscription afin d’animer la bataille des présidentielles et des législatives.
Avant la fin de l’année, avec les comités de circonscription, il convient d’affiner les candidatures pour présenter titulaire et suppléant.
lundi 17 octobre 2011
Dette publique et crise financière : Propositions pour une dette publique "libérée" des marchés financiers.
Arrétons de diaboliser la dette publique !
La dette n'est pas mauvaise en soi. Il y a de bonnes et de mauvaises dettes. Tout dépend de
l'utilisation que l'on fait de l'argent emprunté.
Si il est utilisé pour accroître les richesses réelles (1), cela fait de la croissance durable et
saine. Celle-ci va alors entrainer un accroissement des recettes publiques (impôts et
cotisations sociales), ce qui permettra de rembourser l'argent emprunté.
Par contre, si l'argent emprunté sert à spéculer sur les marchés bousiers et immobiliers, à
délocaliser, à détruire des emplois, à déqualifier et à tirer les salaires vers le bas, cela freine
la croissance, raréfie les recettes, ce qui creuse les déficits et les dettes.
La dette n'est pas mauvaise en soi. Il y a de bonnes et de mauvaises dettes. Tout dépend de
l'utilisation que l'on fait de l'argent emprunté.
Si il est utilisé pour accroître les richesses réelles (1), cela fait de la croissance durable et
saine. Celle-ci va alors entrainer un accroissement des recettes publiques (impôts et
cotisations sociales), ce qui permettra de rembourser l'argent emprunté.
Par contre, si l'argent emprunté sert à spéculer sur les marchés bousiers et immobiliers, à
délocaliser, à détruire des emplois, à déqualifier et à tirer les salaires vers le bas, cela freine
la croissance, raréfie les recettes, ce qui creuse les déficits et les dettes.
Dette publique et crise financière : La création monétaire, comment ça marche?
Le constat :
La création monétaire est traditionnellement liée au pouvoir de créer de la monnaie, actif parfaitement liquide, possédant trois fonctions : régler des dettes nées de l'échange, unité de mesure de la valeur de tous les autres biens et instrument de réserve de valeur.
Le pouvoir de création monétaire est détenu par les agents économiques bancaires dans l'économie. Ils alimentent ainsi en monnaie le circuit économique en direction des agents économiques non financiers (ménages, entreprises non financières,...). La puissance publique, l'Etat, n'a plus directement un pouvoir de création monétaire, celui ci ayant été confié dans les institutions à la Banque Centrale. Cela laisse entière la question d'un contrôle démocratique de la Banque Centrale.
Toute banque peut créer de la monnaie, d'autant plus que celle ci est aujourd'hui à plus de 90% scripturale, n'existant que par jeu d'écritures comptables, et non par l'émission de billets ou de pièces. Toute banque crée de la monnaie en accordant un crédit, créance dont elle garantit la valeur. Le crédit est à la source de la création monétaire.
La Banque Centrale, elle joue le rôle de banque des banques. Elle émet de la monnaie banque centrale ( l'euro). Chaque banque commerciale a un compte à la Banque Centrale. Chaque jour s'opère une compensation interbancaire selon qu'une banque doit de l'argent à une autre, après le solde de toutes les opérations entre elles ( chèques, virements, ...). Cette compensation s'opère en monnaie banque centrale entre les comptes des différentes banques auprès de la banque centrale.
La création monétaire est traditionnellement liée au pouvoir de créer de la monnaie, actif parfaitement liquide, possédant trois fonctions : régler des dettes nées de l'échange, unité de mesure de la valeur de tous les autres biens et instrument de réserve de valeur.
Le pouvoir de création monétaire est détenu par les agents économiques bancaires dans l'économie. Ils alimentent ainsi en monnaie le circuit économique en direction des agents économiques non financiers (ménages, entreprises non financières,...). La puissance publique, l'Etat, n'a plus directement un pouvoir de création monétaire, celui ci ayant été confié dans les institutions à la Banque Centrale. Cela laisse entière la question d'un contrôle démocratique de la Banque Centrale.
Toute banque peut créer de la monnaie, d'autant plus que celle ci est aujourd'hui à plus de 90% scripturale, n'existant que par jeu d'écritures comptables, et non par l'émission de billets ou de pièces. Toute banque crée de la monnaie en accordant un crédit, créance dont elle garantit la valeur. Le crédit est à la source de la création monétaire.
La Banque Centrale, elle joue le rôle de banque des banques. Elle émet de la monnaie banque centrale ( l'euro). Chaque banque commerciale a un compte à la Banque Centrale. Chaque jour s'opère une compensation interbancaire selon qu'une banque doit de l'argent à une autre, après le solde de toutes les opérations entre elles ( chèques, virements, ...). Cette compensation s'opère en monnaie banque centrale entre les comptes des différentes banques auprès de la banque centrale.
jeudi 13 octobre 2011
Béziers - Lycée Jean Moulin : une professeure de mathématique s'immole devant les élèves. Communiqué de presse de la section PCF de Béziers et de la CGT éducation.
Point de courroie de transmission ici... C'est juste que les deux communiqué de presse abordent la questions sous deux angles d'égale importance...
Communiqué de la section PCF de Béziers.
BÉZIERS Lycée J. Moulin : un ministre aveugle, cela mène au désastre
Communiqué de la section PCF de Béziers.
BÉZIERS Lycée J. Moulin : un ministre aveugle, cela mène au désastre
Une professeur de mathématique s'est immolée parle feu dans la cour du Lycee Jean Moulin de Beziers, l'une des plus grande cité scolaire de France. Il s'agit de toute évidence d'un acte de désespoir lié aux conditions de travail.
Notre collègue a crié "C'est pour vous" en direction des élèves. Le procureur de la République, dans une première réaction, fait état d'une "tentative de suicide, liée à l'activité professionnelle".
Il y a moins d'un mois, le Ministre de l'Education Nationale se félicitait à Beziers, d'une rentrée de qualité. Un tel aveuglement est sans limites. Nous l'affrontions alors sur le terrain politique et celui des revendications. Avec les parents d'élèves, les enseignants, les grands élèves nous manifestions le 27 septembre contre l'insuportable. Cet insupportarble conduit au désastre. Aujourd'hui, nous assurons notre collègue et sa famille, les enseignants, les élèves, les parents de notre totale solidarité.
Les Sarkozy, les nouveaux Dalton ?
Je retranscris ici un article trouvé sur le très bon blog du PCF de Balaruc les Bains.
Guillaume Sarkozy. Le Pôle Emploi, né de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale, comprenant l’Assurance Maladie, l’Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les Complémentaires Santé. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une "mutuelle employeur obligatoire". Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d’inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf s’ils étaient déjà ayant-droits sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire). On peut appeler ça du passage en force. C’est une conséquence de la loi Fillon de 2003.
Les 4 frères Sarkozy : les nouveaux Dalton.
On parle beaucoup de conflits d’intérêts dans la vie politique ces derniers temps. Des amitiés de Nicolas Sarkozy avec le milieu de la finance et des médias, de l’affaire Woerth-Bettencourt aux récentes révélations du livre de Martin Hirsch, mais les journalistes « officiels » oublient aussi d’autres évidences et surtout les trois frères du président : Guillaume, François et Olivier.Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et qu’une diminution des remboursements est d’ores et déjà au programme, il est temps de se pencher sur le secteur de la santé, de comprendre son fonctionnement, et surtout d’en connaître les acteurs.
Guillaume Sarkozy. Le Pôle Emploi, né de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale, comprenant l’Assurance Maladie, l’Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les Complémentaires Santé. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une "mutuelle employeur obligatoire". Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d’inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf s’ils étaient déjà ayant-droits sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire). On peut appeler ça du passage en force. C’est une conséquence de la loi Fillon de 2003.
Après l'accord Israel/Hamas : Israël doit libérer Salah Hammouri !
Communiqué de presse du PCF :
L’accord entre Israël et le Hamas, intervenu sous médiation égyptienne pour la libération du soldat israélien (et franco-israélien) Gilad Shalit permettra à 1027 détenus palestiniens de sortir de prison. On ne connaît cependant pas les noms de ces détenus libérables et il n’est pas confirmé que Marwan Barghouti serait sur la liste.
L’accord entre Israël et le Hamas, intervenu sous médiation égyptienne pour la libération du soldat israélien (et franco-israélien) Gilad Shalit permettra à 1027 détenus palestiniens de sortir de prison. On ne connaît cependant pas les noms de ces détenus libérables et il n’est pas confirmé que Marwan Barghouti serait sur la liste.
On constate que le cas de Salah Hammouri n’est jamais soulevé dans le cadre de cet échange alors que ce franco-palestinien subit une détention illégitime et scandaleuse. Cette détention témoigne du mépris des autorités israéliennes pour les principes d’un État de droit et les pratiques d’une justice digne de ce nom, puisqu’il s’agit d’une justice d’occupation militaire.
L’échange en cours met en exergue la question plus générale de l’exigence d’une libération par les autorités de Tel Aviv des quelque 6000 détenus dont des centaines d’entre eux sont actuellement en grève de la faim pour leurs droits et contre l’isolement total qu’ils subissent.
Cette question des prisonniers doit être inscrite comme un des grands enjeux d’un règlement politique du conflit israélo-palestinien sur la base de la fin de l’occupation et de la colonisation, et de l’application des résolutions de l’ONU. Une reconnaissance de l’État de Palestine aux Nations Unies permettrait une relance très positive. La France et ses partenaires européens doivent prendre toutes les initiatives nécessaires pour aller dans ce sens en reconnaissant immédiatement l’État de Palestine.
mercredi 12 octobre 2011
Dette publique et crise financière : Quel lien entre Bourse et économie réelle ?
Le constat :
Tous les jours dans les radios et la télévision, les évolutions du CAC40 à la Bourse de Paris, mais aussi du Nikkei à Tokyo et du Down John à New York sont martelées, commentées et interprétées comme des indicateurs économiques fondamentaux dont la vie de tout à chacun dépendrait. Que ces indicateurs "plongent" et ce devrait être l'angoisse pour tous! Alors qu'une séance boursière euphorique serait un signal de Corne d'abondance.
Il y a là une manipulation à la fois économique et idéologique visant à faire prendre l'intérêt des "marchés financiers", des spéculateurs et des gros actionnaires pour l'intérêt général.
Qu'est ce que la Bourse ?
C'est un marché où sont coté deux types de valeurs, des actions titre de propriété de parts de société anonyme et des obligations, valeur mobilière représentant une créance sur un emprunteur important, grandes sociétés ou État.
Ce que l'on appelle la séance boursière, c'est principalement un "marché de l'occasion", il s'y revend, au comptant ou à terme des titres déjà émis. Pour l'essentiel de son activité la Bourse n'est donc pas pour les entreprises une source d'apport de nouveaux capitaux.
Le CAC40 est l'indice mesurant l'évolution, au jour le jour, du cours 40 principales sociétés cotées à la Bourse de Paris. Il y a donc deux comportements en Bourse: l'un vise le revenu financier, le dividende, par la détention d'actions à moyen ou long terme, l'autre vise des plus-values par des différences de cours à l'achat et la revente avec différentes techniques, permettant pour certains spéculateurs de gagner y compris quand la Bourse baisse. Les traders, opérateurs pour le compte de banques, fonds de placement, assurances, ...maniant les deux techniques pour "optimiser" le rendement financier d'un "portefeuille de titres".
Attention ! SOS Éducation, c’est l’extrême droite !
Communiqué du réseau école du PCF
Depuis plusieurs semaines, l’association "SOS Éducation" fait circuler des courriers, des vidéos et des pétitions. Elle exploite la détresse des parents et des enseignants face à la casse du service public d’éducation nationale et à la construction d’une école inégalitaire pour diffuser les idées les plus réactionnaires.
Alors que l’éducation nationale souffre de l’un des taux d’encadrement les plus faibles d’Europe et que la droite ne cesse de supprimer des postes et de fermer des classes, SOS Éducation affirme que l’école a trop de moyens !
Alors que nous avons besoin de favoriser les pratiques pédagogiques démocratisantes pour construire l’école de l’égalité, SOS Éducation veut revenir aux pratiques d’autrefois au nom de la discipline et de l’autorité, en évacuant complètement les besoins de développer des pratiques nouvelles pour réussir la démocratisation des mêmes apprentissages à tous les élèves.
Luttes sociales en Algérie
Communiqué
Le comité national pour la défense des droits des chômeurs dénonce l’arrestation abusive et non justifié de nos animateurs suite au rassemblement de la dignité auquel nous avons appelé aujourd’hui pour exiger la satisfaction de nos revendications les plus élémentaires, à savoir :Un travail décent pour tous.
Une allocation chômage à hauteur de 50% du SNMG pour tout demandeur d’emploi.Attribuer une assurance sociale pour tous les chômeurs, accès gratuit aux loisirs et au transport.
Associer les comités chômeurs dans l’élaboration des politiques de l’emploi et le contrôle de la distribution des offres d’emplois
Suppression du service militaire pour les jeunes de 25 ans et plus et la baisse de la durée du service militaire à 6 mois.
vendredi 7 octobre 2011
Dette publique et crise financière : Quel est le lien entre austérité et récession ??
Pris en tenaille entre des marchés financiers voraces, une politique de la BCE qui les favorise et des moyens d’agir volontairement réduits, les États et les peuples sont exsangues. Conséquences, les États voient leur endettement public exploser (rappel pour la France il est passé de 14% du PIB en 1974 à 81% aujourd’hui).
Non seulement les États et les Banques Centrales ont du injecter des milliards de liquidités pour soutenir les banques et les marchés financiers face à la crise de 2008-2009, mais cette crise financière s’est répercutée sur « l’économie réelle » entraînant récession, chômage, pertes de recettes publiques et dépenses supplémentaires. Par exemple pour la France, 1% de croissance en moins c’est près de 10 milliards de recettes publiques en moins.
Cette insuffisance de la croissance réelle accentue l'insuffisance des recettes publiques avec ces conséquences par rapport à la dépense qui, elle, est poussée par des besoins irrepressibles (santé, éducation, recherche, accompagnement social...) ce qui dans ces conditions, creuse les déficits, lesquels grossissent la dette.
Non seulement les États et les Banques Centrales ont du injecter des milliards de liquidités pour soutenir les banques et les marchés financiers face à la crise de 2008-2009, mais cette crise financière s’est répercutée sur « l’économie réelle » entraînant récession, chômage, pertes de recettes publiques et dépenses supplémentaires. Par exemple pour la France, 1% de croissance en moins c’est près de 10 milliards de recettes publiques en moins.
Cette insuffisance de la croissance réelle accentue l'insuffisance des recettes publiques avec ces conséquences par rapport à la dépense qui, elle, est poussée par des besoins irrepressibles (santé, éducation, recherche, accompagnement social...) ce qui dans ces conditions, creuse les déficits, lesquels grossissent la dette.
La Justice redevient payante... L'intersyndicale du secteur judiciaire dit non !
Vous pouvez trouver l'intégralité du décret sur le site de Maitre Eolas (avec les exceptions à cette taxe).
Texte du communiqué de l'intersyndicale.
En adoptant en catimini, au coeur de l’été, l’article 54 de la loi de finances rectificative pour 2011 (loi n° 2011- 900 du 29 juillet 2011), le Parlement a porté atteinte au principe de gratuité de la justice.
A compter du 1er octobre 2011, une somme de 35 euros, pudiquement dénommée « contribution pour l’aide juridique », sera exigée, sous peine d’irrecevabilité de la demande, pour l’introduction de toute instance civile, commerciale, prud’homale, sociale, rurale ou administrative. Cette manoeuvre fiscale a pour but de compenser la dépense occasionnée par l’extension des libertés des citoyens bénéficiaires, désormais, de l’assistance d’un avocat dès la première heure de toute garde à vue. Ce qui conduit à faire peser le financement de la défense des personnes – qui incombe à l’État – sur ceux qui n’ont d’autre recours que de saisir les tribunaux pour faire valoir leurs droits.
Tout comme la nouvelle taxe sur les mutuelles entrave l’accès aux soins, cette taxe entrave l’accès au juge. Ainsi après la suppression de nombreuses juridictions (réforme de la carte judiciaire de 2008), et alors que la justice manque cruellement de moyens, c’est une nouvelle atteinte portée à ce service public. En outre, cette taxation de l’accès à la justice est profondément inégalitaire et, par conséquent, injuste.
Elle est injuste, en pesant uniformément sur l’ensemble des justiciables, sans tenir compte ni de la nature des droits qu’ils cherchent à faire valoir ni de la situation des citoyens « moins égaux que les autres » lorsqu’ils sont placés en situation d’infériorité objective dans certains contentieux.
Texte du communiqué de l'intersyndicale.
En adoptant en catimini, au coeur de l’été, l’article 54 de la loi de finances rectificative pour 2011 (loi n° 2011- 900 du 29 juillet 2011), le Parlement a porté atteinte au principe de gratuité de la justice.
A compter du 1er octobre 2011, une somme de 35 euros, pudiquement dénommée « contribution pour l’aide juridique », sera exigée, sous peine d’irrecevabilité de la demande, pour l’introduction de toute instance civile, commerciale, prud’homale, sociale, rurale ou administrative. Cette manoeuvre fiscale a pour but de compenser la dépense occasionnée par l’extension des libertés des citoyens bénéficiaires, désormais, de l’assistance d’un avocat dès la première heure de toute garde à vue. Ce qui conduit à faire peser le financement de la défense des personnes – qui incombe à l’État – sur ceux qui n’ont d’autre recours que de saisir les tribunaux pour faire valoir leurs droits.
Tout comme la nouvelle taxe sur les mutuelles entrave l’accès aux soins, cette taxe entrave l’accès au juge. Ainsi après la suppression de nombreuses juridictions (réforme de la carte judiciaire de 2008), et alors que la justice manque cruellement de moyens, c’est une nouvelle atteinte portée à ce service public. En outre, cette taxation de l’accès à la justice est profondément inégalitaire et, par conséquent, injuste.
Elle est injuste, en pesant uniformément sur l’ensemble des justiciables, sans tenir compte ni de la nature des droits qu’ils cherchent à faire valoir ni de la situation des citoyens « moins égaux que les autres » lorsqu’ils sont placés en situation d’infériorité objective dans certains contentieux.
Dette publique et crise financière : Sortir de l’Euro est-ce une solution à la crise ?
Le constat :
Si les critiques de gauche au Traité de Maastricht en 1992, principalement celles du PCF à l'époque, étaient justifiées, comme l'ont été celles émises en 2005 par le PCF et le mouvement altermondialiste face au TCE, il serait par contre réducteur et trompeur de faire d'un "sortir de l'euro" le préalable voire le sésame magique d'une sortie de crise.
En 1992 les économistes communistes et d'autres, défendaient la proposition d'une "monnaie commune", instrument de coopération face au dollar notamment, contre le choix d'une "monnaie unique" au service de l'unification sous la double férule de la "concurrence libre et non faussée"( dumping fiscal, dumping social, démantèlement des services publics, ...) et d'une politique et d'institutions de l'euro (BCE) conçues en fonction et au service d'un financement de l'économie par les marchés financiers.
Déjà à l'époque la question était "A quoi doit servir la monnaie, à la fois dans chaque pays et au service de quel projet européen?
C'est cette même question qui est posée aujourd'hui, avec plus d'acuité. La question ne peut pas se limiter à "Faut il sortir de l'euro?" mais "Quelles transformations monétaires en Europ pour une monnaie et une création monétaire utile à une sortie de crise? Et donc au service de quelle transformation sociale en France et en Europe?". La réponse a cette question n'est évidement pas seulement de technique monétaire mais également de processus politique et social à développer pour rendre possible cette transformation.
mercredi 21 septembre 2011
Dette publique et crise financière : Quel est le rôle de l'euro aujourd'hui ?
Le constat :
L'euro a été conçu au service de la domination des marchés financiers et pour rivaliser avec les USA dans l'attraction des capitaux mondiaux, moyennant un taux d'intérêt offert supérieur en permanence à celui de la devise américaine.
Avec l'euro, les dirigeants européens cherchent à disputer aux USA le privilège exorbitant dont ils disposent avec le dollar, qui est, de fait, la monnaie commune (1).
L’Euro utilisé pour favoriser les marchés financiers
La zone euro, avec une BCE "indépendante", cherche à favoriser les marchés financiers. Ainsi au nom de la lutte contre l’inflation, elle rationne la création monétaire susceptible de soutenir l’emploi, la formation et les salaires. Simultanément, avec le pacte de stabilité, les dépenses publiques sont freinées dans le but de tenir les déficits publics sous la barre de 3% du PIB.
L'euro a facilité un fort endettement des États membres, à commencer par ceux d'Europe du sud, en retard de développement. Cet argent a servi à la spéculation, immobilière notamment, et a favorisé l'exportation de capitaux et les délocalisations. D'où une croissance réelle insuffisante, pauvre en emplois, qui s'est effondrée avec l'explosion de la bulle spéculative.
L'euro a été conçu au service de la domination des marchés financiers et pour rivaliser avec les USA dans l'attraction des capitaux mondiaux, moyennant un taux d'intérêt offert supérieur en permanence à celui de la devise américaine.
Avec l'euro, les dirigeants européens cherchent à disputer aux USA le privilège exorbitant dont ils disposent avec le dollar, qui est, de fait, la monnaie commune (1).
L’Euro utilisé pour favoriser les marchés financiers
La zone euro, avec une BCE "indépendante", cherche à favoriser les marchés financiers. Ainsi au nom de la lutte contre l’inflation, elle rationne la création monétaire susceptible de soutenir l’emploi, la formation et les salaires. Simultanément, avec le pacte de stabilité, les dépenses publiques sont freinées dans le but de tenir les déficits publics sous la barre de 3% du PIB.
L'euro a facilité un fort endettement des États membres, à commencer par ceux d'Europe du sud, en retard de développement. Cet argent a servi à la spéculation, immobilière notamment, et a favorisé l'exportation de capitaux et les délocalisations. D'où une croissance réelle insuffisante, pauvre en emplois, qui s'est effondrée avec l'explosion de la bulle spéculative.
Dette publique et crise financière : Quel est le coût des cadeaux accordés aux riches et aux entreprises ?
Le constat
Après avoir contraint les États à se soumettre aux marchés financiers, après avoir généré l’endettement massif des agents économiques, les politiques libérales se sont attachées à réduire au maximum le poids de l'impôt et des prélèvements obligatoires (1) sur les plus riches et les entreprises. Une situation que résume avec force le milliardaire Warren Buffet "Alors que les classes pauvres et les classes moyennes se battent pour nous en Afghanistan, alors que la plupart des Américains luttent pour boucler leurs fins de mois, nous, les mégariches, continuons de bénéficier d'exemptions fiscales extraordinaires" (2). Cette politique fait perdre des milliards aux finances publiques.
Après avoir contraint les États à se soumettre aux marchés financiers, après avoir généré l’endettement massif des agents économiques, les politiques libérales se sont attachées à réduire au maximum le poids de l'impôt et des prélèvements obligatoires (1) sur les plus riches et les entreprises. Une situation que résume avec force le milliardaire Warren Buffet "Alors que les classes pauvres et les classes moyennes se battent pour nous en Afghanistan, alors que la plupart des Américains luttent pour boucler leurs fins de mois, nous, les mégariches, continuons de bénéficier d'exemptions fiscales extraordinaires" (2). Cette politique fait perdre des milliards aux finances publiques.
mardi 20 septembre 2011
vendredi 9 septembre 2011
Dette publique et crise financière : C’est quoi la soumission aux marchés financiers ?
Aujourd'hui les États sont dans l'obligation de donner des gages de "bonne gestion capitalistes" et d'avoir "une bonne note" auprès des agences de notation pour pouvoir se financer à un taux "décent" auprès des marchés financiers. Une obligation de se tourner vers ces derniers alors même que les banques peuvent se refinancer, aujourd’hui, auprès de la BCE à moins de 1% et fixer ensuite des taux exorbitants aux États. Plus de 4% pour la France qui bénéficie pourtant d’un AAA auprès des agences de notation, plus de 6% pour l’Italie, plus de 14% pour la Grèce (1).
Soumettre les États aux marchés financiers: un choix politique.
Cette obligation est la résultante d'une volonté politique. En France c'est la loi du 3 janvier 1973 qui a enclenché ce processus, conforté et renforcé par le traité de Maastricht de 1992 et la loi du 4 août 1993.
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